Le passé simple est le temps idéal pour décrire un événement soudain dans le récit et dont le début et la fin sont clairement exprimés. La foudre s'écrasa sur le paratonnerre de la tour d'en face. Elle rentrait chez elle lorsqu'une voiture la percuta de plein fouet.
Dans un récit, le passé simple est l'un des temps de base de la narration : il permet plus spécifiquement de rapporter les actions principales et successives qui forment le récit. Je me levai tout à coup, pris d'un besoin soudain de me dégourdir les jambes. Margot me regarda d'un air intrigué.
le passé simple sert avant tout à exprimer des actions dans le cadre d'un récit, sa valeur est donc narrative, contrairement à l'imparfait, qui, lui, a une valeur essentiellement descriptive. Il peut aussi exprimer des éléments de second plan, quand le passé simple narre ceux de premier plan.
De son côté, le passé simple s'emploie : pour évoquer une action soudaine dans le passé ; pour exprimer la narration d'un événement.
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Un texte narratif décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il est caractérisé par des verbes d'action et de mouvement qui indiquent la progression de l'histoire, à laquelle participent un ou des personnages. Le narrateur peut, aussi, être un personnage de l'histoire qu'il raconte.
Le passé simple implique une action courte et ponctuelle. Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps.
Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
le passé simple (et l'imparfait) pour raconter les événements contemporains du moment qui sert de repère ; le passé antérieur et le plus-que-parfait pour raconter les événements qui se situent avant ce moment repère ; le futur du passé pour raconter les événements qui se situent après ce moment repère.
Dans un récit de style courant, on emploie le passé composé pour rapporter les actions principales : ont fait, sont tombés. L'imparfait sert, lui, à décrire les circonstances : recherchaient, était. Conjugue les verbes entre parenthèses au passé composé ou au passé simple, selon le sens.
Dans sa valeur temporelle, l'imparfait évoque une action passée en cours d'accomplissement. Ainsi, une partie de l'action évoquée à l'imparfait est accomplie, alors que l'autre reste à accomplir. L'imparfait convient bien, entre autres, aux descriptions et à l'expression des circonstances entourant un événement.
Le plus que parfait indique une action passée à un moment indéterminé qui s'est déroulée avant l'action décrite à l'imparfait ou au plus que parfait. C'est le temps du passé du passé. ” J'avais tellement adoré cet ouvrage que je l'ai déjà terminé. “
Le passé simple, ou passé défini, est un tiroir verbal de la conjugaison des verbes français. C'est un temps simple surtout utilisé dans le cadre écrit formel comme temps de narration, c'est-à-dire celui dans lequel sont exprimés les événements achevés successivement et constituant la trame d'un récit.
1. Le plus-que-parfait sert à décrire une action passée qui est arrivée avant une autre action passée. Mon copain a adoré les poèmes que j'avais écrits pendant ma jeunesse. Elle me demandait constamment de lui prêter les bijoux que ma mère m'avait donnés.
Le temps dominant dans la plupart des textes explicatifs est le présent de l'indicatif, appelé présent de vérité générale.
raconter, rectifier, rejeter, refuser, réfuter, régulariser, râler, répliquer, rajouter, rire, (se) réjouir, remarquer, rigoler, rougir, réclamer, railler, rassurer, réfléchir, réciter, répondre, rugir, réprimander, (se) reprendre, reprendre, révéler, ricaner, résumer, réagir…
La vitesse narrative se définit par le rapport entre la durée de l'histoire et la longueur du récit. Dans les récits narratifs, il y a quatre rapports fondamentaux, selon G. Genette, qui définissent la vitesse narrative, ou qui constituent le tempo romanesque : de la lenteur absolue à la vitesse infinie.
L'imparfait exprime un fait réel passé. Il peut aussi traduire l'effort ou le passé épistolaire. Le plus-que-parfait exprime l'antériorité d'une action par rapport à une action passé (exprimée au parfait ou à l'imparfait).
Pour former le passé simple d'un verbe du 1er groupe, on ajoute au radical les terminaisons -ai, -as, -a, âmes, -âtes, -èrent. Ex. : Il parla. Pour former le passé simple d'un verbe du 2e groupe, on ajoute au radical les terminaisons -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent.
Le texte à dominante narrative sert à : • raconter une histoire ou des événements imaginaires, réels ou documentaires. La séquence narrative est la séquence dominante dans un texte narratif. Elle comprend, dans un récit à 3 temps : • un début; • un milieu; • une fin.