"Quand on soigne une sciatique depuis sept mois, on peut se poser la question de la chirurgie. On considère qu'une sciatique doit durer de deux mois à quatre mois. Si la douleur persiste au delà de cette période, on doit commencer à évoquer la chirurgie.
Elle se déroule le plus souvent sous anesthésie générale. Le patient est installé sur le ventre. Le niveau à opérer est marqué sur la peau après repérage en s'aidant de la radio. Une courte incision (3cm) est faite au niveau d'un espace intervertébral.
La chirurgie, ultime recours pour soulager la sciatique
Ainsi, ce n'est que lorsque le traitement médical rhumatologique s'avère insuffisant (anti-douleurs, anti-inflammatoires, infiltrations…), qu'une opération peut être envisagée.
Le traitement des douleurs sciatiques repose sur les médicaments contre la douleur : le paracétamol, l'aspirine, l'ibuprofène, voire des médicaments plus puissants comme la codéine ou le tramadol. Les infiltrations de corticoïdes sont réservées aux douleurs rebelles.
De plus, elle ne traite que les sciatiques causées par une hernie discale ou un canal lombaire rétréci par de l'arthrose. « Il faut s'adresser à un neurochirurgien ou à un chirurgien orthopédiste, dont l'activité principale est le rachis, dit le Pr François Rannou, rhumatologue.
Quelles sont les complications éventuelles de la sciatique ? Une hernie discale qui appuie longtemps sur un nerf peut être la cause de modifications de la sensibilité dans la zone qu'il dessert (fourmillements, perte de la sensibilité, etc.), de paralysies partielles ou même de troubles des intestins ou de la vessie.
En fonction du diagnostic et de la gravité de la sciatique, le médecin peut prescrire une infiltration de corticoïdes et un traitement spécifique de la maladie responsable de la compression du nerf sciatique. Dans certains cas, il peut recommander des séances de kinésithérapie.
Elles peuvent encore s'aggraver suite au fait de soulever un objet. Le symptôme sciatique se manifeste généralement sur un seul côté du corps. Certains signes peuvent témoigner de la présence de problèmes neurologiques plus graves.
Lorsque l'on souffre d'une vive douleur dans le bas du dos, c'est souvent le nerf sciatique qui est touché. Cette douleur peut s'étendre pendant plusieurs semaines.
Le neurofibrome Plexiforme est une tumeur nerveuse particulière, infiltrante et tortueuse associée typiquement avec la neurofibromatose type 1.
Une sciatique paralysante, se manifestant par une douleur violente du nerf sciatique accompagnée d'une diminution, voire d'une impossibilité d'effectuer des mouvements de la jambe (flexion dorsale du pied). Ce type de sciatique impose une intervention chirurgicale en urgence.
En général les sciatiques se soignent naturellement, en 4 à 5 mois. Il peut arriver que les douleurs soient trop importantes et durables.
En effet, le pincement nerveux provoque des douleurs comparable à des décharges. Celles-ci se diffusent derrière la cuisse, sur le coté de la jambe ou bien sur le pied. Rassurez-vous, pour soulager une sciatique, plusieurs options sont efficaces : l'ostéopathie, la kinésithérapie, l'infiltration et enfin l'opération.
Douleur nerveuse par distraction exagérée lors de l'ouverture des plateaux vertébraux qui provoquent une tension excessive sur les racines. Lésions digestives : exceptionnelles, les brèches péritonéales sont facilement suturée. Risque d'éventration par faiblesse de la paroi abdominale suturée.
Indications précises. « Il existe trois indications absolues à l'opération : un déficit moteur sévère, subit ou qui s'aggrave rapidement ; des douleurs intolérables et irradiantes en dépit d'un traitement antalgique et le syndrome de la queue-de-cheval.
Même si elles sont douloureuses, les hernies discales provoquent rarement de complications. Les fibres nerveuses compressées, lorsqu'elles sont sensitives (celles qui transmettent le toucher et la douleur), récupèrent bien de la compression une fois le disque revenu en place.
Existence de fourmillements ou de picotements ou de sensation anormale (paresthésies). Hypoesthésie ou anesthésie au tact et au toucher : en faveur d'une sciatique L5, un déficit, face externe de jambe, dos du pied et gros orteil ; en faveur d'une sciatique SI, plante du pied et petit orteil.
En cas de sciatique grave qui persiste pendant une longue période, il est recommandé de consulter un spécialiste. Lors de la consultation, on examine notamment la mobilité et les sensations. A cet effet, on recourt au signe de Lasègue: le médecin soulève lentement la jambe tendue du patient allongé.
Douleur du dos inflammatoire la nuit : les pathologies. Une douleur de dos la nuit peut être révélatrice d'une inflammation au niveau de la colonne vertébrale. Cette inflammation peut se localiser au niveau d'une articulation, d'un disque intervertébral, d'un ligament ou de l'os.
En présence d'une sciatique, veillez à vous allonger sur une surface souple et confortable. Si la cambrure de votre dos est importante et/ou que cette position est trop intense, la meilleure position pour vous sera, alors, la position allongée enroulée sur le côté, avec un coussin ou un traversin entre les jambes.
L'ostéopathe permet un traitement adapté de la cause de votre sciatique ; en qualité de thérapeute de première intention, il pourra si nécessaire vous réorienter vers un spécialiste permettant une prise en charge complémentaire.
Que faire ? Les étirements des muscles fessiers et notamment des rotateurs externes de hanche sont le plus souvent efficaces pour soulager cette fessalgie. Il est parfois nécessaire d'infiltrer des corticoïdes dans la zone musculaire où est comprimé le nerf sciatique.
Une maladie inflammatoire du rachis, telle que la spondylarthrite ankylosante ou le rhumatisme psoriasique ; Une infection au niveau de la colonne vertébrale, comme la maladie de Pott (tuberculose osseuse) ; Une tumeur ou des métastases au niveau de la colonne vertébrale ou à proximité.