Après une forte hausse en 2022, en 2023 les tarifs ont évolué en dents de scie avec des hausses et des baisses. Mais en 2024, il ne faut pas s'attendre une chute du prix. Le contexte géopolitique et l'économie mondiale pèsent grandement sur le secteur, ce qui impacte lourdement le pouvoir d'achat.
Et d'après un rapport de l'Agence internationale de l'énergie, cela devrait se poursuivre en 2024 : les carburants mais aussi le gaz devraient voir leur prix baisser dans l'année. Cette bonne nouvelle est due à la diminution de la demande, ajoute le rapport.
Le prix de l'essence diminuera ce mardi 10 octobre 2023.
Des mesures qui entreront en vigueur en juillet 2025.
Le gazole progresse, lui, de 0,6%. Pour rappel, depuis le 1er mars 2023 et jusqu'à la fin de l'année, les prix du gazole et de l'essence sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations du groupe TotalEnergies.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
Mais son prix est-il beaucoup plus cher qu'il y a 20 ans ? Grâce aux données fournies par le ministère de la Transition écologique, on observe que le prix du litre de gazole hors taxes (HT) était de 0,32 euro en 2000 (0,85 euro TTC), pour atteindre 0,59 euro en juillet 2020, soit 1,24 euro TTC le litre.
Ainsi, le litre de gazole, qui — toutes taxes comprises — était chez nous, en moyenne, à 3,49-francs en janvier 1993, se retrouvait à 4,03 francs en janvier 1999, à 4,41 francs en mai 1999 et à 4,55 francs au début du mois d'août.
Mais c'est vrai que l'immobilier a augmenté et qu'il y a plein de nouvelles dépenses qui n'existaient pas avant. Et c'est pour ça que régulièrement dans l'actualité, on a l'envolée du prix du pétrole comme en 2008 ou encore l'essence à 1 franc 62 en 1980.
La raison vient plutôt de la situation internationale. On n'a jamais consommé autant de pétrole dans le monde. Dans le même temps, les pays exportateurs réduisent leur production. C'est un cocktail très défavorable pour l'automobiliste qui fait le plein dans une station-service.
La pression de la consommation a tendance à faire monter les prix. Ajoutée à ce phénomène, la baisse de production des pays de l'OPEP+ vient mettre une pièce de plus dans la tendance haussière des prix du pétrole.
Des prix déjà en hausse
Des prévisions qui se confirment déjà en ce début de mois de juin 2023. En effet, selon le ministère de l'écologie, le prix de l'essence SP95 a augmenté de 2,2 centimes en une semaine, contre 1,2 centime pour le diesel.
Autrement dit, à partir de 2035, les constructeurs et les distributeurs automobiles ne pourront plus vendre de voitures neuves à moteur thermique. Cela signe donc la fin des motorisations essence et même des hybrides tant plébiscités.
C'est la loi des taux de change, et elle influence directement le prix que l'on paye à la pompe. L'Etat français a bien mis en place le 16 novembre une remise carburant, dont le montant s'élevait à 10 centimes d'euros par litre, mais celle-ci a pris fin le 31 décembre.
Supercarburant sans plomb : 1,80 €/L soit +0,05 € par rapport à février 2024 (1,75 €) ; Gazole routier : 1,77 €/L soit +0,10 € par rapport à février 2024 (1,67 €) ; Le prix de la bouteille de gaz (de 12,5 kg) est fixé à 26,12 €, soit +0,35 € par rapport à février 2024 (25,77 €).
Le prix du prix du litre d'essence en euros courants a été multiplié par 6,8 entre 1970 et 2005, mais en euros constants l'évolution est très faible puisque le prix du litre qui est en 2005 de 1,18 € était déjà de 1,05 € en 1970.
Ce graphique montre qu'en euros 2017, le prix de l'essence à la pompe qui était de l'ordre d'1,60 € en 1960 est descendu puis monté jusque près d'1,80 € en 1979-1980, puis redescendu avant de remonter assez régulièrement jusqu'au-dessus de 1,60 € au début des années 2010, avant de redescendre jusque vers 1,40 € en 2017 ...
Vingt ans plus tard, en 1983, le SMIC horaire brut était de 21,91 francs. Le litre de super coûtait 4,58 francs et la baguette 2,10 francs. Une heure de travail permettait donc d'acheter 10 baguettes et 4 litres de super.
Selon l'INSEE, en 1974, le litre de Super valait 1,69 franc soit 25 centimes d'euros mais les salaires n'étaient évidemment pas les mêmes qu'aujourd'hui. À cette époque avec une heure de Smic, soit un peu plus de 5 francs, on pouvait acheter 3,6 litres d'essence.
Prix de l'essence, 11-mars-2024: Le prix moyen de l'essence mondial, est de 1.32 (Dollar US) le litre.
Depuis plusieurs semaines, les prix du carburant ont connu une baisse, laissant envisager un retour à des tarifs encore plus faibles à la pompe en 2024.
En général, pour s'acheter un litre d'essence en Espagne le prix est de 1.61 €. Ce tarif étant une moyenne, il peut baisser jusqu'à 1.48 € et s'élever jusqu'à 1.9 € selon les endroits. Ce tarif pour 1 litre d'essence est moins cher que le prix constaté en France (de 13%).