Mais attention, il ne faut pas entretenir le mythe au-delà de 9 ou 10 ans. "Il faut mettre un terme à cette croyance à partir du collège ou un peu avant, sinon l'enfant subira des moqueries de ces camarades."
Les enfants arrêtent en général de croire au père Noël à l'âge scolaire. Mieux vaut éviter de dire à votre tout-petit que seuls les enfants sages reçoivent des cadeaux, car cela pourrait le stresser, le rendre triste ou lui donner l'impression qu'il est méchant.
Il n'y a aucune règle, chaque parent est libre. L'âge idéal n'existe pas ! Cependant, dévoiler la vérité avant 6 ans est trop tôt, préférez après. Tout ce que vous devez savoir, c'est qu'à partir de 7 ans, il commence lui-même à remettre l'existence du père Noël en question.
L'âge auquel un enfant découvre la vérité dépend fortement de sa maturité et de son environnement (s'il est entouré de frères et sœurs plus âgés par exemple). Globalement, on considère que c'est vers l'âge de 7-8 ans qu'un enfant est prêt à découvrir que le Père Noël n'existe pas.
Posez la question autour de vous. Imaginez un concept de repas, une fête ou des invités inattendus. Vous pouvez aussi proposer à votre enfant de devenir lui-même un père Noël en gâtant son entourage ; une façon par exemple, de valoriser sa toute nouvelle maturité.
Faire croire au Père Noël, c'est mentir à ses enfants. Et cela peut gêner beaucoup de parents qui ne se retrouvent pas dans le fait de raconter une histoire à leur enfant. Ils préfèrent avoir un discours clair et sans mensonge pour que leur enfant ne se sente pas trahi par la suite.
"Bien qu'il n'y ait aucun homme dans le ciel chevauchant un traîneau tiré par des rennes, le Père Noël n'est pas une personne complètement inventée: l'inspiration derrière ce bonhomme festif vient d'un moine, nommé Saint Nick, qui était vénéré pour sa générosité indicible et altruisme", indique le blog.
Faire croire à l'existence du Père Noël ne protège pas l'enfant de la vie réelle, mais permet de le laisser dans la magie de l'enfance. Un seul inconvénient toutefois à entretenir le mythe du Père Noël : on raconte à l'enfant des histoires qu'il pourrait un jour considérer comme des mensonges.
Poser des questions
"On peut lui demander: 'Et toi, qu'est-ce que tu en penses de cette histoire de Père Noël?' On le fait parler et on essaie d'abord de comprendre ce qu'il a dans la tête, de l'écouter, ajoute cette spécialiste de l'enfance et de l'adolescence.
Dire la vérité et rassurer l'enfant
D'abord parce que c'est dur pour l'adulte lui même. Parfois on a peur de ce qu'on va déclencher en disant la vérité", explique le psychologue. "Le rapport à la vérité d'un enfant n'est pas le même que celui d'un adulte", Pierre Poitou, Psychologue.
Il faut d'abord ajouter le père Noël à sa liste de contacts. Son numéro est le 06 44 63 50 26. Ensuite, lui envoyer le message écrit que vous souhaitez qu'il dise, et, quelques minutes plus tard, vous recevrez la vidéo du bonhomme en rouge en train de dire, avec sa voix enjouée, tout ce que vous venez de rédiger.
Vous pouvez dire à l'enfant que vous avez transmis sa lettre au Père Noël et que vous espérez que ses souhaits seront exaucés. Par exemple : « Je suis heureux(se) de voir que tu as demandé [souhait de l'enfant]. J'ai transmis ta lettre au Père Noël et j'espère qu'il pourra exaucer tous tes souhaits. »
Un ménage sur cinq arrête d'offrir à la Saint-Nicolas dès que sa progéniture a 12 ans. La même proportion va jusque 18 ans. A noter que plus les familles sont nombreuses, plus tôt elles arrêtent de gâter leurs enfants.
L'âge auquel un enfant découvre la vérité dépend fortement de sa maturité et de son environnement (s'il est entouré de frères et soeurs plus âgés par exemple). Globalement, on considère que c'est vers l'âge de 7-8 ans qu'un enfant est prêt à découvrir que Saint-Nicolas n'existe pas.
Souvent, ce sont en fait les parents, bien plus que les enfants, qui vivent mal cet épisode. À travers leur progéniture, ils font l'expérience de moments qu'eux-mêmes ont vécu pendant leur enfance. Quand il faut alors annoncer la vérité, c'est aussi la désillusion pour eux.
Une phobie assimilable à la peur des clowns
Pour le psychiatre Jérôme Palazzolo, "cette peur naissant d'un processus anxieux lié à une dynamique d'apprentissage, il faut avant tout demander à l'enfant s'il a envie d'aller à la rencontre du Père Noël, il ne faut pas l'obliger ni le gronder".
Tout aurait commencé en Turquie, avec l'histoire de saint Nicolas, un bienfaiteur devenu le patron des enfants. Au fil des siècles et des migrations en Europe, puis aux Etats-Unis, son nom, son costume et même la date de livraison des cadeaux ont changé.
La 'naissance' du Père Noël
Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur. Pendant près de 30 ans, Thomas NAST représenta, dans ce journal, Santa Claus ventru et jovial, à la barbe blanche et accompagné de rennes.
Le Père Noël s'appelle Saint-Nicolas.
Il est le personnage traditionnel du Noël. En anglais, il est appelé Santa Claus. Pour comprendre l'origine de son prénom, il faut lire son histoire qui remonte en 280 après JC.
Toutefois, depuis 2017, un numéro gratuit a fait son apparition. L'opération "Allo Papa Noël" permet de joindre le Père Noël en appelant – gratuitement – le 04.22.52.10.10. L'enfant tombe alors sur un répondeur.
Vous pouvez aussi écrire au père Noël sur WhatsApp, au 06 25 12 25 12 , il vous enverra une vidéo personnalisée directement sur votre mobile, et tout ça gratuitement.
Sur l'enveloppe de leur lettre, les enfants pourront simplement écrire «Père Noël», sans oublier d'inscrire leur adresse au verso afin de pouvoir recevoir une réponse. La lettre au Père Noël n'a pas besoin de timbre.
« 3630 3630 Allô Père Noël », le numéro préféré des enfants nés dans les années 90 est toujours en service, mais pour combien de temps encore ?
Depuis 2017, un ingénieur en téléphonie a créé un numéro gratuit pour pouvoir laisser un message au Papa Noël. L'opération "Allô Papa Noël" est accessible au numéro 04 22 52 10 10.