Il est le signe d'un mal-être profond qui peut nécessiter une aide extérieure. Un comportement violent peut aussi dénoter certaines lacunes au niveau des perceptions morales ou de l'acceptation des limites. Il est urgent d'agir avant qu'il ne devienne un danger pour lui-même et les autres.
Si votre adolescent est violent envers vous, demandez immédiatement de l'aide. Appelez un ami, un parent ou la police si nécessaire. Cela ne signifie pas que vous n'aimez pas votre enfant, mais votre sécurité et celle de votre famille doivent toujours passer en premier.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Se rapprocher de lui, le rassurer, lui montrer que vous êtes présents et à l'écoute suffisent parfois à l'apaiser et à faire cesser les violences. Si votre enfant refuse le dialogue, expliquez-lui que vous ne pouvez pas le laisser dans cette situation et que vous devez vous faire aider.
Les réactions agressives de votre ado expriment des frustrations, des malaises, des souffrances et des blessures qui doivent être traités en fonction de leurs origines, afin que cela soit approprié et efficace. L'agression peut aussi être un masque de l'insécurité que ressent l'adolescent.
S'il l'estime nécessaire, il vous aiguillera vers un pédopsychiatre. Il ne faut pas banaliser le comportement d'un enfant violent mais, bien au contraire, l'aider à sortir de sa souffrance.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Il a envie de prendre des risques, de s'opposer à l'autorité parentale et à la fois besoin de leur amour et de leur protection. Lorsqu'il n'a pas confiance en lui, il va chercher sa place et ne pas toujours trouver la bonne distance avec ses copains ou trouver la bonne attitude vis-à-vis de ses parents.
Il conteste votre autorité : le responsabiliser
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.
Ainsi, quand les insultes ont fusé, au lieu de demander à votre adolescent d'exprimer un profond remords, dites-lui : “Comment as-tu pu me faire une chose pareille ?”
Proposez votre aide
Demander à son ado s'il a besoin d'aide plutôt que de lui donner des conseils est un moyen de ne pas bloquer la discussion. Parfois, il ou elle vous répondra : « non, j'ai juste besoin de me défouler », et vous saurez que tout ce dont ils ont besoin est de l'écoute.
Le fait qu'un ado rejette ses parents est tout à fait normal. L'adolescence est une période où le jeune ressent le besoin de se distinguer de ses parents pour devenir un individu à part entière. Si le comportement de votre enfant vous agace, prenez du recul, et rappelez-vous que cela fait partie de son développement.
L'adolescence peut être une période troublée. Le jeune, en manque de repères dans un corps qu'il a parfois du mal à reconnaître, recherche son identité. La difficulté vient aussi du fait que tout se joue, dans un rapport, pas toujours facile, à l'autorité parentale.
On dit d'un adolescent qu'il est difficile, d'abord parce que les structures classiques proposées sont en échec face à lui. Il n'est pas, lui, « personnellement difficile », mais il est difficile pour tous les autres de le comprendre, de lui donner une place, de s'occuper de lui.
Il faut sortir de ses positions d'escalade, laisser l'enfant gérer ses émotions seul le plus possible, l'isoler si possible. Il vaut mieux un enfant qu'on va mettre dans sa chambre en disant : « quand tu seras calmé, je serai là » que de s'énerver dessus, physiquement ou verbalement.
Les symptômes du trouble oppositionnel avec provocation comprennent la colère ou l'irritabilité, la tendance à argumenter ou à défier et la malveillance. Les symptômes du trouble des conduites comportent l'attaque d'êtres humains et d'animaux, le vandalisme, le mensonge et le viol intentionnel du règlement.
Symptômes physiques et psychosomatiques :
– Hématome, Griffures, Brulures, Morsures, Fractures – Maux de ventre, vomissement – Fatigue – Maux de tête – Eruptions cutanées – Plaies, Lésions Des changements comportementaux et émotionnels peuvent questionner par rapport à l'âge chronologique ou développemental.