Le trouble de personnalité borderline (TPB) est une pathologie fréquente, sévère et encore majoritairement diagnostiquée chez l'adulte bien que sa présence à l'adolescence soit aujourd'hui attestée. En effet, plusieurs obstacles semblent s'opposer à ce diagnostic avant l'âge de 18 ans.
Comment devient-on borderline ? Le TPL est un trouble de l'attachement qui se développe au cours de l'enfance, avant l'âge de huit ans. Il affecte la manière dont on interagit avec les autres : la peur de l'abandon et la demande d'affection sont ainsi souvent démesurées chez les borderline.
Naît-on borderline ou le devient-on ? Pour le spécialiste, c'est un peu des deux : « Sans doute y a-t-il une origine génétique ou autre, mais cela reste à prouver. Ce qu'il y a de sûr c'est que l'adolescence est une phase critique, poursuit-il.
Pour diagnostiquer un trouble borderline, le médecin se base généralement sur les critères du Manuel diagnostique et statistique des troubles, édictés par l'Association américaine de psychiatrie. Sur les neuf symptômes cités plus haut, au moins cinq doivent être présents chez le patient.
Souvent, on retrouve un traumatisme dans l'enfance, des parents autoritaires et peu affectueux. Rien d'original… On parle aussi d'hérédité ou, version plus moderne et plus satisfaisante, d'une sensibilité trop importante de certains cerveaux à des hormones qu'ils sécrètent.
Il n'existe pas de médicament qui guérisse le trouble de la personnalité borderline.
Les facteurs précurseurs du TPL durant l'enfance
abus sexuel ou physique, négligence, maltraitance, manque de protection) prédisposerait l'enfant à présenter une pathologie limite à l'âge adulte (p.
Adopter un comportement et un discours rassurant et apaisant n'est pas une chose facile quand on est soi-même terrorisé par la violence de l'autre. C'est pourtant la seule solution envisageable pour éviter l'escalade de la violence verbale ou physique.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Les complications possibles du trouble borderline
Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi. Les personnalités borderline ont souvent des conduites addictives. Le taux de suicide chez les personnes borderline est particulièrement élevé.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Elle se sent constamment vide. Elle se met en colère de façon inappropriée et disproportionnée ou a des difficultés à contrôler sa colère. Elle a des pensées paranoïaques ou des symptômes dissociatifs sévères (sentiment d'irréalité ou de détachement par rapport à elle-même), déclenchés par le stress.
Newman et al (2007) ont décrit les mères borderline comme étant non seulement peu sensibles et organisant peu l'interaction avec leur bébé, mais aussi comme étant peu satisfaites, se sentant peu compétentes et plus stressées dans leur parentalité que des mères témoins sans pathologie.
Manon Beaudoin est psychologue et vous accueille dans son cabinet situé dans le 03 ième arrondissement (Paris). Elle vous propose une prise en charge intégrative et adaptée à la prise en charge du trouble de la personnalité Borderline ou État limite.
Les facteurs environnementaux qui peuvent contribuer au développement du TPL chez les personnes vulnérables comprennent la séparation, la négligence, les mauvais traitements ou d'autres traumatismes de l'enfance.
La Thérapie des schémas de Young, la Thérapie comportementale Dialectique, la Thérapie cognitive et émotionnelle, la Thérapie basée sur la mentalisation et la Gestalt Thérapie sont parmi les plus performantes.
« Chez 30 % des personnes qui souffrent de trouble borderline, on retrouve une comorbidité avec la bipolarité », précise le psychiatre.
Etre une présence, mais aussi être discret pour lui laisser lui laisser prendre ses responsabilités. Ne pas l'infantiliser, ne pas le juger ou lui faire des remarques blessantes qu'il risque de le rabaisser.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Les personnes borderline vivent et aiment dans les extrêmes et poussent régulièrement leur partenaire à ses limites. Le fait qu'une relation borderline puisse fonctionner dépend donc non pas de l'amour pour le partenaire, mais avant tout de l'amour de soi.