Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Un timbre de voix, une parole, un sourire, des petits riens extérieurs peuvent donc déclencher le désir. Mais pas seulement: une émotion interne, un souvenir agréable ont aussi ce pouvoir. Cependant, les femmes n'ont pas toujours conscience de ce qui a attisé leur élan sexuel.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.
En effet, le désir est insatiable. On ne peut jamais le satisfaire totalement, car il se porte constamment sur de nouveaux objets. Pour le philosophe Schopenhauer, le désir fait souffrir. Le temps d'effort pour satisfaire le désir serait injustement plus supérieur au temps de récompense après l'avoir comblé.
Thèse : Le désir est toujours reconnaissant or le désir est une souffrance donc l'Homme souffre toujours et donc ne peut-être heureux. Pour Schopenhauer, le désir = privation = souffrance. Le désir vient nous inquiéter, impression qu'on ne peut être bien tant qu'on a pas l'objet du désir.
Le désir d'amour
Le deuxième élément que l'ensemble de l'humanité désire et qui est nécessaire à son expression la plus élevée et à son développement le plus complet est l'amour sous toutes ses formes. Il est question dans ce livre du rapport entre le DÉSIR, les METS et les MOTS.
Sous l'effet du désir, la raison peut être destituée par une imagination débordante qui peut conduire le sujet vers l'irrationnel, le déraisonnable.
Les limites imposées au désir sont vécues comme des limites à la liberté. Il semble être la condition du plaisir qui naît avec l'assouvissement d'un manque. Il est donc un élan de bonheur qui semble être la satisfaction de mes désirs, durablement. Le désir se renouvelle toujours, il semble insatiable.
Le désir ne peut pas se satisfaire de la réalité parce qu'en devenant rationnel, il devient moral et la morale dénonce clairement la réalité telle qu'elle est aujourd'hui. Mais la morale ne peut pas dépasser un conflit interne entre désirs rationnels et désirs égocentriques.
Point de départ: le cerveau
Le désir ne nous tombe pas dessus par hasard. Il est plutôt le fruit de tous les messages perçus par nos sens et des réactions chimiques que ceux-ci déclenchent dans notre cerveau. Quand le désir naît dans nos hémisphères, il se produit une communication entre les neurones.
Il s'agit d'une expérience subjective, apparaissant comme un élan intérieur, ou une intention sexuelle pouvant pousser une personne à rechercher, à initier une expérience et/ou une stimulation sexuelle, ou à se montrer réceptif et répondre à une stimulation sexuelle initiale du partenaire ou d'une autre source.
De demande en demande, le désir se structure comme désir d'un objet lui-même impossible, au-delà de l'objet du besoin comme un objet impossible que la demande s'efforce de vouloir signifier. Le désir renaît donc de ses cendres, mais déplacé toujours vers autre chose.
Le désir est bref et soudain, l'amour est lent et stable
Lorsque le désir vous anime, la relation peut littéralement durer une seule nuit. L'amour se construit sur la durée et la profondeur de l'engagement. Le désir correspond à une envie primaire et débouche souvent sur des histoires d'un soir frustrantes.
Au menu, huîtres, coriandre, gingembre, chocolat, vanille, cannelle et épices… Autant d'ingrédients qui mettent les sens en éveil. Multipliez les contacts. Embrassez-le avec passion pour le rassurer et lui montrer votre amour. Les baisers réveillent bien souvent la libido.
Les désirs naturels et nécessaires sont indispensables à la vie bienheureuse, que ceux-ci apportent l'ataraxie, l'absence de troubles physiques, ou simplement la vie, comme on vient de le voir. Désirer boire et manger lorsque l'on a faim et soif est un désir naturel et nécessaire, par exemple.
Epicure commence par commenter sa formule « le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse ». Le plaisir est toujours bon, il représente « le bien premier et connaturel [sungenikon] », donc reconnu spontanément comme tel par l'ensemble des vivants. De là la possibilité de l'ériger en critère.
Il s'agit ici de ce que l'on appelle souvent les « besoins vitaux » : la faim, la soif, l'inclination à se reposer (dormir) quand on est fatigué sont des désirs à la fois naturels et nécessaires. En effet, on ne peut rester en vie sans donner satisfaction à ces désirs.
Leur plaisir vient de la possession, pas de l'usage. Cas n°3 : le plaisir vient du simple fait de désirer. Ressentir du désir n'est pas toujours désagréable : on ressent une excitation, on se raconte des histoires, etc. Il y a un plaisir à désirer dont on peut être conscient.
La notion de « désir » peut aussi bien représenter l'expression de la vie (une force continue, la « pulsion de vie » selon Freud) que se ressentir en tant qu'émotion à part entière.
Ce qui a commencé par être désir peut se transformer en besoin. Il s'ensuit qu'il faut renverser la proposition de départ et comprendre que le besoin humain s'étaie sur le désir. Réciproquement nous rejetons du côté du superflu des désirs, au motif qu'ils sont spirituels et que leur privation n'empêche pas de survivre.
Un homme a un désir sexuel généralement plus important que la femme. Et ça, c'est grâce à la testostérone. Aussi, ils sont beaucoup plus demandeurs que les femmes qui vont avoir un désir important en début de relation et qui va chuter au fur à mesure des années. On parle de désir, pas de plaisir.
Se priver de sexe revient à limiter la libération de ces hormones et donc à s'exposer à des risques plus élevés de déprime. Le manque de sexe peut également affecter le sommeil. Durant l'acte sexuel, le corps produit en effet des hormones (prolactine, mélatonine, ocytocine) qui améliorent la qualité du sommeil.
Pour les hommes, le top 10 des aphrodisiaques serait le suivant : en première position, on trouve « une virée de nuit entre garçons », en deuxième position « des draps propres », en troisième « un bain chaud », en quatrième « gagner de l'argent », en cinquième « la victoire de leur équipe favorite ».