En mathématiques, le discriminant est une notion algébrique. Il est utilisé pour résoudre des équations du second degré (Le mot degré a plusieurs significations, il est notamment employé dans les domaines...).
Le discriminant est utilisé dans d'autres domaines que celui de l'étude des polynômes. Son usage permet de mieux comprendre les coniques et les quadriques en général. On le retrouve dans l'étude des formes quadratiques ou celle des corps de nombres dans le cadre de la théorie de Galois ou celle des nombres algébriques.
On a dû vous expliquer que lorsqu'on avait un polynôme du second degré, du type ax^2+bx+c et que vous recherchez les racines, c'est-à-dire lorsque ce polynôme s'annule, on cherche un delta majuscule qu'on appelle Discriminant tel que \Delta = b^2 - 4ac et on regarde son signe.
Δ (delta majuscule)
correspond à une variation au sens le plus général, c'est-à-dire à une différence entre deux quantités.
Re : delta prime
De mémoire, on se servait de Delta' quand le coef de x était pair. genre ax²+2bx+c=0. Bref, on peut simplifier par 2. Ça n'a aucun intérêt, même à la glorieuse époque où les calculatrices n'existaient pas.
Définition : On appelle discriminant du trinôme ax2 + bx + c , le nombre réel, noté A, égal à b2 − 4ac . Exemple : Le discriminant de l'équation 3x2 − 6x − 2 = 0 est : ∆ = (-6)2 – 4 x 3 x (-2) = 36 + 24 = 60.
Si Δ = 0 alors l' équation admet une solution double x = −b/2a. Si Δ >0 alors l' équation admet deux solutions distinctes x' et x' telles que: x' =(
Calcul du discriminant : ∆ = b2 −4ac = (2)2 −4(1)(−3) = 16. Le discriminant est strictement positif, donc le trinôme admet deux racines réelles qui sont en fait les solutions de l'équa- tion : Calcul des solutions : x1 = −b− √∆ 2a = −2− √16 2·1 = −2−4 2 = −3 x2 = −b+ √∆ 2a = −2+ √16 2·1 = −2+4 2 = 1.
On commence par identifier les coefficients a, b et c de l'équation. On vérifie si l'équation est facile à résoudre : c'est le cas lorsque b=0 ou c=0, ou encore lorsqu'on reconnaît une identité remarquable. Si l'équation n'est pas évidente, on calcule le discriminant Δ=b2−4ac.
C'est le poète et scientifique Omar al Khayyam (1038 ou 1048 – 1132) qui publie dans son « traité d'algèbre » une classification algébrique de 25 équations de degré inférieur ou égal à 3, et qui, pour la première fois dans l'histoire propose une théorie géométrique des équations de degré 3.
➔ Le nombre Δ = b2 - 4ac est appelé discriminant de l'équation (appellation due à Sylvester en 1851, du latin discrimen = séparation) : l'étude de son signe permet de conclure quant au nombre et aux valeurs des racines de l'équation.
Si > 0, l'équation f (x) = 0 a deux solutions x1 et x2 et f (x) = a(x – x1)(x – x2). On a alors le tableau de signe suivant : ax² + bx + c est du signe de a à l'extérieur des racines et du signe de – a entre les racines. Si = 0, l'équation f (x) = 0 a une seule solution x1.
Nom commun. (Algèbre) Notion algébrique intervenant dans la résolution d'une équation du second degré, plus connue sous le nom de delta (Δ). (Par extension) Outil permettant de déterminer si les racines d'un polynôme de degré supérieur à 2 sont multiples.
le Delta est un intermédiaire de calcul qui permet de savoir si l'équation a 0, 1 ou 2 solutions. Il y aura dans la suite des cours des tas d'exemples où il sera utile de savoir résoudre ces équations (notamment en physique et chimie, mais pas seulement).
Si Δ < 0 , alors l'équation f(x)=0 n'admet aucune solution réelle. f ne peut pas s'écrire sous forme factorisée. Si Δ = 0 , alors l'équation f(x)=0 admet une unique solution x0=-b2a . Si Δ > 0 , alors l'équation f(x)=0 a deux solutions x1=-b-√Δ2a et x2=-b+√Δ2a.
Le discriminant réduit vaut : Δ′=b′2−ac. Δ ′ = b ′ 2 − a c . Les racines sont alors données, dans le cas où le discriminant est positif, par la formule : x1=−b′−√Δ′a, x2=−b′+√Δ′a.
La forme ax2 + bx + c est appelée la forme développée de f. On admet que cette forme est unique. Soit a, b et c, trois réels où a ≠ 0. Cette forme est appelée la forme canonique du polynôme.
Les deux racines distinctes sont 1 et 2. Il y a deux solutions, mais deux fois la même, on dit alors qu'on a une racine double.
Une équation du second degré à une variable est une équation qui peut être ramenée à la forme ax2+bx+c=0 où x est la variable, a∈R∗ et b,c∈R. Lorsque l'on résout une telle équation, on tente de déterminer les valeurs de la variable x qui sont des solutions de l'équation ax2+bx+c=0.
Calculer le discriminant d'un trinôme du second degré
On appelle le discriminant que l'on nomme delta Δ la valeur suivante : Exemple : les valeurs des coefficients du trinôme 2x2 − 3x + 5 sont égales à : a = 2, b= −3 et c = 5 et Δ = (−3)2 − 4×2×5 = 9 − 40 = −31.
Une racine évidente est un nombre simple dont on calcule rapidement l'image par la fonction polynôme, cette image doit être 0. Une racine évidente obtenue, on trouve facilement l'autre racine par identification des coefficients de la fonction polynôme.
Le nombre b² − 4ac est appelé discriminant de l'équation, il est noté ∆. On rappelle alors le résultat suivant : Si ∆ > 0 alors l'équation possède deux solutions réelles : x1 = (− b −√∆) / 2a et x2 = (−b + √∆) / 2a. Si ∆ = 0 alors l'équation possède une solution réelle : x0 = −b/2a.
Si Δ est strictement positif, alors il y a deux solutions réelles à l'équation du second degré. Si Δ = 0 , alors il y a une solution réelle (répétée). Et si Δ est strictement négatif, alors il n'y a pas de solutions réelles.
On peut remarquer que √0=0, √1=1, √4=2, √9=3, √16=4, …