L'aliénation parentale est un problème rencontré par de nombreuses familles lors de séparations conflictuelles. Il s'agit d'un processus par lequel l'un des parents, appelé parent aliénant, manipule et influence l'enfant pour qu'il rejette l'autre parent, nommé parent aliéné.
L'aliénation parentale se décrit comme un phénomène dans lequel un des parents se livre à des comportements aliénants, influençant l'esprit de l'enfant afin de favoriser chez lui le rejet injustifié et la désaffection à l'égard de l'autre parent.
« Le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende ». Le syndrome d'aliénation parentale est difficile à démontrer, voire à être accepté par nos juridictions.
Il est impératif de porter plainte contre le parent aliénant. Cette démarche permet non seulement de faire valoir ses droits, mais aussi de mettre en lumière les agissements du parent aliénant, ce qui peut influencer favorablement les décisions judiciaires à venir.
Publications mettant en scène le parent aliénant critiquant ouvertement l'autre parent ou jouant la victime; Partages d'articles ou de vidéos incitant à la haine envers le parent aliéné.
Tout comme un parent ne peut empêcher son enfant de voir l'autre parent, il ne peut pas non plus l'empêcher de communiquer avec. Ici aussi, le parent peut tout de même agir de la sorte afin de protéger son enfant, s'il y a un danger physique ou psychologique pour ce dernier.
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
Il peut être compliqué de repérer si un enfant est victime de négligence parentale. Plusieurs indices amènent à se questionner : l'enfant peut manquer d'hygiène, sembler avoir toujours faim, porter des vêtements inappropriés pour la saison, avoir du retard (de croissance, de langage, …), etc.
Pour Karl Marx, les causes de l'aliénation que sont le travail, l'argent, l'Etat (aliénation par le mythe des "citoyens" égaux), la religion (aliénation morale) doivent être détruites.
Le trouble d'aliénation parentale peut être favorisé par un ou plusieurs des facteurs suivants qui renvoient à l'enfant lui-même : le désir de réduire un conflit de loyauté; le désir de réparer le parent “endommagé”; le désir de réunifier le couple parental; des aspects de la personnalité ou du tempérament de l'enfant.
Voici quelques exemples de comportements chez le parent : Parler en mal de l'autre parent de façon générale. Limiter les contacts entre l'autre parent et l'enfant ou interférer dans les contacts. Se fâcher lorsque l'enfant parle de l'autre parent de manière positive.
Pour priver un parent de l'exercice de son autorité parentale, une « demande en déchéance de l'autorité parentale » est présentée à un juge. Cette demande doit démontrer : qu'il existe un motif grave qui justifie d'enlever partiellement ou totalement l'autorité parentale du parent; et.
Lorsqu'un parent se désintéresse complètement de son enfant, qu'il refuse de contribuer à ses besoins tant affectifs qu'en ce qui concerne ses besoins alimentaires ou qu'il ne voit plus ce dernier depuis plusieurs années, ce parent peut être déchu de son autorité parentale.
Pour demander la garde exclusive des enfants, il faut saisir le juge aux affaires familiales (JAF) qui va statuer en fonction de l'intérêt des enfants. Le juge va prendre en compte plusieurs critères, tels que : L'âge et le degré de maturité des enfants. Les liens affectifs des enfants avec chaque parent.
Vous pouvez faire une demande devant le tribunal judiciaire si : le parent désigné met manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de son ou ses enfants.
Si votre enfant refuse d'aller chez son père, ce dernier sera en droit de porter plainte contre vous pour non-présentation d'enfant. La non-présentation d'enfant constitue un délit pénal. Au maximum, vous pourriez être condamnée à une peine d'un an d'emprisonnement et à 15 000 euros d'amende (Code pénal, art....
Le refus du droit de visite est un délit. Bien qu'il soit interdit de refuser un droit de visite, dans les faits cela arrive fréquemment. Si le dialogue avec l'autre parent n'est pas possible ou n'améliore pas la situation, il faut saisir le JAF. Il s'agit de la non-représentation d'enfant.
Restez toujours clair et simple, parlez de vos enfants et de votre capacité à les accueillir et les élever. Ne vous laissez pas entraîner dans les querelles liées à la séparation lors de l'audience. Recentrez toujours sur les enfants, et comment vous ferez pour les préserver du conflit.