Elle a été énoncée par Nicolas Boileau comme ceci (en alexandrins) : « Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli. Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. »
Le développement de la pièce classique doit obéir au principe d'unité défini par Boileau (Art poétique, 1674) : «Qu'en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli».
D'abord tacites, ces règles, connues sous le nom de règles des trois unités, furent formulées explicitement par l'abbé d'Aubignac et avant lui par l'érudit italien Jules César Scaliger et furent préconisées en 1630 dans la Lettre sur l'art dramatique de Jean Chapelain, conseiller du cardinal Richelieu.
La règle des trois unités : temps, lieu, action.
Au théâtre, la règle de vraisemblance impose aux auteurs de donner une impression de vérité car les spectateurs ne peuvent pas se sentir concernés par une pièce de théâtre si elle ne reflète pas assez la réalité. L'histoire doit donc être crédible.
La bienséance est une conduite sociale conforme aux usages. Ce terme littéraire désigne un ensemble de règles de savoir-vivre. La bienséance change en fonction des lieux, époques et sociétés. Exemple : La bienséance veut qu'un homme soit galant envers les femmes.
Dans le théâtre antique, indication donnée à un acteur par l'auteur sur son manuscrit. Le terme « didascalie », plus précis que celui d'« indication scénique », comprend tout ce qui n'est pas prononcé par les personnages dans une œuvre théâtrale, y compris leur nom en tête des répliques.
Le théâtre classique français désigne la période dans l'histoire du théâtre français influencée par le classicisme : il survient en France au XVIIe siècle. Il s'illustre par 3 noms célèbres : Pierre Corneille, Jean Racine et Molière. Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. »
Tirée des commentaires italiens de la Poétique (VII) d'Aristote, cette règle s'est imposée dans le théâtre classique. Ces unités cherchent à réduire au maximum l'écart entre le lieu et le temps de l'action dramatique d'une part, et le cadre et la durée de l'action représentée sur scène d'autre part.
L'unité de ton : C'est le choix du vocabulaire et le style au théâtre, il permet de maintenir une séparation des genres par exemple entre une pièce de théâtre tragique ou une comédie.
La tragédie classique est composée de cinq actes (séparés par des entractes), et le nombre de scènes par acte varie. La tragédie classique a ses régles strictes, dont la fameuse règle des trois unités (un seul fait accompli, dans un seul lieu, à l'intérieur d'une même journée).
La catharsis est alors, selon les auteurs, pensée soit comme une « purgation », soit comme une « purification ». Traduit par « purgation », le mot fait référence à la façon dont l'âme est débarrassée de ses émotions excessives par le spectacle.
Il est vrai que Le Cid contient des éléments caractéristiques de la tragédie : un héros noble, un obstacle, et un amour contrarié voire impossible. Mais la résolution de la pièce est digne d'une comédie. Il s'agit d'une fin heureuse, qui plus est, d'un mariage, thème typique pour un dénouement de comédie.
La scène d'exposition est le nom de la première scène d'une pièce de théâtre. Elle vise à plonger le spectateur in medias res, c'est-à-dire directement dans l'action, en lui exposant rapidement les personnages principaux et les enjeux de l'intrigue à venir.
Fin des comédies-ballets[modifier | modifier le wikicode]
Lully abuse de son pouvoir et interdit la plupart des comédies-ballets. Ce nouveau spectacle à la mode devient l'opéra, qui mêle aussi musique, texte parlé et chanté et ballet.
L'exposition et le dénouement sont deux moments-clés de la pièce. L'exposition présente l'intrigue tandis que le dénouement en donne à voir l'issue.
Définition "indication scénique"
Indication scénique de l'auteur, qui accompagne le texte d'une œuvre théâtrale.
Les didascalies renseignent sur les déplacements des personnages, leurs intonations, leurs gestes, leurs regards. Elles apparaissent en italique, dans le texte (exemple 1) ou après le nom du personnage qui va donner la réplique (exemple 2).
Il y a d'abord les priorités ; un homme salue une femme en premier. Une seconde règle donne la priorité à l'âge, puis une troisième, qui supplante la précédente, à la hiérarchie. Seule la personne saluée donne la main ou non.
Pour se présenter, on utilisera son nom : "Je suis Juliette Dupont". "La politesse consiste à se minimiser devant les autres. Culturellement, on s'élève en se rabaissant." En revanche, il convient de répondre "bonjour Madame" sans répéter le nom.
Manquer de tact
Le fait de mal parler aux autres, être maladroit dans sa façon de faire, même dans ses propos, demeure un très gros facteur, et peut ainsi énormément porter préjudice à l'individu concerné.