La forme progressive d'emblée ne représente que 15% des cas. Elle survient le plus souvent après l'âge de 40 ans et touche autant les femmes que les hommes.
La sclérose en plaques est une maladie du jeune adulte, (la SEP est souvent diagnostiquée entre 25 et 35 ans) et une prépondérance féminine (3/4 de femme). La SEP touche aujourd'hui 120 000 personnes en France, dont 700 enfants. Trois mille nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
La sclérose en plaques peut se manifester par des symptômes neurologiques très variables comme un engourdissement ou une paralysie d'un membre, des troubles de la vision, des décharges électriques dans le dos ou dans un membre, des troubles de la coordination à la marche...
Le médecin suspecte une sclérose en plaques chez des adultes jeunes en cas de gêne visuelle soudaine, de diplopie, de troubles moteurs ou de troubles sensitifs dans différentes parties indépendantes du corps. Des symptômes fluctuants et une évolution par poussées-rémissions sont en faveur du diagnostic.
La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). La majorité des patients présentent leur premier symptôme entre 25 et 35 ans, avec une proportion de femmes élevée soit 3 femmes pour un homme.
fourmillements, douleurs et décharges électriques, sensations anormales de ruissellement, d'étau, de chaud, de froid, perte de sensibilité...
En dehors de la poussée, les sensations douloureuses peuvent persister et devenir chroniques, avec des sensations d'étau ou de serrement, dans les jambes notamment, de cuisson, de brûlure. Au niveau du visage, on parle de névralgie du trijumeau (le nerf responsable de la sensibilité du visage).
Le diagnostic de la SEP repose sur l'observation par l'IRM de plaques inflammatoires visibles par un hypersignal au niveau du cerveau et de la moelle épinière disséminées dans le temps (lésions récentes et anciennes) et dans l'espace (lésions intéressant au moins deux régions entre 4 localisations possibles dans le ...
Certains symptômes sont plus fréquents que d'autres (par ex: perte de la vue d'un œil avec douleur aux mouvements du globe oculaire, vue double, faiblesse ou fourmillements s'étendant progressivement à un ou plusieurs membres, ....) et doivent faire suspecter une sclérose en plaques particulièrement si ils surviennent ...
L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est devenue l'examen de référence de la sclérose en plaques (SEP).
À ce jour, aucun traitement ne guérit la sclérose en plaques. Un traitement de fond prévient les récidives des poussées dans les formes récurrentes-rémittentes. Les formes progressives sont difficiles à soigner. La rééducation est utile à tous les stades de la maladie.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Les causes de la sclérose en plaques restent inconnues à ce jour. Les chercheurs savent seulement que cette maladie auto-immune provoque une destruction, par le système immunitaire, de la substance grasse qui recouvre et protège les fibres nerveuses du cerveau et de la moelle épinière (myéline).
Ces douleurs peuvent résulter de mauvaises positions provoquées par exemple par des difficultés à la marche. Le mal de dos est ainsi récurrent et des douleurs musculaires, articulaires et au niveau des ligaments peuvent se manifester.
Comment puis-je reconnaître une poussée ? Les poussées répondent à une définition précise. Il s'agit soit de l'apparition de nouveaux symptômes ou de signes neurologiques, soit de l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques préexistants, qui durent plus de 24 h, à distance d'un épisode fébrile (fièvre).
Par ailleurs, la SEP est associée à des anomalies au niveau du système nerveux musculaire, du système neuroendocrinien et du système immunitaire. Ces différentes anomalies sont également suspectées d'être responsables de la fatigue.
Le diagnostic radiologique de SEP repose essentiellement sur l'IRM cérébrale. L'IRM médullaire n'est pas obligatoire mais peut être recommandée dans certaines situations (symptômes spécifiques, données supplémentaires nécessaires au diagnostic, forme d'emblée progressive…).
On recommande de consommer plus d'aliments riches en Oméga-3 et en vitamine D. Globalement, une alimentation à dominante végétale permettrait aussi de prévenir les rechutes et de diminuer les symptômes de la sclérose en plaques.
Les traitements ne permettent pas de guérir de la sclérose en plaques, mais ils préviennent les poussées et la progression dans les formes récurrentes-rémittentes. Différentes études ont avancé un rôle de l'alimentation pour retarder l'apparition de la maladie ou la prévenir5 mais cette théorie reste controversée.
Des chercheurs ont montré qu'une pratique sportive et plus particulièrement des exercices de résistance, protège le cerveau des personnes atteintes de sclérose en plaques, ce qui peut retarder le développement de la maladie.
1. Le stress. Le stress peut être utile ou nuisible pour le cerveau, cela dépend de son intensité et de sa durée.
La maladie d'Alzheimer et autres démences sont les plus fréquentes des maladies neurodégénératives. Elles représentent une cause majeure de perte d'autonomie.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1). En 2020, le nombre de personnes atteintes de tels troubles a augmenté considérablement du fait de la pandémie de COVID-19.
La sclérose en plaques est une maladie chronique qui survient principalement chez l'adulte jeune. Avec l'amélioration des traitements et de la prise en charge, l'espérance de vie des patients est quasiment la même que celle de la population générale.
Il n'est pas rare de perdre du poids avec une sclérose en plaques.