Elle se déclare dans 75 % des cas avant 18 ans, mais peut débuter à tout âge. Le site de l'Assurance Maladie précise que la moitié des enfants concernés par l'épilepsie guérissent à l'âge adulte.
Les symptômes de l'épilepsie sont une perte de connaissance entraînant une chute, des convulsions, l'apparition de salive au bord des lèvres et, parfois, des vomissements, une perte d'urine ou de selles, ainsi qu'un bref arrêt de la respiration.
Elles sont dues à une lésion cérébrale : malformation congénitale, encéphalite, séquelles d'une souffrance à la naissance, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeur, infections du Système Nerveux Central, maladies neurologiques évolutives, anomalies des chromosomes, malformations cérébrales…
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
La phase tonique s'étend sur 1 à 2 minutes. Elle consiste en une contraction de tous les muscles, provoquant parfois une morsure de la langue. La phase clonique dure environ 20 secondes. Elle se caractérise par des séries de contractions musculaires diffuses et irrégulières, avec un blocage de la respiration.
L'épilepsie est une maladie neurologique qui se traduit par une activité électrique anormale du cerveau. Elle touche surtout les enfants, les adolescents et les personnes âgées à des degrés divers. Les causes sont dans certains cas génétiques, mais dans la plupart des cas, elles ne sont pas identifiées.
Certaines personnes épileptiques ressentent des symptômes annonciateurs de la crise qui vient : ce phénomène d' « aura » peut se traduire par des hallucinations, de la nervosité ou de l'irritabilité, un sentiment de peur ou des impressions de « déjà-vu ».
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
Guérison ou accentuation de l'épilepsie
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple. Il existe des cas très exceptionnels de « mort subite inexpliquée en épilepsie » où la personne décède dans son sommeil, sans signe d'alerte.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
L'épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil. En effet, le sommeil modifie le fonctionnement même du cerveau humain, ce qui peut, chez certaines personnes, accroître le risque de crise d'épilepsie.
Si vous dormez seul(e) et que personne ne peut observer votre activité nocturne, des anomalies telles qu'une morsure à la langue, une fuite d'urine, des blessures inexpliquées, des courbatures ou des maux de tête peuvent être des indices indi- rects d'une crise épileptique nocturne.
Origines. Selon les études, l'absence épileptique serait liée à des facteurs génétiques et environnementaux. L'élément retenu est notamment le manque de sommeil, mais aussi le stress ainsi que le faible taux de glucose et l'exercice intensif.
Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
La plupart des types de convulsions généralisées (comme les convulsions tonico-cloniques) impliquent des contractions musculaires anormales. Les convulsions qui n'impliquent pas de contractions musculaires anormales sont appelées absence épileptique.
L'EEG est utile dans le bilan des malaises, le diagnostic et le suivi de l'épilepsie mais également pour d'autres pathologies neurologiques : origine de certains comas, atteintes infectieuses (encéphalites,...), états confusionnels, et chez le nouveau né dans tous les cas de souffrance cérébrale.
crise comitiale : survenue de manifestations cliniques transitoires, en raison d'une hyperactivité paroxystique d'un groupe de neurones ; perte de connaissance : il s'agit d'un trouble de la conscience avec perte de contact, sans communication possible.
Le lien qui unit épilepsies et pathologies psychiatriques est loin de correspondre à une causalité unidirectionnelle où les pathologies psychiatriques se réduiraient aux seules conséquences psycho-sociales de l'épilepsie. En réalité, il s'agit bel et bien d'une association.
La durée moyenne de ces crises est de 12 min, dépassant 5 min dans 50 % des cas, dépassant 10 min dans 29 % des cas, 20 min dans 16 % des cas et 30 min dans 12 % des cas. Les crises partielles durent en moyenne plus longtemps que les crises généralisées tonico-cloniques.