Un kyste de l'ovaire peut rester asymptomatique ou provoquer douleurs du bas du ventre, anomalies des règles, troubles intestinaux ou urinaires.
Symptômes et douleurs
Des douleurs dans le bas du ventre, notamment une pesanteur ressentie d'un seul côté, peuvent également apparaître. Des douleurs qui peuvent devenir beaucoup plus intenses et brutales si le kyste provoque une torsion de l'ovaire ou s'il se rompt.
Pour soulager rapidement la douleur, vous pouvez prendre des antalgiques de type paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (si ces médicaments ne vous sont pas contre-indiqués). Vous pouvez également opter pour un antispasmodique comme le Spasfon°.
Des saignements peuvent survenir entre les règles. Si le kyste est gros, il peut comprimer les organes voisins et provoquer des envies fréquentes d'uriner ou des problèmes digestifs, par exemple une constipation. Vous pourrez éventuellement le sentir à travers la paroi abdominale.
Au cours de leur vie, 5 à 7% des femmes développent un kyste ovarien, soit à l'ovaire droit, soit à l'ovaire gauche, parfois sur les deux côtés. S'ils sont le plus souvent bénins, ils peuvent cependant occasionner de vives douleurs dans le bas ventre, entre autres.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
Mais un kyste peut parfois tordre l'ovaire autour de son axe, entraînant une interruption de l'apport sanguin et un risque de nécrose de l'ovaire. Cela provoque une douleur violente et brutale avec des nausées et des vomissements. Dans ce cas il est urgent d'opérer pour sauver l'ovaire.
La grande majorité des kystes ovariens sont dits fonctionnels et disparaissent avec le temps, sans traitement. Toutefois, certains kystes peuvent se rompre, se tordre, grossir beaucoup et entraîner des douleurs ou des complications.
Le kyste pilonidal est généralement asymptomatique et bénin en l'absence d'infection. Dès les premiers signes d'infection – douleur, durcissement de la peau, présence de pus ou de sang, fièvre - il est recommandé de consulter un médecin.
Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
Le « mal aux ovaires » souvent décrit par les femmes, devrait plutôt être appelé « douleur pelvienne ». Celles-ci se caractérisent par des douleurs abdominales fréquentes, qui peuvent avoir diverses origines qu'il est important de diagnostiquer. Si elles durent, n'attendez pas pour consulter.
Une douleur du bas-ventre peut avoir de très nombreuses causes. Les plus fréquentes sont des infections digestives, urinaires et génitales. Une inflammation déclenche aussi des douleurs pelviennes : appendicite, péritonite, colite… Un problème rénal peut causer une colique néphrétique.
Où se situent les douleurs pelviennes ? Les douleurs pelviennes correspondent aux douleurs ressenties dans la région du pelvis, c'est-à-dire au niveau du bas du ventre et du haut des parties génitales. Elles peuvent être légères à très intenses. Elles sont chroniques chez 11 à 20% des femmes.
Le Kyste épidermoïde, qui se développe dans la couche superficielle de la peau.
Ils sont douloureux et ont tendance à retarder les règles. Pendant celles-ci, ils régressent mais peuvent récidiver lors des cycles suivants. Certains kystes ovariens dits organiques sont permanents et ne disparaissent pas avec une contraception orale.
L'échographie endovaginale
Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature. Pour cela, le médecin en évalue la taille, la forme, le contenu (solide ou liquide).
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Une intervention par cœlioscopie peut alors être nécessaire pour retirer le kyste tout en préservant l'ovaire. Le drilling ovarien : cette opération peut être indiquée, très souvent en dernière intention, en cas d'ovaires polykystiques. Elle consiste à réaliser de petits trous dans l'ovaire pour stimuler l'ovulation.
Une sensation de " pesanteur " au niveau du bas-ventre, " Si la douleur est vraiment violente et aiguë, au niveau du bas-ventre et d'un seul côté, il peut s'agir d'une torsion d'annexe : c'est une urgence chirurgicale, il faut aller à l'hôpital !
Dans le cas où il existe de nombreux kystes, un traitement hormonal mettant les ovaires au repos pendant 6 à 9 mois permet d'obtenir une diminution de la taille des kystes.
Kyste : quand il faut opérer
Ce kyste dur et non plus liquidien (c'est visible à l'échographie) ne disparaissant pas tout seul, il doit toujours être opéré. Parfois rapidement s'il est gros car le risque de torsion, qui peut faire perdre l'ovaire, devient plus important.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.
Quand s'inquiéter en cas de maux de ventre ? Si vous avez des douleurs intenses que ce soit dans le haut ou le bas du ventre, de la fièvre, des vomissements ou des nausées, vous devez consulter un médecin.