L'argent est attaqué par l'eau régale, l'acide chromique, les solutions de permanganate, l'acide persulfurique, l'acide sélénique et les solutions aqueuses d'halogènes libres.
Pour extraire l'argent pur de ces résidus d'alliage d'argent, il faut dissoudre ces morceaux métalliques dans l'acide nitrique concentré. Ce procédé génère des vapeurs toxiques de dioxyde d'azote (NO2), il est donc important de le faire en extérieur ou dans un endroit bien ventilé.
L'acide fluorhydrique a la propriété unique de pouvoir dissoudre presque tous les oxydes minéraux, ainsi que la plupart des métaux (seuls le platine, l'or, l'argent et le mercure ne sont pas attaqués).
L'acide chlorhydrique (solution incolore) n'attaque ni cuivre, argent ou or.
Seuls les métaux non-nobles(fer, zinc, aluminium,...) réagissent avec l'acide chlorhydrique. Les métaux nobles(or, argent,...) ne réagissent pas avec lui.
II.
L'or et le platine, qui ne sont attaqués ni par l'acide chlorhydrique ni par l'acide azotique, peuvent être dissous par un mélange de ces deux acides, appelé eau régale parce qu'il dissout l'or, le roi des métaux.
L'acide fluoroantimonique est un mélange en proportions variables de fluorure d'hydrogène et de pentafluorure d'antimoine. La combinaison 1:1 de ce mélange, de formule chimique HSbF6, correspond au superacide connu le plus fort, capable de protoner même des hydrocarbures en carbocations.
La soude réagit avec le Zinc et Aluminium, mais ne réagit pas avec le fer et cuivre. Les bulles prouvent qu'un gaz se dégage, c'est le dihydrogène H2. La soude réagit avec le Zinc et Aluminium • Le gaz dihydrogène H2.
Les principaux métaux usuels sont attaqués par l'acide sulfurique avec dégagement d'hydrogène. L'acide dilué attaque le zinc, le fer, certaines fontes et le cuivre, mais n'a pas d'action sur le plomb. Concentré à froid, il n'a pas d'action sur le fer, l'acier, la fonte. À chaud, presque tous les métaux sont attaqués.
L'acide nitrique marche bien aussi.
Elle peut avoir des causes mécaniques comme des frottements ou des causes chimiques. A l'air libre, les métaux sont en présence de dioxygène, d'eau, de dioxyde de carbone et de gaz polluants qui peuvent provoquer une transformation chimique dont le métal est l'un des réactifs.
Contrairement aux autres acides, l'acide fluorhydrique attaque progressivement le verre dans son épaisseur.
Re : Acide chlorhydrique ne réagit pas avec de l'aluminium
Mais cette réaction est très lente. Il faut plusieurs minutes pour que la mince couche protectrice d'alumine soit détruite. Mais quand elle est détruite l'acide peut attaquer le métal qui est sous-jacente. Et alors la réaction est très vive.
Les bijoutiers utilisent une pierre appelée « pierre de touche » pour vérifier si un produit est véritablement en argent 925 ou pas. Le principe de fonctionnement de cette pierre de touche se base sur la réaction de l'argent avec l'acide nitrique.
Tester de l'argent à l'acide
L'émulsion de l'acide de test sur l'argent 925 est grise / blanchâtre et s'assombrit avec le temps. Lorsque l'acide est versé sur un métal autre que l'argent sterling, l'émulsion vire immédiatement au noir, vert ou autre couleur selon le métal.
Vérifier le poinçon de garantie
À l'aide d'une loupe, vérifiez l'indice qui accompagne le poinçon : pour 925, l'objet est en alliage d'argent pur à 92,5 % ; 900 équivaut à 90 % d'argent pur et 800 à 80 % d'argent pur. Ce sont les indices vendus à l'international.
Le plomb, soluble dans l'acide nitrique, est faiblement attaqué à température ambiante par l'acide sulfurique et l'acide chlorhydrique.
L'effet des acides organiques sur l'aluminium n'est que très faible. Il est également vrai qu'en milieu alcalin, la soude caustique et la potasse attaquent sévèrement l'aluminium, tandis que l'ammoniac concentré a un effet beaucoup plus modéré.
Le nickel est facilement dissout dans l'acide sulfurique et l'acide chlorhydrique avec dégagement de gaz hydrogène.
Dissoudre des résidus à base d'acide tartrique.
La réaction de l'acide chlorhydrique avec le fer est une transformation chimique car : Des espèces chimiques disparaissent : le fer disparaît et la solution devient moins acide donc les ions hydrogènes disparaissent. Des espèces chimiques apparaissent : un gaz se forme.
Le cuivre résiste à la plupart des acides, mais est attaqué par l'acide nitrique (HNO3) : il se forme du nitrate de cuivre(II), responsable de la couleur verte de la solution obtenue, du monoxyde d'azote (gaz incolore) et de l'eau.
L'eau absorbe et disperse la chaleur produite par la réaction, ce que l'acide ne fait pas dans le cas contraire. Un truc mnémotechnique permet le rappel de cette procédure : acide dans l'eau = bravo, eau dans l'acide = suicide !
Sur ce point, c'est l'acide fluoroantimonique HF·SbF5 qui est le plus puissant, capable de protoner à peu près n'importe quel matériau (verre, plastique, or, air, eau...). Il est tellement corrosif qu'il doit être conservé dans une bouteille en Téflon, le seul matériau qui lui résiste.
Les brûlures chimiques causées par l'acide fluorhydrique sont des urgences médicales. En effet, bien qu'elles ne soient pas impressionnantes en apparence initialement, elles peuvent causer une toxicité systémique pouvant même entraîner un décès [1].