Le Parlement européen a voté, le 8 juin dernier pour interdire la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne à partir de 2035. Les véhicules d'occasion pourront continuer de rouler dans les endroits autorisés. C'est une décision historique pour l'avenir de la planète.
Union européenne : vers l'interdiction de voitures neuves à moteur thermique dès 2035. Le Parlement européen a voté récemment en faveur de l'interdiction, à partir de 2035, de la vente de véhicules neufs à moteur essence ou diesel.
Sont concernés par la vignette CRIT'air 5, uniquement les véhicules diesel et assimilés dont la première immatriculation est comprise entre le 1er juillet 1997 et le 31 décembre 2000 inclus. « D'ici 2025 ces véhicules auront près de 30 ans, le volume devrait se réduire ».
En outre, selon le rapport publié récemment par l'organisation EPM, 96% des nouveaux véhicules dans le monde seront dotés d'une connectivité intégrée, soit une multiplication par deux en 10 ans. La voiture de 2030 permettra la multiplication des interactions entre l'écosystème digital du véhicule et le vôtre.
Ce sont finalement les zones à faibles émissions, toujours plus nombreuses, qui risquent de poser le plus de problèmes aux utilisateurs français. Celle du Grand Paris, qui englobe la capitale et sa proche banlieue, prévoit ainsi l'interdiction de tous les véhicules essence et diesel à l'horizon 2030.
Le Parlement européen a voté, le 8 juin dernier pour interdire la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne à partir de 2035. Les véhicules d'occasion pourront continuer de rouler dans les endroits autorisés.
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience(loi n°2021-1104 du 22 août 2021) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
Pourquoi la fin des voitures essence et diesel ne signe pas la mort des moteurs thermiques. Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035. Mais ce n'est pas pour autant la mort des véhicules thermiques, pour plusieurs raisons. Explications.
Le GPL, ou Gaz de Pétrole Liquéfié, est apparu comme le carburant du futur : moins polluant que l'essence et le diesel, bénéficiant d'avantages fiscaux le rendant moins coûteux à la pompe, et enfin préservant mieux l'usure des moteurs.
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En réalité, si. Dans la mesure où ces véhicules proposent des consommations de carburant bien plus avantageuses que les véhicules à essence. Vous économiserez en moyenne, à puissance équivalente, environ 2 litres de carburant tous les 100 km, soit environ 3 euros au prix actuel du carburant.
À savoir : pour les véhicules de la catégorie Crit'Air 3 (moteurs diesel d'avant 2010, essence d'avant 2006), la Métropole du Grand Paris a repoussé au 1er juillet 2023 l'interdiction de rouler dans la ZFE-m délimitée par l'A86.
Un budget carburant plus réduit
Moins de consommation, donc moins de dépenses : votre budget carburant sera positivement impacté. Le moteur diesel, que les motoristes ont beaucoup fait progresser, est également plus sobre et plus performant. Cela permet notamment de ne pas polluer autant qu'on pourrait le croire.
L'acte est historique. Le Parlement européen a voté la fin du moteur thermique en 2035. Cela signifie que la vente de véhicules neufs essence, diesel ou encore hybrides et hybrides rechargeables ne sera plus autorisée sur le sol européen à cette date.
Les futurs e-3008, e-308 e-c3 et e-DS4 devraient pointer leur nez en 2022. L'ensemble de ces modèles est équipé d'une motorisation électrique comprise entre 110 et 136ch. Renault propose actuellement sa voiture Renault Zoé version restylée comme premier prix, qui devrait disparaitre d'ici 2024.
Les véhicules à essence et diesel pourront quoiqu'il arrive toujours rouler dans l'UE après 2035. La loi concerne seulement la vente de véhicules neufs. L'Europe sera le premier marché majeur à basculer devant la Chine et les États-Unis, mais la Norvège a déjà fixé une date butoir en 2025 et Israël en 2030.
Il est donc toujours possible que l'essence reste l'énergie la plus adaptée à votre usage en 2022, surtout que les motorisations au sans-plomb font preuve d'une grande polyvalence.
La raison pour laquelle l'hydrogène est inefficace est due au processus de transfert d'énergie nécessaire pour alimenter une voiture. C'est ce qu'on appelle parfois la transition du vecteur énergétique.
Un coût nettement trop élevé
C'est un des principaux freins pour ne pas acheter une voiture électrique… le prix. Il constitue toujours un frein à l'achat des voitures électriques. Le coût d'un véhicule électrique est considéré comme plus élevé que son équivalent en moteur thermique.
La France identifie aussi le GNV comme un axe primordial dans la transition énergétique pour la croissance verte et se fixe les objectifs suivants : 10% de gaz renouvelable en 2030.
Il n'y a donc aucun risque à acheter une voiture essence neuve en 2022, si ce n'est à faire exploser votre budget carburant si vous venez de lâcher une voiture diesel. Un paramètre à prendre en compte pour bien calculer votre budget.
La restriction de circulation aux véhicules Crit'air 2 (c'est-à-dire notamment aux véhicules diesel) au 1er janvier 2024 et plus aucun Parisien exposé à des dépassements des valeurs limites européennes. 100% de véhicules propres d'ici 2030 et le respect des valeurs guides de l'OMS pour tous les polluants.
Résultat : il ne va pas être si facile de traverser la France avec par exemple une voiture particulière diesel Crit'Air 4 en 2022 : interdite de circulation dans Paris et le Grand Paris, autorisée à Lyon, Reims, Strasbourg… mais attention, pas à Rouen, à partir du 1er septembre 2022 !
Le diesel résiste, mais chute inexorablement
La part des voitures diesel dans les nouvelles immatriculations n'était que de 19,6 % en 2021, en 2020 elle était de 27,9 %, soit une baisse de 30 % par rapport à 2020.