L'action du verbe de la subordonnée “achète” se passe après la demande de Paul donc après l'action de la principale. Le verbe de la subordonnée est donc au subjonctif présent. Le subjonctif passé est utilisé pour exprimer l'antériorité c'est-à-dire pour parler d'une action qui se passe avant une autre.
On utilise le subjonctif passé pour une action antérieure à l'action principale, contrairement au subjonctif présent qui est employé pour une action simultanée ou postérieure. Je doute qu'ils aient réussi leur examen (le subjonctif passé qu'ils aient réussi est antérieur à je doute).
Le passé du subjonctif plus communément nommé : subjonctif passé sert à marquer l'antériorité d'une action par rapport au présent ou au futur, qu'elle soit incertaine ou supposée au moment où elle est exprimée. Exemples : Je souhaite que tu aies réussi. Il sera heureux que tu sois venue.
Le subjonctif présent est un temps qui permet de décrire une action comme incertaine pouvant ou non se réaliser alors que le présent de l'indicatif relate des faits réels. : Il a du retard : c'est une certitude. l'ordre : qu'il parte ! l'indignation : hors de question que je fasse des excuses !
Il faut écrire : Après que chacun a gagné sa place, le cours commence. Si la locution « avant que » est suivie du subjonctif, « après que » entraîne nécessairement l'indicatif, ici au passé composé.
Le subjonctif présent (ou le présent du subjonctif) est un temps de verbe simple qui fait partie du mode subjonctif. Il sert à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation.
Ces deux modes sont un peu différents même si parfois ils sont utilisés dans la même phrase. Il existe quatre temps du subjonctif : présent, passé, imparfait et plus-que-parfait.
On ne dira jamais : je pense qu'il vienne, mais je pense qu'il vient. Après « je pense que » à la forme affirmative, on emploie l'indicatif. Ce choix entre indicatif et subjonctif après des verbes exprimant la subjectivité est parfois difficile à justifier.
Exceptions pour les terminaisons et la formation : Auxiliaires: avoir: que j'aie, que tu aies, qu'elle ait, que nous ayons, que vous ayez, qu'ils aient. être: que je sois, que tu sois, qu'il soit, que nous soyons, que vous soyez, qu'elles soient.
Le passé simple exprime un fait qui s'est produit dans le passé et qui est terminé. Une marque de temps accompagne souvent le verbe au passé simple afin de définir clairement le temps pendant lequel l'action a eu lieu. Le 14 décembre 1945, il neigea très fort. Aux Jeux olympiques de 1992, elle gagna la médaille d'or.
Pour respecter la concordance des temps, on emploie le subjonctif plus-que-parfait lorsque la proposition principale de la phrase est à l'imparfait. Ensuite, il suffit de conjuguer les auxiliaires être et avoir à l'imparfait du subjonctif et de les faire suivre du participe passé.
Les valeurs du subjonctif présent
Le subjonctif exprime traditionnellement un souhait, un désir, un ordre, un doute, un conseil ou une supposition. Il s'agit d'une action non-réalisée au moment où on s'exprime.
La conjonction "après que" est suivie d'un indicatif et non pas d'un subjonctif : Le médecin est reparti après qu'il a examiné le patient. Les verbes "décider" et "espérer" sont suivis d'un indicatif même s'ils expriment une opinion.
L'emploi de l'indicatif et du subjonctif en français. Le mode indicatif permet d'exprimer la réalité et la certitude. Le subjonctif est au contraire utilisé pour exprimer le doute, la possibilité, le souhait, l'ordre, la volonté, la crainte, etc.
☞ Si au subjonctif présent, la plupart des verbes sont réguliers, il y a 10 verbes irréguliers à connaître : aller, avoir, être, faire, falloir*, pleuvoir*, pouvoir, savoir, valoir et vouloir.
Pour exprimer un jugement positif sur un être ou une chose, on choisit : des verbes d'appréciation qui sous-entendent un jugement positif ; Exemples : aimer, adorer, admirer, contempler, préférer, choisir, etc.
Réponses. Faux. Il faut écrire : Après deux nuits blanches sur ce dossier, rien d'étonnant à ce que vous soyez fatigué. À la 2epersonne du pluriel (« vous ») du subjonctif, « être » fait « soyez » et non « soyiez ».
Ces deux formes existent dans la conjugaison du verbe pouvoir , mais une seule est correcte ici. Dans pour que je puisse , on écrit puisse avec la terminaison -e . Ce verbe est conjugué au subjonctif présent, avec le sujet je .
On le trouve après de nombreuses expressions : afin que, bien que, quoique, pour que, avant que, jusqu'à ce que, pourvu que... Ex : Bien qu'il ne soit pas d'accord, il n'a pas discuté la décision. On le trouve également après les verbes d'obligation : il faut, il est nécessaire que.
Après « pour que », le verbe est au subjonctif : il faut écrire « pour qu'il le revoie » et non « pour qu'il le revoit ». Phrase correcte.
Dans la langue soutenue, la règle de concordance des temps veut que le verbe de la subordonnée soit à l'imparfait ou au plus-que-parfait du subjonctif. Exemples : Je voulais qu'elle fût heureuse (imparfait du subjonctif) — Je souhaitais qu'il fût arrivé (plus-que-parfait du subjonctif).
Il sert à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation. Le subjonctif imparfait a la même valeur que le subjonctif présent, mais il est employé dans un texte écrit au passé.