Un liquide clair s'écoule du nez, de la bouche ou des oreilles, ou du sang s'écoule des oreilles. Votre enfant vomit. Il n'arrive pas bouger son cou, vous sentez que sa nuque est raide. Il a un comportement anormal, il semble ralenti, perdu, somnolent ou au contraire plus agité que d'habitude.
Dans les 24 à 48 heures suivant le trauma. Consultez un médecin rapidement ou rendez-vous à l'urgence si votre enfant présente : Une diminution de l'état de conscience, il est difficile à réveiller. Des convulsions, des tremblements incontrôlés.
Les symptômes sont notamment un mal de tête persistant, de la somnolence, de la confusion, des troubles de la mémoire, une paralysie du côté opposé du corps, des troubles de la parole ou du langage et d'autres symptômes qui dépendent de la région cérébrale lésée.
Le premier signe à surveiller est la perte de connaissance et la somnolence. La victime ne doit pas entrer dans le coma; c'est pourquoi, on recommande aux proches de le réveiller toutes les 2 à 4 heures, surtout si la victime a eu une perte de connaissance brève après l'accident.
L'examen clinique : des maux de tête intenses ou persistants, une perte de connaissance, des vomissements répétés, l'apparition d'une paralysie, des convulsions, sont des signes de gravité.
Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale causée par un choc qui peut perturber le fonctionnement du cerveau. Les maux de tête, la difficulté à se concentrer, les pertes de mémoire, la sensibilité à la lumière et les problèmes d'équilibre ou de coordination sont au nombre des symptômes.
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
En règle générale, les ecchymoses et les hématomes sont bénins. Ils guérissent spontanément en quelques semaines maximum (les ecchymoses régressent plus vite que les hématomes). La couleur de la peau passe, successivement, du rouge foncé au noir en 48 à 72 heures.
L'installation d'un éclairage suffisant, de barres d'appui, de sanitaires ergonomiques, de dispositifs antidérapants, etc. La mise en place de la téléassistance avec détecteur de chute, qui permet d'alerter les secours même si la personne est inconsciente ou seule chez elle.
Plus généralement, on entend par syndrome post-chute un ensemble de troubles psychologiques de l'équilibre et de la marche observés après une chute. Ce syndrome apparaît chez environ 15-20% des patients victimes d'une chute.
Comme à tout âge, tomber peut entraîner des contusions, des plaies ou des ecchymoses ("bleus"), mais également des luxations (une articulation se déboîte) ou des fractures, en particulier une fracture du col du fémur.
Après la chute, prenez quelques instants pour étudier la situation et votre état. Si vous êtes tombé(e), la première chose à faire est de prendre quelques minutes pour vous remettre de vos émotions. Restez calme et respirez profondément afin de vous détendre. Cela vous évitera d'agir dans la précipitation.
Un hématome sous-dural est une collection sanguine (le plus souvent post-traumatique) localisée entre la dure mère et le cerveau.
En cas d'hémorragie interne, le saignement a lieu à l'intérieur du corps, dans un organe ou une cavité. Elle n'est donc pas visible (contrairement à un hématome cutané par exemple), sauf si elle devient externalisée, quand le sang s'écoule par un orifice naturel tel que le nez ou la bouche.
Les signes d'une hémorragie sont divers en fonction de la gravité : perte importante de sang, pâleur, sueurs froides, accélération de la fréquence cardiaque. Ces saignements peuvent provoquer une sensation de soif et de langue sèche et une chute de tension responsable de malaises.
Les chocs ou les chutes sur la tête sont des accidents relativement fréquents, heureusement le plus souvent sans conséquence.
Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.
2) L'après traumatisme
L'hématome est ensuite douloureux lors de la mobilisation ou si on le touche ». Si l'enfant ne se calme pas au bout de 10-15 minutes, cela peut être signe d'une forme plus grave telle une fracture, ou autre, selon la localisation de l'hématome. Il est alors conseillé d'appeler le SAMU.
Après un choc à la tête (ou après un processus d'accélération-décélération brutale type « coup du lapin ») on parle de traumatisme crânien léger (TCL) quand certains signes sont en faveur d' un ébranlement discret mais réel du cerveau.
Un repos et un traitement des symptômes peuvent aider à cette normalisation. Dans 20% des cas, les troubles persistent au-delà d'un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.