L'angoisse de séparation est une étape normale du développement des enfants qui survient vers l'âge de 8 mois et se termine vers l'âge de 18 mois. Lors de cette période, votre bébé est rassuré par votre présence. C'est pourquoi il peut réagir lorsqu'il est séparé de vous.
Le traitement du trouble d'anxiété de séparation repose sur une thérapie comportementale au cours de laquelle des séparations régulières sont systématiquement imposées. Les au revoir doivent être aussi brefs que possible et la mère doit être entraînée à réagir aux protestations de façon neutre.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Si l'angoisse de séparation se manifeste la nuit, essayez de rassurer votre bébé. Lisez-lui une histoire, donnez-lui la tétée ou le biberon, faites-lui des câlins et instaurez cela comme un petit rituel avant de dormir. Partez lorsqu'il est encore éveillé pour qu'il s'habitue à s'endormir seul.
Les parents s'interrogent souvent pour savoir comment se traduit l'angoisse de la séparation. Les symptômes sont simples : le bébé va s'énerver (ou se mettre à pleurer) lorsque sa maman ou son papa le laisse avec quelqu'un d'autre ou le met dans son berceau.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
L'âge de 8 mois environ est à éviter car c'est une période sensible. L'enfant a du mal à gérer la séparation à ce moment-là. Vers 1 an, votre enfant vivra plus facilement votre absence, d'autant plus qu'il aura créé des liens avec son père, ses grands-parents, d'autres personnes que vous.
Lorsque bébé se réveille après 30 minutes de sieste, c'est qu'il est peut être soit trop fatigué lorsqu'il est couché, ou au contraire que la pression sommeil n'est pas tout à fait assez importante. Le noir complet va aider votre bébé à enchainer ses cycles, ses phases de sommeil lors de sa sieste.
Parler de tout cela, faire des petits jeux dans la journée (comme jouer à cache-cache, pour lui faire prendre conscience que même si le parent n'est pas là il n'est pas loin), bien expliquer ce qui va se passer. Garder des repères et des rituels, notamment au moment du coucher le soir dans sa chambre.
Prenez le temps d'effectuer une transition lorsque vous le confiez à quelqu'un ou que vous le laissez quelque part, rassurez-le en lui parlant. Utilisez éventuellement un objet de transition (son doudou, un foulard avec votre odeur…) Jouez à cache-cache (derrière vos mains ou un objet simple) !
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Il est reconnu, en moyenne, que le nourrisson ne se distingue pas complètement de sa mère avant l'âge de 6 à 8 mois, et cette primauté de la relation maternelle a pu être confirmée par toutes les études.
- Confiez votre enfant à une personne qu'il aime beaucoup et qu'il connaît bien. Évitez, dans la précipitation, de faire appel à un étranger. Si la nounou ou la mamie peut venir habiter chez vous, c'est encore mieux. Sinon, parlez-lui de l'endroit où il va, montrez-lui des photos de la maison qui va l'accueillir.
Passez le plus de temps possible avec votre enfant s'il est malade. Restez discrets. Si vous devez vous absenter, demandez par exemple à la personne qui va s'en occuper pendant votre absence de faire diversion avec un nouveau jouet, un miroir ou en l'emmenant prendre un bain.
Avant 18 mois, le cerveau d'un enfant n'est pas encore assez développé pour imaginer ce qu'il désire et pour trouver des stratégies pour l'obtenir. Un bébé ne fait donc pas un caprice lorsqu'il pleure pour être pris. Par ses pleurs, il exprime plutôt son besoin d'être rassuré.
En revanche, chez le nourrisson de 8 ou 9 mois, des angoisses ou manifestations d'inquiétude peuvent apparaître. L'enfant sera alors sujet à de fréquentes crises de larmes, principalement lorsque son père ou sa mère s'éloigne de son champ de vision ou qu'un visage étranger se penche sur son berceau.
Un bébé qui fait des caprices cherche donc à s'affirmer, tout simplement. En tant que parents, vous devez d'abord réagir avec patience et souplesse. L'objectif : rester zen, ne pas crier plus fort que lui, mais aussi transformer - quand cela vous est possible - cette négativité en quelque chose de positif.
Vers 3-4 mois, bébé peut apprendre à se relaxer, puis à s'endormir en solo. Quand votre bébé grandit, son système nerveux mûrit et il parvient doucement à s'isoler des stimulus extérieurs, à s'apaiser et donc s'endormir de façon autonome.
Ne pas intervenir d'emblée et le laisser un peu crier pour lui donner une chance de se rendormir seul. Au bout de 5 à 10 minutes selon l'intensité des cris allez le voir et câlinez le un peu puis reposez le. Au bout de quelques nuits, cela va aller mieux.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.