Après une forte hausse en 2022, en 2023 les tarifs ont évolué en dents de scie avec des hausses et des baisses. Mais en 2024, il ne faut pas s'attendre une chute du prix. Le contexte géopolitique et l'économie mondiale pèsent grandement sur le secteur, ce qui impacte lourdement le pouvoir d'achat.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Le gazole progresse, lui, de 0,6%. Pour rappel, depuis le 1er mars 2023 et jusqu'à la fin de l'année, les prix du gazole et de l'essence sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations du groupe TotalEnergies.
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
En projetant une augmentation moyenne du prix du baril de Brent, le prix du Gazole devrait rejoindre le prix du SP-95 en 2020 puis le dépasser en 2021/2022 pour culminer à 1.67 €.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
C'est effectivement plus élevé qu'en 2000 (l'équivalent de 1,39 euro d'aujourd'hui) ou qu'en 1990 (1,22 euro) mais c'est un niveau équivalent à celui du début des années 70 (1,50 euro en 1973) et même inférieur à celui du début des années 80.
Il s'agit en fait du prix du pétrole raffiné sur le marché nord-européen. S'il est habituellement lié assez directement à celui du baril de pétrole brut, il peut connaître des évolutions décorrélées. Et c'est ce qu'il se passe en ce moment : «Le prix du baril est relativement stable depuis environ neuf mois.
En cause, des marges assez basses pour elles sur l'essence.
La raison vient plutôt de la situation internationale. On n'a jamais consommé autant de pétrole dans le monde. Dans le même temps, les pays exportateurs réduisent leur production. C'est un cocktail très défavorable pour l'automobiliste qui fait le plein dans une station-service.
Ainsi, le litre de gazole, qui — toutes taxes comprises — était chez nous, en moyenne, à 3,49-francs en janvier 1993, se retrouvait à 4,03 francs en janvier 1999, à 4,41 francs en mai 1999 et à 4,55 francs au début du mois d'août.
Mais c'est vrai que l'immobilier a augmenté et qu'il y a plein de nouvelles dépenses qui n'existaient pas avant. Et c'est pour ça que régulièrement dans l'actualité, on a l'envolée du prix du pétrole comme en 2008 ou encore l'essence à 1 franc 62 en 1980.
Mais son prix est-il beaucoup plus cher qu'il y a 20 ans ? Grâce aux données fournies par le ministère de la Transition écologique, on observe que le prix du litre de gazole hors taxes (HT) était de 0,32 euro en 2000 (0,85 euro TTC), pour atteindre 0,59 euro en juillet 2020, soit 1,24 euro TTC le litre.
Autrement dit, à partir de 2035, les constructeurs et les distributeurs automobiles ne pourront plus vendre de voitures neuves à moteur thermique. Cela signe donc la fin des motorisations essence et même des hybrides tant plébiscités.
Contrairement à la prévision donnée il y a quelque temps, le prix a donc baissé en cette fin d'année 2023, atteignant le niveau de prix de juillet 2023. Mais pourquoi baissent-ils ? La raison : un baril de pétrole brut qui a continué à baisser au cours des dernières semaines.
C'est la loi des taux de change, et elle influence directement le prix que l'on paye à la pompe. L'Etat français a bien mis en place le 16 novembre une remise carburant, dont le montant s'élevait à 10 centimes d'euros par litre, mais celle-ci a pris fin le 31 décembre.
L'amortisseur à la hausse a donc parfaitement fonctionné, avec une conséquence aujourd'hui : les automobilistes ne profitent pas de la baisse. D'un prix maintenu artificiellement bas, nous sommes revenus à un prix reflétant la réalité du marché. C'est le double effet de l'amortisseur.
L'impact des grèves dans les raffineries
"La France importait près de 30% de son gazole de Russie en 2021", rappelle Olivier Gantois. Paris doit donc s'approvisionner en quantité auprès d'autres fournisseurs, moyennant un prix plus élevé.
Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 22 juin) est en baisse avec une moyenne de 82,0 $/b en 2023 et 85 $/b en 2024 (Fig.
Avec plus de 800 € de taxes pour 1000 litres de sans-plomb, les Pays-Bas sont les premiers, loin devant l'Italie, la Finlande et la Grèce. La France n'arrive qu'en cinquième position.
Vous pouvez économiser de l'argent sur l'essence en utilisant des cartes de crédit avec récompenses pour l'essence, en trouvant des prix bas grâce aux applications d'essence, en rejoignant les programmes de récompenses des stations-service et des supermarchés, en entretenant bien votre voiture et en adoptant de bonnes habitudes de conduite .
Comme dans la majorité des cas, cette nouvelle augmentation des prix à la pompe s'explique par une hausse du cours du pétrole avec un baril qui s'échangeait à 82,9 dollars la semaine dernière, contre 73,4 dollars il y a un mois, détaille BFMTV.
Le litre d'essence sans-plomb et le gazole revient au prix de 1€ dès ce vendredi 19 mai, puis ce week-end dans tout l'Hexagone. On ne change pas une formule qui gagne.
Alors que l'année qui vient de s'écouler a vu le coût du carburant avoisiner les 2 euros le litre, les prévisions pour 2024 ne semblent guère positives. Selon les données fournies par le ministère de l'Écologie, 2023 s'est achevée avec le SP95-E10 proposé en moyenne à 1,78 € le litre et le gazole à 1,75 €.
Le prix du prix du litre d'essence en euros courants a été multiplié par 6,8 entre 1970 et 2005, mais en euros constants l'évolution est très faible puisque le prix du litre qui est en 2005 de 1,18 € était déjà de 1,05 € en 1970.