Le somnambulisme survient pendant le premier tiers du cycle de sommeil, juste après une phase de sommeil très profond (généralement après 1 à 3 heures de sommeil). Pendant la phase de somnambulisme, le sujet est dans un état de conscience situé entre le sommeil et la veille.
Le somnambulisme peut survenir dès l'âge de la marche mais il se voit surtout entre 7 et 12 ans et il disparaît après la puberté. Dans la majorité des cas (60 à 80%) d'autres membres de la famille sont également somnambules.
Ça concerne les petits et les grands : généralement les épisodes de somnambulisme surviennent entre 6 et 10 ans, et/ou peuvent surgir (ou resurgir) plus fréquemment à l'adolescence. Certains adultes sont également concernés par ce trouble.
Le patient somnambulique n'a généralement aucun souvenir de ces épisodes. Par ailleurs, un éveil durant un épisode somnambulique peut entraîner confusions et souvenirs vagues.
"On suspecte un somnambulisme quand la personne la nuit s'assoit dans son lit, se lève, déambule, manipule les objets, parle toute seule (voire répond aux questions), les yeux ouverts, comme si elle était éveillée ; mais en même temps, certains éléments indiquent qu'elle n'est pas tout à fait réveillée : confusion, ...
L'énurésie (mictions involontaires) ; La somniloquie (le fait de parler pendant son sommeil) ; Le bruxisme (grincement des dents pendant le sommeil lent léger) ; Les troubles alimentaires nocturnes (somnambulisme orienté vers l'ingestion de boissons ou d'aliments).
Il peut parler, s'asseoir sur le lit et même conduire une voiture. Toutefois, la posture d'un somnambule est bien différente de ce qu'on peut s'imaginer.
La sexsomnie rappelle le somnambulisme. Les personnes qui en souffrent semblent être éveillées, et entreprennent un acte sexuel alors qu'elles sont encore endormies.
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation.
Un épisode de somnambulisme peut se résumer à s'asseoir dans son lit, manipuler les couvertures, balayer la pièce d'un regard absent, puis simplement se recoucher et se rendormir. L'agissement le plus fréquemment rapporté est celui de l'enfant qui sort de son lit et se promène lentement dans la pièce.
Faut-il réveiller les somnambules ? Ainsi, réveiller un somnambule équivaut à peu de choses près à réveiller une personne en plein rêve. Cela ne représente intrinsèquement aucun risque ni d'ordre cardiaque ni d'ordre neurologique.
Parce que le sexe fait bâiller ? Mais oui. Chez certaines espèces animales, comme l'hippopotame ou le macaque, le mâle dominant bâille plusieurs fois bruyamment avant de s'accoupler. Chez l'humain, des études montrent que des bâillements accompagnés d'étirements sont une expression de désir sexuel pour la femme.
L'agitation nocturne peut avoir une origine psychologique et être liée à une anxiété, des angoisses ou un traumatisme (accident, agression...), ce qui va favoriser le déclenchement de rêves agités ou de cauchemars. La personne qui cauchemarde peut alors se réveiller en pleine nuit et avoir du mal à se rendormir.
Et si le somnambulisme était génétique? Il semblerait en tout cas qu'un enfant a trois fois plus de chances de devenir somnambule si un de ses parents l'est, et sept fois plus de chances si ses deux parents ont souffert de ce trouble du sommeil.
Le somnambulisme peut disparaître spontanément. Le premier traitement reste la sécurisation en rendant inaccessible les lieux dangereux de la maison. Si votre enfant est somnambule, il faut éviter les lits superposés. On va ensuite pouvoir le soigner en agissant sur la qualité du sommeil.
Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
Les girafes ne bâillent jamais.
Contractez les muscles à l'arrière de votre gorge.
Ces muscles se contractent naturellement un peu quand vous bâillez. Les contracter peut stimuler votre corps à former un vrai bâillement. Votre cerveau fera le lien entre la sensation de ces muscles en train de se contracter et le fait de bâiller.
"Quand le bâillement devient excessif et se répète à l'envi, il peut signaler une dette de sommeil, voire un syndrome d'apnée du sommeil", indique le spécialiste. "Le bâillement peut aussi accompagner une migraine, un AVC, une hypertension intracrânienne, parfois une tumeur au cerveau.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
C'est d'ailleurs assez déroutant : les somnambules ont les yeux ouverts et le regard absent. Le somnambulisme touche jusque 1 enfant sur 4, surtout les garçons, et disparaît souvent par la suite.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
C'est relativement rare, mais ça arrive. C'est pour cela que quand une personne est sujette au somnambulisme, il faut se méfier des fenêtres ouvertes, et des meubles sous les fenêtres qui permettent de les franchir facilement.
Actuellement toutes les causes du somnambulisme ne sont pas encore identifiées. La principale serait la cause héréditaire. Par ailleurs, lorsqu'un enfant arrête la sieste, des parasomnies peuvent apparaître lorsque l'enfant se réhabitue à une nouvelle structure de sommeil. Le stress peut également contribuer.