Vivre un traumatisme… et souffrir d'un stress incontrôlable lorsque l'élément menaçant refait surface des jours, des mois voire des années plus tard. Des chercheurs américains se sont penchés sur ce processus de la mémoire. Ils prouvent à quel point la peur peut contrôler les réactions au-delà du rationnel.
La réactivation d'un souvenir émotionnel
Ainsi, l'amygdale, une région du cerveau jouant un rôle important dans l'expérience émotionnelle, est suractivée, faisant en sorte que le souvenir créé refait surface plus facilement et rapidement que les autres.
Cela s'explique par l'intensité des émotions qu'ils ont suscitées. Dans certaines situations qui rappellent un événement du passé, ces émotions violentes peuvent se réveiller, parfois même accompagnées de manifestations physiques (palpitations, tremblements, transpiration, cauchemars).
Si vous souffrez d'un traumatisme, vous ressentez donc un large éventail d'émotions négatives : des sentiments d'impuissance, de culpabilité, de honte ou de tristesse… Mais aussi, le plus souvent des ressentis de peur et d'anxiété.
La mémoire traumatique se présente comme des réminiscences de la violence revécue à l'identique comme une machine à remonter le temps infernale. Quand la mémoire traumatique s'allume, la personne est de nouveau envahie par la terreur, le stress, la douleur liées à l'état de mort imminente vécue alors.
Est-ce qu'un choc émotionnel peut provoquer un AVC ? Les chocs psychologiques et affectifs sont lourds de conséquences, tant au niveau physiologique, physique ou mental. L'intensité du stress induit par l'état de choc est un facteur qui augmente le risque d'accident vasculaire cérébrale (AVC).
La perte de souvenir traumatisant est un mécanisme de défense du cerveau, qui est submergé par des émotions trop extrêmes. L'organe "enterre" l'événement douloureux jusqu'à l'oublier partiellement ou en totalité, c'est l'amnésie traumatique.
"Les souvenirs refont surface lorsque le présent n'est pas à la hauteur du passé." Franck Nicolas | Citation, Citation pensée, Poeme et citation.
Certaines personnes cultivent une certaine nostalgie : à la clé des regrets, des remords, c'est le temps des "si j'avais su" ou "j'aurais dû", avec le vain espoir de reconstruire le passé. D'autres procèdent plutôt par évitement, mobilisant une énergie incroyable pour oublier, comme si ça n'avait pas existé.
D'abord, dans la mesure où la vie est davantage faite de choses banales ou répétitives, on tend à être plus sensible à ce qui sort de l'ordinaire, à mieux capter des choses inhabituelles, que l'événement soit agréable ou désagréable. La mémoire fonctionne sur cette base : on retient mieux quelque chose qui est nouveau.
Accepter son passé pour mieux le dépasser
La pire erreur à commettre face à un passé douloureux consiste à vouloir l'oublier et le fuir. Savoir s'entourer et communiquer sa souffrance n'a finalement pas d'autre but que d'accepter ce que l'on est, ce que l'on a vécu, et ce que l'on veut devenir après cela.
L'EMDR « eye movement desensitization and reprocessing » ou « retraitement de l'information traumatique par les mouvement oculaire » permet de se libérer de la souffrance liée au souvenir d'un événement traumatique, en utilisant des stimulations bilatérales pour effacer les souffrances psychiques bloquées dans le ...
L'amygdale cérébrale est isolée du cortex ce qui entraîne une déconnection de la victime avec ses perceptions sensorielles, algiques, et émotionnelles, avec une anesthésie émotionnelle, c'est ce qu'on nomme la dissociation traumatique.
Le traumatisme crânio-cérébral provoque une perturbation de l'état de conscience. Selon la gravité du traumatisme, celle-ci va de la simple confusion momentanée jusqu'au coma profond. Ce changement d'état de conscience peut être de très courte durée ou se prolonger pendant plusieurs jours ou même plusieurs mois.
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient. Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
Un blocage émotionnel vous empêche de ressentir, d'exprimer ou de « vivre » vos émotions. Il vous empêche d'agir adéquatement. Il peut être dû à divers facteurs, tels que des traumatismes passés, des croyances limitantes ou des modèles de comportement appris.
Les organes correspondent à différentes émotions
la JOIE et le CŒUR ; la TRISTESSE et le POUMON ; la PEUR et le REIN ; le SOUCI, lié à la RATE et à l'ESTOMAC.
Comment se relever d'un traumatisme ? Parler, comprendre, revivre le souvenir, accueillir les émotions, se méfier des fausses pensées et agir via une thérapie ou la technique de l'EMDR seraient les pistes les plus efficaces pour surmonter un événement grave.