La responsabilité est contractuelle lorsque le dommage dont fait état la victime résulte de l'inexécution d'un contrat. Elle est extracontractuelle - on parlait de responsabilité délictuelle avant l'ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 - lorsque ce dommage est au contraire indépendant de tout contrat.
En effet, à l'instar de la responsabilité délictuelle la mise en œuvre de la responsabilité contractuelle est subordonnée à la réunion de trois conditions cumulatives : L'inexécution d'une obligation contractuelle. Un dommage. Un lien de causalité entre l'inexécution de l'obligation et le dommage.
La responsabilité contractuelle étant ainsi une responsabilité d'exception. Pour appliquer la responsabilité contractuelle il faut un contrat, la violation d'une obligation née du contrat et un dommage résultant de la violation de cette obligation.
La responsabilité civile délictuelle d'une personne est mise en œuvre lorsque trois éléments sont réunis : une faute, un dommage et un lien de causalité direct entre la faute et le dommage.
La responsabilité peut être mise en œuvre lorsque trois conditions sont réunies : un fait dommageable, un préjudice indemnisable, un lien de causalité direct et certain entre le fait dommageable et le préjudice subi.
La responsabilité civile peut être : - délictuelle quand le dommage a été causé indépendamment de tout contrat. Le dommage même imprévisible est ainsi réparable, - contractuelle quand le dommage résulte de l'inexécution, ou du retard dans l'exécution, d'un contrat.
Obligation de réparer (dommages et interêts) un préjudice qui trouve sa source dans la non éxécution ou la mauvaise éxécution d'un contrat. une obligation de résultat : il s'engage à atteindre un résultat défini.
On distingue entre la faute subjective et la faute objective. La faute subjective est la commission d'un acte illicite engageant la responsabilité. La faute objective est celle où une personne échoue le test de la personne raisonnable placée dans la même situation.
Il existe des causes qui permettent d'exonérer totalement le débiteur de sa responsabilité contractuelle. Il existe un moyen conventionnel : la clause exclusive de responsabilité. La loi prévoit de son côté, la force majeure, comme cause d'exonération totale (art. 1231-1 du Code civil).
Il existe plusieurs causes d'exonération en droit de la responsabilité civile : le cas fortuit, le fait du tiers et le fait de la victime. La faute de la victime, étudiée ici, constitue une de ces causes d'exonération du responsable.
Définition de la faute contractuelle
Dans un sens large, on peut entendre derrière l'expression « faute contractuelle » tout manquement à une ou plusieurs obligations découlant du contrat.
Les obligations contractuelles
Elles signent le contrat en toute liberté. La liberté contractuelle est liée au respect de la morale et de l'ordre public. Devoir de loyauté : les deux parties doivent respecter la parole donnée lors de la convention. Le respect des engagements garantit la sécurité contractuelle.
La responsabilité est contractuelle lorsque le dommage dont fait état la victime résulte de l'inexécution d'un contrat. Elle est extracontractuelle - on parlait de responsabilité délictuelle avant l'ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 - lorsque ce dommage est au contraire indépendant de tout contrat.
Le nouvel article 1103 du code civil énonce que : « Les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits. » Il est également précisé au nouvel article 1194 que les contrats obligent à ce qui y est exprimé et à toutes les suites que leur donnent l'équité, l'usage ou la loi.
Féminin singulier de contractuel, qui désigne les droits et obligations qui sont établis par les stipulations d'un contrat entre les parties signataires. Exemple : Vous devez répondre à ces obligations contractuelles pour respecter notre accord.
La responsabilité civile correspond à l'obligation de réparer les dommages que l'on a causés à autrui. Et ce, que les dommages aient été causés de son propre fait ou de celui des personnes dont on doit répondre, d'animaux ou de choses qu'on a sous sa garde.
Une inexécution contractuelle peut être contractuellement prévue par, par exemple, une clause résolutoire de plein droit. On peut aussi dire que si l'exécution contractuelle occasionne un préjudice, l'indemnisation sera nécessairement limitée, voire nulle (clauses limitatives ou exonératoires de responsabilité).
Quant à la faute objective, elle est un acte illicite supposant la présence d'un élément matériel, qui est le fait originaire. Il peut consister en un fait positif (faute par commission) ou en une abstention (faute par omission).
Locution adverbiale
(Droit) Sans qu'il puisse y avoir matière à contestation, sans qu'il soit nécessaire de recourir à la justice, à l'autorité, etc. Cela lui appartient, lui revient de droit, de plein droit. Il est héritier de droit.
La "faute" est l'action volontaire ou non, ou encore l'omission qui porte atteinte au droit d'autrui en lui causant un dommage. En droit civil la doctrine fait une différence entre la faute dite quasi-délictuelle et la faute contractuelle.
La clause de non-responsabilité est une clause limitative de responsabilité. Elle permet à une entité de se déresponsabiliser de certaines obligations contractuelles. Concrètement, lors de la signature d'un contrat, il peut arriver que l'une des parties ne remplisse pas une ou plusieurs de ses obligations.
Le lien de causalité se définit comme le lien de cause à effet entre le fait générateur de responsabilité et le dommage dont il est demandé réparation.
Ainsi, l'obligation sera de moyen si le créancier joue un rôle actif dans l'exécution de l'obligation qui incombe au débiteur. Inversement, l'obligation sera de résultat si le créancier n'a qu'un rôle passif, et n'intervient pas dans l'exécution de l'obligation du débiteur.
La victime est titulaire de l'action en responsabilité. Ce peut être une personne physique qui agit contre le responsable voire contre son assureur. Ce peut également être une personne morale, soit pour un préjudice patrimonial propre ou le préjudice collectif de ses membres soit encore pour un dommage collectif.
- Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. Art. 1241. - Chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence.