Le lithium est utilisé pour traiter la manie et prévenir les épisodes de manie et de dépression.
Dans quels cas utilise-t-on le lithium? Le lithium est approuvé par Santé Canada pour : Le traitement d'épisodes maniaques (état d'exaltation extrême) et hypomaniaques (épisodes maniaques présentant des symptômes moins graves) associés au trouble bipolaire.
Le lithium est un médicament de référence pour stabiliser l'humeur et prévenir les épisodes aigus suicidaires et maniaques chez les patients souffrant de troubles bipolaires.
La lithiémie sera déterminée au début du 5ème jour, le matin àjeun, 12 heures après la prise vespérale et avant la prise du matin. La posologie sera augmentée tous les 5 jours d'1 cp jusqu'à obtention d'une lithiémie efficace. Le contrôle de la lithiémie se fait, 5 jours après chaque modification du traitement.
Le Lithium apaise le système nerveux. Il aide notamment pour les troubles du sommeil, l'anxiété ou les états dépressifs. Ce n'est pas un oligoélément présent naturellement dans l'organisme.
Le lithium est utilisé pour traiter la manie et prévenir les épisodes de manie et de dépression. Parmi les effets secondaires courants du lithium, citons la soif, un besoin accru d'uriner, des nausées, un gain de poids et un léger tremblement des mains.
Autre alternative au lithium : les neuroleptiques. Près de la moitié des patients atteints de troubles bipolaires en reçoivent, seuls ou en association, pour traiter des symptômes psychotiques. L'halopéridol (Haldol®, Janssen Cilaq), un neuroleptique de première génération, s'utilise lors d'épisodes maniaques aigus.
Le chef de file, la référence de cette classe de médicament reste le lithium. Avant, on ne savait pas tout à fait bien l'utiliser et quand on ne surveille pas précisément le dosage sanguin du lithium on peut avoir des complications rénales et des complications thyroïdiennes.
Ce médicament peut interagir avec les médicaments suivants : AINS, diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, inhibiteurs de l'angiotensine II, neuroleptiques ou médicament contenant de la carbamazépine.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
Des facteurs biologiques : Plusieurs études montrent des anomalies des médiateurs chimiques au niveau du cerveau des patients de la maladie bipolaire. En effet, une diminution du taux de noradrénaline et de sérotonine est observée dans la dépression, alors que dans la manie, les taux de noradrénaline sont élevés.
Les dendrites sont les prolongements ramifiés des neurones. Ce résultat renforce l'hypothèse des scientifiques, selon laquelle le lithium améliore la plasticité de la matière grise cérébrale et ainsi la communication entre les neurones dans cette région du cerveau, atteinte chez les patients bipolaires.
Le lithium est le chef de file des médicaments régulateurs de l'humeur. Il est prescrit en première intention dans la prophylaxie du trouble bipolaire. Ce thymorégulateur est utilisé pour son activité sédative dans les états d'excitation mais aussi en prévention des rechutes.
Le traitement de référence est le lithium, mais il est possible de prescrire un autre thymorégulateur (divalproate de sodium ou valpromide) ou certains antipsychotiques atypiques (olanzapine, rispéridone, aripiprazole) qui ont aussi des propriétés « antimaniaques ».
Les sels de lithium sont le traitement de référence du trouble bipolaire. Ils sont prescrits dans cette indication depuis les années 60. La prescription initiale est réalisée par un médecin spécialisé en psychiatrie.
Effets du lithium sur la santé
Provoque des fumées irritantes et toxiques. Explosion: Risque de feux et d'explosion au contact de substances combustibles et de l'eau. Inhalation: Sensation de brulures, toux, respiration difficile. Peau: Rougeurs,brulures, douleurs.
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Sans traitement, la maladie elle-même peut en outre s'aggraver en «imprimant» sur le cerveau des circuits de fonctionnement inadéquats alors que le cerveau peut «se réparer» grâce au traitement.
La toxicité chronique du lithium se manifeste entre 1.2 et 2.0 mmol/l et des concentrations supérieures à 2.5 mmol/l peuvent être fatales.
"Non, les bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Comme pour tous les problèmes psychiatriques, il ne faut pas considérer que les malades mentaux sont dangereux. Ils sont dangereux pour eux-mêmes, le risque de suicide et la mortalité par suicide sont des éléments très importants.
Lorsqu'il est caractérisé par des périodes d'hypomanie (une forme atténuée de manie) et de dépression entrecoupées de périodes asymptomatiques, sans qu'il y ait manie franche, on parle de trouble bipolaire de type II.
Les personnes souffrant de troubles bipolaires n'ont pas conscience de leur état et perçoivent comme normales les deux premières phases liées à cette maladie.
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.