Une autre raison qui pousse les gens à répandre des médisances est le manque de confiance en soi. La personne qui parle mal de toi le fait peut-être parce que cela lui permet de se sentir mieux ! Elle a probablement des pensées négatives à son sujet régulièrement et manque profondément de confiance en elle.
Parler d'un tiers crée une connivence, une complicité entre les interlocuteurs. Selon Frank T. McAndrew, professeur de psychologie au Knox College, dans l'Illinois (États-Unis) et auteur de nombreuses recherches sur le gossip (commérage en anglais), il s'agit de mettre en place un jeu d'alliance.
Faites des efforts pour parler de moins en moins. Ensuite, travaillez sur vos compétences d'écoute. Prêtez attention à vos interlocuteurs en les regardant dans les yeux, en souriant et en hochant de la tête. Ensuite, vous pouvez tirer certains avantages lorsque vous parlez moins.
Posez des questions comme « Est-ce à moi que tu lances cette pique? » ou « Que voulais-tu dire en pointant tes pouces vers le sol pendant que je parlais? » Ensuite, si votre Sournois répond en se moquant encore de vous, dites quelque chose comme « On dirait bien que tu te paies ma tête? » Il est important de lui ...
Accuser une personne à tort, dire des choses péjoratives à son sujet parfois sans raison.
Trouve des distractions. Lorsque quelqu'un parle dans ton dos, il peut être difficile de te concentrer à l'école ou bien sur ton lieu de travail. Oriente ton énergie vers des activités positives pour te distraire au lieu de te concentrer sur la négativité générée par les commentaires.
Le mot juste : volubile, bavard, prolixe…
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.
Souvent, les personnes qui ont une faible estime de soi se replient sur elles-mêmes et repoussent les autres, car elles croient qu'elles ne méritent pas d'avoir des relations constructives.
Aurore Issartel : il y aurait beaucoup à dire, mais en quelques mots : cette idée que personne ne nous aime vient tout droit d'une estime de soi malmenée, et aussi d'une trop grande dépendance vis-à-vis du regard des autres.
Quand critiquer permet de s'adapter au monde
En effet, explique la psychologue, la critique permet de s'adapter au monde. Selon elle, on critique les autres de manière à conforter la posture que l'on a prise, une posture "sécuritaire" adoptée en fonction de l'environnement dans lequel on se trouve.
Observez son comportement.
Il s'agit d'un signe évident. Toutefois, vous ne devez pas supposer qu'une personne parle de vous juste en observant son langage corporel comme rire, vous fixer, chuchoter en votre absence ou mettre un terme à une discussion lorsqu'elle vous voit.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres. Il peut nous arriver à tous d'avoir parfois des comportements égocentriques.
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.
Le psychologue Sébastien Hof note deux causes aux médisances de bureau : les motifs externes et les motifs internes au travail. C'est-à-dire qu'on peut être crispé. e par un collègue concernant le (son) boulot. Ou bien par des faits qui n'ont absolument rien à voir avec l'entreprise, mais avec la personne elle-même.
Le rejet peut correspondre à une opposition, un mépris, une exclusion, une mise à l'écart, un refus, un déni, un dédain, un licenciement, une rupture amicale ou amoureuse... "Il s'agit souvent d'une blessure refoulée et donc inconsciente qui se réactive dans le présent, en écho avec le passé.
Une deuxième raison pour laquelle nous blessons celui que nous aimons le plus est que cette personne est là, tout simplement. Son énergie est disponible et nous nous en servons selon nos besoins. En lui prenant son énergie, nous le faisons souffrir. Voler l'énergie à quelqu'un revient à le blesser.
Pour ignorer quelqu'un en changeant vos habitudes, la façon la plus simple est d'emprunter de nouveaux itinéraires afin de ne plus croiser cette personne. Si vous croisez toujours cette personne entre deux cours, prenez un chemin plus long pour vous rendre en classe afin de ne pas voir cette personne.
Lorsqu'une personne est traitée par le silence, le cortex cingulaire antérieur du cerveau est activé. Cela signifie que lorsque nous sommes ignorés, le cerveau dit que nous souffrons physiquement. Certains symptômes peuvent être des maux de tête, des douleurs à l'estomac, de l'insomnie, de l'anxiété et de la fatigue.
Ensuite, couper la parole à quelqu'un pour dire « je sais » génère un sentiment d'agression chez l'autre dans son élan d'apporter de l'aide, ou d'étaler ses connaissances, et le reste de la conversation en sera impacté.
Une faible estime de soi. L'une des choses qui influence le plus nos échanges avec les autres, c'est notre confiance en nous. Eh oui, ça joue sur l'écoute des autres, car si on ne s'affirme pas assez lors d'une conversation, surtout avec plusieurs personnes, on passe à la trappe ?.
"Tous ceux qui coupent la parole aux autres de façon systématique, agissant tels des envahisseurs, ont un déficit dans la capacité à s'intéresser à autrui, à penser qu'ils peuvent apprendre quelque chose de l'autre ou à être curieux de ce qui se passe dans la tête de l'autre.