Le massif forestier de Fontainebleau, qui représente une relique des grandes forêts installées après la fin de la dernière glaciation, il y a environ 9 000 ans, est un site classé, inscrit par l'Unesco comme réserve de biosphère.
C'est en 1786 que Le Monnier, médecin de Louis XVI et de Marie-Antoinette, introduisit cette espèce à Fontainebleau. Le pin maritime fut d'abord planté en 1515 sur l'emplacement du Jardin Anglais, alors « jardin des Pins ». Puis à partir de 1590, l'homme l'implanta dans la forêt.
Il remonte à l'Oligocène (35 millions d'années), une des époques du Cénozoïque (ère tertiaire). Il a été déposé par une mer présente en cet endroit. Le grès qui forme les rochers de Fontainebleau est fait de ce sable, aggloméré par un ciment naturel.
Son origine est due à l'évolution géologique du lieu : il y a 30 millions d'années, un océan d'eau chaude recouvrait le site, déposant au fond du quartz qui s'est par la suite désagrégé en sable. Autour de cette immense mer de sable se trouvent des blocs de grès de toutes tailles.
Fontainebleau à l'époque glaciaire du Quaternaire
Parfois l'eau rencontre le permafrost, sa température passe alors de 15 à 2 degrés. La silice forme alors un précipité et entraîne une cimentation. Les grains de sable se lient les uns aux autres et forment une roche sédimentaire : le grès.
Louis XIV ne tarda pas à imprimer sa marque sur sa maison royale de Fontainebleau. Son règne se distingua principalement par un souci de clarification des espaces dans les jardins.
Philippe IV le Bel est le premier roi de France à naître au château en 1268 et fait aménager des appartements en 1286. Il est également le premier roi à y mourir des suites d'une chute de cheval en 1314, après une longue agonie.
La Forêt des Landes, la plus vaste
Plus grand massif forestier de France métropolitaine, la forêt des Landes de Gascogne est certes artificielle, entièrement plantée au 19e siècle, mais elle reste un paradis olfactif pour les randonneurs avec ses sentiers sablonneux et ses tapis de fougères.
Barbizon (Seine-et-Marne)
Situé entre la forêt de Fontainebleau et la plaine, Barbizon fut, au XIXe siècle, le lieu de prédilection des peintres paysagistes. Le hameau se réduisait à une Grande-Rue bordée de modestes maisons quand, vers 1820, de jeunes peintres parisiens commencèrent à venir y peindre d'après nature.
Devenu palais impérial après la Révolution, Fontainebleau témoigne des réaménagements de Napoléon Ier et conserve, entre autres, l'unique salle du Trône napoléonienne encore existante. Lieu de captivité du pape Pie VII entre 1812 et 1814, Fontainebleau devient le théâtre d'effondrement du Premier Empire en avril 1814.
Il a accueilli l'ensemble des souverains français, au Moyen-Âge, puis à la Renaissance: de François 1er et Henri II au 16e siècle à l'empereur Napoléon III au 19e siècle, en passant par Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, ou encore Louis-Philippe 1er et surtout Napoléon 1er.
Si le nom de Fontainebleau apparaît pour la première fois en 1137, au détour d'une charte latine du roi Louis VII, sa construction pourrait remonter aux premières années du XIIe siècle, voire aux dernières du précédent.
L'histoire raconte que Fontainebleau dériverait du nom d'un chien, Bleau, auquel le roi Saint Louis tenait fort. L'animal aurait découvert une source lors d'une chasse à courre. L'ancienne forêt de Brière prit alors le nom de la "Fontaine de Bleau": Fontainebleau.
Les historiens rapportent également que le nom des habitants de Fontainebleau, les « Bellifontains », n'a été adopté qu'en 1893, d'autres noms étant utilisés jusque dans les années 20.
La décoration intérieure date de Henri IV et Louis XIII. L'aile Nord édifiée vers 1530, dite aile des Ministres , a été fortement restaurée au XIXe siècle. Le pavillon central est orné d'une salamandre (reconstitution de 1878) et les cheminées portent le chiffre de François Ier.
Fontainebleau présente à la fois des chefs-d'œuvre de la Renaissance, les intérieurs raffinés de Marie-Antoinette, l'appartement d'apparat de Napoléon Ier ou les aménagements « confortables » voulus par Napoléon III et Eugénie.
On ne présente plus la Seine à Paris, dont les rives sont classées au Patrimoine mondial de l'Unesco. En dehors de cette vitrine où trônent la tour Eiffel et Notre-Dame, le fleuve présente d'autres facettes plus méconnues que vous découvrirez en remontant son cours jusqu'à Fontainebleau en Seine-et-Marne.
Les bords de Seine à Fontainebleau.
« Tronçais, cette magnifique forêt, après être reconnue comme la plus belle chênaie d'Europe, est en passe de devenir la plus dangereuse d'Europe.
Une longévité très rare à l'échelle mondiale, qui confère à la forêt du Ciron le statut de plus vieille forêt naturelle de France. Un véritable vétéran face aux autres forêts naturelles anciennes qui frôlent plutôt les 13 000 ans en Europe. Au fil des années, elle est devenue l'écrin d'une riche biodiversité.
La Forêt de Tronçais, la plus belle forêt de France
La forêt couvre une superficie d'environ 32 000 hectares et abrite une faune variée, notamment des cerfs, des sangliers et de nombreuses espèces d'oiseaux. La forêt est également connue pour sa grande population d'arbres, qui comprend de nombreux chênes.
Le plus monumental : le château de Versailles (France)
Chef-d'œuvre de l'architecture classique, voulu par Louis XIV comme l'incarnation de la splendeur et du rayonnement absolu de la cour de France, Versailles demeure le plus grand château du monde avec ses 63 154 m² et ses 2300 pièces !
Le château, le musée et le domaine national de Versailles constituent depuis 1995 un établissement public à caractère administratif, doté d'une autonomie de gestion administrative et financière. Il est placé sous la tutelle du ministère de la culture et du ministère en charge du budget.
Le 18 octobre 1685, Louis XIV scelle l'édit de Fontainebleau, par lequel il met fin à près de quatre-vingt-dix ans d'exception française et de tolérance de la religion réformée au sein du royaume des Lys.