Les prélèvements sociaux sont prélevés tous les ans, lors de l'inscription en compte des produits (également dénommés intérêts) le 31 décembre. Ils sont calculés sur les intérêts acquis et constatés.
Depuis l'instauration du prélèvement à la source, les prélèvements sociaux sur les revenus d'activité et du patrimoine sont effectués de manière automatique sous forme d'acomptes mensuels. La plupart des revenus de placement sont également prélevés directement.
Les intérêts générés par les contrats sont soumis aux prélèvements sociaux chaque année, au moment de leur inscription en compte (en général, en décembre).
Les intérêts des assurances-vie sont soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS et prélèvement de solidarité). Depuis le 1er janvier 2018, cela représente une taxe de 17,2%. Quand payer les prélèvements sociaux d'une assurance-vie ? Les prélèvements sociaux sont prélevés chaque année pour les fonds en euro.
Les prélèvements sociaux en assurance vie
Comme tous les revenus du capital, les produits (intérêts) des contrats d'assurance vie sont soumis aux prélèvements sociaux. Le montant des prélèvements sociaux en vigueur au 1er janvier 2019 est de 17.2%.
Les prélèvements sociaux sur les gains d'assurance vie se décomposent en trois taxes distinctes : la CSG (contribution sociale généralisée) au taux de 9,2 % ; la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) au taux de 0,5 % ; et le prélèvement de solidarité au taux de 7,5 %.
Sont exonérés des prélèvements sociaux : les pensionnés dont le revenu fiscal de référence est inférieur au seuil d'assujettissement (cf barèmes ci-dessous) les retraités titulaires d'un avantage non contributif (ASI, ASPA, Allocation supplémentaire…).
La flat tax uniformise la fiscalité de l'assurance vie. Les intérêts sont soumis à un prélèvement de 12,8% et aux prélèvements sociaux à 17,2%. Pour les contrats de plus de 8 ans, le taux avantageux de 7,5% est toujours applicable à condition que les encours détenus par l'assuré soient inférieurs à 150 000 €.
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
La fiscalité de l'assurance vie après 8 ans
Lorsque votre contrat atteint 8 ans ou plus, vous bénéficiez d'un abattement fiscal annuel de plusieurs milliers d'euros sur l'ensemble des produits de votre contrat. Cet abattement s'élève à : 4 600€ pour une personne seule, et 9 200€ pour un couple.
les sommes issues de primes versées à partir du 13 octobre 1998 bénéficient d'une exonération de 152 500 € (par bénéficiaire). La fraction de la part de chaque bénéficiaire excédant ces 152 500 € est soumise à un prélèvement (effectué par l'établissement financier) de : 20% pour les 700 000 premiers euros.
En cas de retrait entre 4 et 8 ans, les sommes versées avant le 27 septembre 2017 peuvent être imposées au choix, selon 2 possibilités : l'imposition au barème progressif + prélèvements sociaux, ou un prélèvement forfaitaire libératoire de 15%, et 17,2% de prélèvements sociaux, soit un taux global de 32,2%.
Qu'est-ce qu'un « abattement » sur son assurance vie ? Un abattement est une déduction fiscale accordée pour diminuer l'assiette qui sert à calculer le montant de l'impôt. En matière d'assurance vie, l'administration fiscale accorde sous conditions des abattements forfaitaires.
Les prélèvements sociaux s'appliquent sur vos revenus du patrimoine et de placements : contribution sociale généralisée (CSG), contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), prélèvement social, contribution additionnelle, prélèvement de solidarité. Certains revenus en sont cependant exonérés.
Qui paie les prélèvements sociaux ? Toutes les personnes domiciliées en France et qui perçoivent certains revenus doivent payer les prélèvements sociaux : revenus d'activité et de remplacement ; revenus du patrimoine et de placement.
Certains revenus du patrimoine et de placements sont exonérés de prélèvements sociaux, notamment les livrets défiscalisés : intérêts de livret A, LEP (livret d'épargne populaire), LDD (livret de développement durable), livret jeune, livret d'épargne-entreprise.
La déclaration au notaire des contrats d'assurance vie n'est pas obligatoire en cas de succession. Selon le Code des assurances (article L132-12), le capital ou la rente versé lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire désigné ne fait pas partie de la succession de l'assuré.
L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).
Les contrats inférieurs à 152 500 € dont les cotisations ont été versées avant le soixante-dixième anniversaire de l'assuré, sont exonérés de droits de succession. Au-delà, un prélèvement est dû par chaque bénéficiaire lorsque la part de capital décès qui lui revient excède 152 500 €.
En effet, si vous avez ouvert un contrat d'assurance-vie avant 1983 et que son capital est inférieur à 150 000€, les primes versées à partir du 10 octobre 2019 seront imposables au taux de 24.7%, qui comprend 7.5% d'imposition et 17.2% de prélèvements sociaux.
Après 8 ans, l'assurance vie devient encore plus intéressante, car vous bénéficierez d'un abattement fiscal annuel de 4 600 € (ou de 9200 € pour un couple). Seule la part des intérêts dépassant ce montant seront taxés, en l'espèce, à 7,5 % si vous optez pour le PFL.
Les prélèvements sociaux représentent les contributions de solidarité que les contribuables versent au titre des allocations familiales, fonds de solidarité vieillesse, assurance maladie et pour le remboursement de la dette sociale.
Par exemple, en 2022, vous serez donc exonéré de CSG sur votre pension de retraite si votre Revenu fiscal de Référence 2020 ne dépasse pas le plafond de 11 431 euros si vous êtes seul sans enfant (1 part) ou de 17 535 euros si vous êtes en couple sans enfant (2 parts).
Un acompte mensuel ou trimestriel
L'acompte de prélèvements sociaux ainsi calculé sera divisé par 12 en cas de paiement mensuel, et par 4 en cas d'option pour un paiement trimestriel. Son montant s'ajoutera à l'acompte d'impôt calculé sur la même base, mais au taux du prélèvement à la source de votre foyer fiscal.
Par défaut les intérêts sont soumis au barème progressif de l'Impôt sur le Revenu (IR) ou sur option à un Prélèvement Forfaitaire Libératoire (PFL) qui évolue selon l'ancienneté du contrat : 35% avant 4 ans, 15% entre 4 et 8 ans et 7,5% après 8 ans.