Le plus souvent, l'incontinence masculine est liée à une hyperactivité de la vessie induite par une hypertrophie de la prostate. Avec l'âge, la prostate a tendance à grossir, ce qui peut bloquer la vessie et gêner l'évacuation d'urine.
L'incontinence urinaire correspond à la perte involontaire d'urine. Contrairement à la femme, l'incontinence urinaire de l'homme est le plus souvent iatrogène, c'est à dire qu'elle est une conséquence d'un traitement médical ou chirurgical.
Les causes de l'incontinence urinaire d'effort
en cas de prolapsus génital chez la femme ; après une chirurgie de la prostate pour adénome de la prostate ou cancer de la prostate chez l'homme ; après toute intervention chirurgicale de l' abdomen ou du petit bassin.
Elle résulte d'un trop-plein d'urine dans la vessie. Celle-ci peut alors laisser s'échapper de l'urine de façon incontrôlée. Ce trop-plein peut s'expliquer par un obstacle à la vidange de la vessie, par exemple, en conséquence d'un trouble de la prostate, la principale cause de ce type d'incontinence chez l'homme.
Elle résulte souvent d'un passage marqué par la constipation, d'où un rectum plein ; active (ou parfois motrice), elle relève d'un besoin impérieux, la personne est consciente de l'urgenturie des selles qui doivent s'évacuer mais n'a pas le temps de se rendre aux toilettes.
L'obstruction prostatique provoque des envies soudaines et répétées d'uriner, ainsi que des faibles jets d'urine et des fuites quelques secondes après la miction. L'incontinence masculine peut aussi faire suite à l'ablation de la prostate, ou à toute autre pathologie touchant la prostate, l'urètre ou la vessie.
La rééducation périnéo-sphinctérienne est le traitement initial des incontinences urinaires d'effort. Elle nécessite la coopération du patient pour obtenir de bons résultats. Réalisée par un kinésithérapeute ou une sage-femme après un accouchement, elle permet d'améliorer les symptômes dans de nombreux cas.
Les traitements de l'incontinence urinaire mettent en œuvre des techniques de rééducation du périnée et des muscles de la vessie, mais aussi des techniques comportementales pour mieux gérer ses envies d'uriner. Parfois, le médecin prescrit des médicaments en application locale, par voie orale ou en injections.
Certains médicaments permettent de réduire les contractions de la vessie. Ils sont donc utiles en cas d'incontinence urinaire d'urgence : l'oxybutynine (Oxybutynin® et Ditropan®, par exemple), le flavoxate (Urispas®) et la toltérodine (Detrol®).
Le stress et l'anxiété en cause
Elles présentent en premier lieu un besoin trop fréquent d'uriner. Ces personnes ressentent la moindre tension de la vessie et dès qu'elle se remplit, la tension devient insupportable. Elles perçoivent cela comme un besoin pressant d'uriner alors que la vessie n'est pas pleine.
Ce muscle se situe entre l'anus et les parties génitales. Lorsque vous allez aux toilettes, les muscles sont détendus. Au contraire, quand vous toussez ou pratiquez un effort, ils se contractent pour éviter que vous perdiez quelques gouttes d'urine.
Les symptômes de l'incontinence urinaire sont des fuites d'urines au moment de l'effort, des pertes conscientes d'urine, des envies soudaines, etc.
Il y a au moins deux bonnes raisons d'évoquer d'éventuels problèmes d'urgenturie avec son médecin. D'abord, l'urgenturie peut être le signe d'alerte d'une autre maladie: hypertrophie bénigne de la prostate, cystite, calcul vésical, polypes dans la vessie, voire cancer.
Le syndrome du paillasson est un véritable besoin urgent d'uriner, mais c'est un réflexe physique qui dépend d'un signal (appelé stimulus) déclenchant l'envie de faire pipi. Il s'agit d'un événement, comme tourner la clé dans la serrure, que votre cerveau a associé à l'envie d'uriner (malgré vous).
Lorsque vous n'arrivez pas à retenir l'urine, plusieurs causes peuvent être à la base. Ces causes sont réparties en différents types de perte urinaire. On peut faire une distinction entre l'incontinence de stress, l'incontinence d'urgence, l'incontinence de débordement et l'incontinence fonctionnelle.
L'infusion de thym, par exemple, est populaire pour son caractère antibactérien. Infusez quelques branches de thym dans de l'eau frémissante pendant une dizaine de minutes, puis filtrez tout ça pour ensuite boire votre nouvelle concoction.
Selon le site WebMD, on considère qu'il est normal d'aller vider sa vessie entre quatre et huit fois par période de 24 heures. Certains facteurs peuvent toutefois influer sur ces chiffres: une trop grande absorption de liquide, par exemple, va de toute évidence vous pousser à aller plus fréquemment aux toilettes.
Les cause de ce types d'incontinence sont toutes les maladies pouvant créer une inflammation de la vessie et donc des contractions involontaires : Les infections urinaires ou prostatites : ce sont les plus courantes.
La polyurie n'est pas un symptôme à prendre à la légère : elle peut être le signe de pathologies potentiellement graves et entrainer, si elle n'est pas correctement prise en charge, une déshydratation rapide.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Le ténesme correspond à une tension ressentie au niveau de la vessie ou de l'anus, qui provoque une impression constante d'un besoin d'uriner ou d'aller à la selle. Cette contracture douloureuse des sphincters est un symptôme associé à différentes maladies.
Les fuites urinaires ont différentes origines
Dans 50 % des cas, l'incontinence survient lors d'un effort exerçant une pression sur l'abdomen (lorsque l'on court, tousse, éternue, rit...). On parle d'incontinence d'effort. Dans 22 % des cas, il s'agit d'une hyperactivité de la vessie, avec envies urgentes d'uriner.