Le traitement hormonal de substitution (THS) s'adresse aux femmes qui sont déjà ménopausées et qui présentent des troubles fonctionnels liés à la ménopause et altérant leur qualité de vie. Il peut convenir en cas de ménopause artificielle, après une ablation des ovaires ou certains traitements contre le cancer.
Le THS (oestrogène avec ou sans progestatif) est efficace pour atténuer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la sécheresse vaginale, mais que l'utilisation du THS , même à court terme, est liée à l'accroissement des risques de caillots de sang, d'accidents cérébrovasculaires et des maladies coronariennes.
La prise d'un traitement hormonal substitutif à la ménopause accroît légèrement les risques de thrombose veineuse. Il s'agit de la formation d'un caillot dans une veine, provoquant une phlébite ou une embolie pulmonaire. Une thrombose artérielle (formation d'un caillot dans une artère) est également possible.
Non. Un traitement hormonal bien équilibré n'entraine pas de prise de poids comme l'ont confirmé plusieurs études scientifiques.
La leptine est une hormone digestive peptidique qui permet à la fois de réguler les réserves lipidiques de l'organisme et de stimuler la satiété. C'est d'ailleurs pourquoi elle est aussi nommée "hormone de la satiété".
Les oestrogènes et la progestérone tendent à empêcher l'apparition de graisse abdominale tandis que le cortisol, l'hormone associée au stress, favorise la prise de graisse abdominale, autant chez les femmes minces que chez les femmes en surpoids.
Les effets secondaires recensés du traitement hormonal sont : saignements vaginaux, ballonnements, hypersensibilité des seins, maux de tête, nausées, vaginites et démangeaisons vaginales, crampes dans les jambes, sautes d'humeur et perte d'appétit sexuel.
Prendre un traitement hormonal substitutif permet au moment de la ménopause de réduire les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la sécheresse vaginale. Mais ce n'est pas anodin. Convient-il à toutes les femmes ? Le traitement hormonal de la ménopause agit efficacement sur les symptômes gênants de la ménopause.
Cela peut être des bouffées de chaleur, des suées nocturnes, des maux de tête, une sensation de fatigue, des troubles du sommeil, une irritabilité ou des douleurs articulaires.
Le traitement hormonal de la ménopause n'est indiqué qu'en cas de symptômes forts et très gênants. Il peut venir à bout des bouffées de chaleur et réduire la fatigue associée. C'est également le moment de revoir son hygiène de vie.
Le THM (Traitement Hormonal de la Ménopause) est prescrit aux femmes qui sont ménopausées à un âge normal, à savoir aux alentours de la cinquantaine, pour pallier l'absence de sécrétion d'œstrogènes par les ovaires au moment de la ménopause.
Un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THM) peut être proposé par le médecin traitant ou le gynécologue.
Ce traitement doit démarrer quand la ménopause est vraiment installée. Le repère, c'est un an sans règles. Il arrive qu'on commence un petit peu plus tôt, quand les signes fonctionnels sont très importants comme les bouffées de chaleur, la fatigue, les insomnies, etc.
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
L'arrêt de l'hormonothérapie après la première année augmentent le risque de rechute du cancer du sein chez les femmes jeunes.
Cependant, l'utilisation des hormones n'est pas appropriée chez toutes les femmes. Il importe donc de faire un choix judicieux! La ménopause survient à la suite d'une diminution progressive de la synthèse de deux hormones reproductrices, les œstrogènes et la progestérone.
Le traitement de la ménopause possédant le plus de recommandations en 2021 lorsque l'intensité des symptômes est forte, est le traitement hormonal substitutif (THM).
Manque d'énergie, difficultés de concentration, troubles de la mémoire, du sommeil, sautes d'humeur, spottings… ces symptômes ne sont qu'un aperçu des conséquences possibles d'un manque de progestérone.
Plus précisément, la diminution de la fonction des ovaires qui se produit à la ménopause cause une diminution de la dépense énergétique associée au métabolisme de base, et ce sans changement à la dépense énergétique par l'activité physique ou à autre (1).