1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 30 septembre est également en baisse avec un prix médian du Brent en 2022 à 101,7 $/b (en moyenne sur l'année 2022 le Brent est à 102,5 $/b) et 94,6 $/b en 2023 (Fig. 3).
Comment va évoluer le prix du pétrole ? Depuis la fin du mois d'août, le prix du pétrole est en baisse quasi constante. Après avoir atteint des sommets en mars 2022 (139 dollars le baril de Brent), il est repassé sous les 100 dollars et pourrait même poursuivre sa chute dans les jours à venir.
New York: Goldman Sachs a relevé ses prévisions de prix du Brent pour 2022 de 99 à 104 dollars le baril. Cette hausse s'explique par la décision de l'OPEP+ de réduire la production de 2 millions de bpj.
Les marges des raffineries explosent
Un autre déterminant du prix est majeur. À savoir le coût lié à l'activité de transformation du pétrole brut en essence, gazole, appelé le coût du raffinage. « La guerre en Ukraine et les sanctions envers la Russie ont provoqué une explosion de ces marges », explique Valérie Mignon.
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Le prix du pétrole diminue de nouveau
En août 2022, le prix en dollars du baril de pétrole brut de la mer du Nord (Brent) baisse nettement de nouveau (‑10,1 % après ‑8,3 % en juillet), s'établissant en moyenne à 100,6 dollars.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Une question de pétrole raffiné
Ils sont constitués de plusieurs éléments : du cours du pétrole brut, de la marge de raffinage. de la marge de transport.
Le Sahara Blend, référence du pétrole algérien, est passé de 115,28 dollars/baril en mai dernier à 128,31 dollars en juin. Avec cette hausse, le brut algérien est devenu le plus cher dans le monde.
Ce jeudi 2 juin 2022, les principaux pays producteurs de pétrole se sont entendus pour augmenter à nouveau leur production de barils. On vous explique ce qu'implique cette décision.
Il existe ainsi au moins 160 différentes qualités de pétrole brut dont trois sont de référence mondiale : le Brent de la Mer du Nord, le West Texas Intermediate américain (WTI) et le Dubaï Light.
Qui fixe les cours ? Quelques dizaines d'acteurs fixent les prix (une quarantaine en 2013) : groupes pétro-gaziers, représentants de pays pétroliers (OPEP), négociants en hydrocarbures européens et américains et quelques banques spécialisées dans le négoce de pétrole.
New York: Goldman Sachs a relevé ses prévisions de prix du Brent pour 2022 de 99 à 104 dollars le baril. Cette hausse s'explique par la décision de l'OPEP+ de réduire la production de 2 millions de bpj.
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
Comme tous les produits et service, le prix du carburant est évidemment indexé sur l'offre et la demande, ce qui explique que le diesel est plus cher que l'essence, lorsque la demande est supérieure. Ce qui explique la hausse des prix, d'autant plus forte que la majeure partie du pétrole utilisé provient de Russie.
Plus de 600 stations-essence concernées
Pour cela, il faudra se rendre dans une station-service de Leclerc. En effet, l'enseigne française propose une opération à prix coûtant sur le carburant. L'opération dure de jeudi 28 juillet au samedi 30 juillet 2022. Elle est proposée dans l'ensemble des stations de l'enseigne.
C'est ce produit qu'achètent les distributeurs et non les barils de brut. Mais le produit fini flambe de la même manière que le brut. Les investisseurs anticipant une flambée à venir dans la foulée du brut achètent massivement du "Platts" et font donc grimper le pétrole raffiné.
Dans une autre version, des internautes rappellent qu'en 2008, le prix à la pompe était de 1,37 euro, alors que le baril se vendait 144,65 dollars.
Plusieurs raisons expliquent cette hausse globale. D'abord, la plus visible, concerne l'embargo de l'Union européenne sur les produits pétroliers russes. Après sa mise en place le 30 mai au soir, le prix du baril a en effet grimpé en flèche. Brent (Europe) comme WTI (USA) ont ainsi franchi les 120 dollars (112 euros).
« En 2020, il n'y aura plus de pétrole, ou il sera trop cher à extraire. Il faut donc commencer à s'habituer à vivre sans et préparer dès aujourd'hui l'avenir ».
Le pétrole, toujours nécessaire
De plus, les technologies, le développement des énergies renouvelables, l'essor du télétravail, la taxation du carbone et une volonté réelle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient accélérer la réduction de la demande pour le pétrole.
Parce que le pétrole a des impacts négatifs sur la santé et l'environnement. dégradation de la qualité de l'air, dont les impacts sur les maladies respiratoires et cardiaques sont bien connus. De plus, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé le lien entre la pollution de l'air et le cancer (AFP, 2013).