C'est donc plus tard, au XVIIIe siècle, que les Anglais ont importé chez nous cette coutume de s'embrasser sous une boule de gui le 31 décembre à minuit, afin de se placer sous de bons auspices et que l'année soit propice.
Dans le nord de l'Europe, il est d'usage de s'embrasser, à minuit, sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.
Aujourd'hui, l'usage veut que celui-ci soit accroché au-dessus d'une porte ou au plafond pour s'embrasser le soir du 31 décembre.
Attachez une petite botte de gui avec un beau ruban et accrochez-la au-dessus de la porte ou à une poutre au plafond, et celui ou celle qui se trouve dessous pourra être librement embrassé·e. Il suffit donc d'attendre le bon moment et de saisir sa chance.
Un symbole d'immortalité
Le gui était pour les Gaulois le symbole de l'immortalité. Une fois par an, au solstice d'hiver, le gui était vénéré chez les druides vêtus de blanc qui le coupaient avec une serpe d'or pour accomplir une fête solennelle sur un chêne, le plus sacré des arbres.
Accrochez un bouquet de gui à votre porte
La tradition de suspendre du gui à la porte du foyer, promesse de fertilité, vient des Celtes. De là l'expression "que le blé germe" est devenue "au gui de l'an neuf" pour se souhaiter la bonne année.
Pour garder vos branches de gui encore plus longtemps, vous pouvez les conserver dans l'eau froide et les petites brindilles dans de frigo.
C'est à nos ancêtres les Celtes que le gui doit sa bonne réputation et c'est plus ou moins par erreur qu'on leur attribue cette tradition qui consiste à s'embrasser sous une boule de gui.
Le gui peut être gardé accroché partout dans la maison toute l'année. La tradition veut que le gui protège la maison d'être brûlée ou frappée par la foudre. Le gui doit être remplacé tout les ans pendant le solstice d'hiver quand de nouveaux fruits sont arrivés.
Le gui, une promesse de bonheur pour l'année
Aujourd'hui, la symbolique est restée : s'embrasser sous le gui à la nouvelle année augure une longue et heureuse vie de couple pour deux amoureux.
Échanges passionnés des premiers temps de l'amour, nos effusions labiales s'espacent parfois avec les années. Pourtant, s'embrasser, c'est bon pour le moral mais aussi pour la santé, assurent les spécialistes.
Encore maintenant, on dit qu'un couple qui s'embrasse sous une couronne de gui au Nouvel An se mariera dans l'année. La légende perdure ! Pour les chrétiens, le houx, qui garde toujours des feuilles vertes, est un symbole d'immortalité. Les épines rappellent la couronne de Jésus et les boules rouges, le sang du Christ…
Couper les pieds de gui à ras
Il est important d'éliminer ce parasite dès les premières apparitions. Pour cela, couper le gui au ras de la branche, avec une serpe ou une serpette selon la taille de la touffe. Si les branches sont trop atteintes, mieux vaut les couper avec une scie d'élagage.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Le gui (Viscum album) appartient à la famille des Santalacées. On le trouve en Europe, en Asie et en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Les facteurs climatiques (disponibilité en eau, température, lumière). Le Gui nécessite chaleur et lumière pour se développer, c'est pourquoi on le rencontrera préférentiellement à la cime des arbres ; Les caractéristiques biologiques et génétiques des populations d'hôtes et de Gui.
Plante parasite, le gui s'installe dans de nombreux arbres de nos régions comme l'aubépine, le robinier, le saule pleureur, le pommier, le tilleul et surtout le peuplier. On le trouve moins fréquemment mais parfois sur le poirier, l'érable, le noisetier, le charme, le châtaignier ou encore le cerisier.
La plante devait rendre les récoltes plus abondantes et les femmes fécondes. Le gui faisait éloigner aussi le mauvais sort .
Cette plante porte-bonheur, incontournable des fêtes de fin d'année, est symbole de fertilité, de bon augure et d'abondance. Le gui, ou Viscum Album, pousse en boules à la cime des pommiers, poiriers, noisetiers, robiniers, tilleuls, saules, peupliers, entre autres feuillus.
Si l'on se réfère à la Bible, c'est pour échapper aux soldats d'Hérode que Marie et Joseph se sont cachés, avec l'enfant Jésus, dans un buisson de houx. C'est l'une des raisons pour lesquelles le houx ornerait nos maisons depuis fort longtemps. Il s'agit également d'un symbole de protection à Noël.
Il fleurit en mars–avril.
Tiges et feuilles sont de couleur vert-jaune, ce que confirme, parmi les innombrables noms populaires donnés au gui, celui de jaunet trouvé en Normandie.
Installez la composition de branchages
Au fond du vase, installez une couche de 4 cm environ de galets transparents. Remplissez votre vase d'eau. À l'intérieur, disposez les 5 branches de saule ou de noisetier tortueux de façon harmonieuse. Vérifiez la stabilité de l'ensemble, surtout si les branches sont longues.
Dans de nombreux pays, notamment ceux de l'Europe du Nord, le gui est symbole de prospérité et de longue vie. Il s'agit également d'un porte-bonheur qui symbolise les fêtes de Noël. En Amérique du Nord, la plante est liée à une tradition.