L'adénoïdectomie s'adresse, en général, aux jeunes enfants (à partir de 1 ou 2 ans). Après l'âge de 6 ans, les végétations diminuent de volume, ce qui permet une résolution souvent spontanée des symptômes qui leur sont associés. Au-delà de l'âge de 12 ans, l'opération est, ainsi, rarement proposée.
Des amygdales et des végétations très volumineuses peuvent gêner la respiration et entraîner dans certains cas des pauses respiratoires pendant le sommeil.
L'intervention a lieu sous anesthésie générale, par masque ou injection. Le chirurgien passe par la bouche afin de gratter à l'aide d'une petite curette les végétations. Elles ne sont pas supprimées complètement afin de conserver leur base, où le tissu pourra se régénérer. Le geste ne prend que quelques minutes.
L'ablation des végétations se fait sous anesthésie générale, le plus souvent en ambulatoire (quelques heures d'hospitalisation). "Les suites opératoires sont simples et peu douloureuses", souligne l'ORL, précisant que "des petits saignements par le nez ou par la gorge existent mais sont rares".
Oui, cela peut arriver mais ça concerne un faible pourcentage seulement. "Lors d'une repousse avec retentissement fonctionnel notamment une obstruction nasale, une deuxième intervention pourra être envisagée", complète l'expert. Merci au Dr.
Des végétations chez l'adulte, surtout si l'aspect est inhabituel (couleur, tonicité, volume, saignement) peuvent être le siège d'une tumeur maligne rare (lymphome, carcinome du pharynx lié au virus Epstein Barr).
L'hypertrophie des végétations se manifeste généralement par : une obstruction nasale chronique avec écoulements ; une respiration buccale, c'est-à-dire par la bouche, diurne et nocturne ; des ronflements, un sommeil agité, pouvant aller parfois jusqu'à un syndromed'apnée obstructive du sommeil (SAOS).
Quel âge pour les enlever : pas avant 4 ans
Mais attention,prévient l'ORL, car l'opération des amygdales "se fait rarement avant l'âge de quatre ans et demi cinq ans". En effet, l'opération est envisagée pour les enfants qui ont entre 5 et 10 ans, car c'est le moment où les amygdales sont les plus grosses.
En règle générale, la prochaine fois que le microbe se présente à l'entrée, les amygdales sont capables de le repousser sans qu'il ne cause d'infection. Elles sont donc un élément important de la défense immunitaire dans la sphère oto-rhino-laryngologique (nez-gorge-oreilles).
Sous anesthésie générale, l'ORL utilise une curette qu'il introduit par la bouche pour « gratter » les végétations.
Après une ablation, les amygdales peuvent-elles repousser ? Si oui, dans quels cas ? La réponse est non à condition qu'elles soient bien enlevées lors de l'opération. On rappelle que les amygdales ce sont des petites formations de chaque côté dans le fond de la bouche.
Les végétations se trouvent au carrefour du fond de la gorge et du nez. On ne peut pas les voir en regardant dans la bouche. Elles forment une barrière contre les microbes que l'on respire, et les détruisent.
En France, la pose de yoyos est la deuxième intervention de chirurgie ORL la plus fréquente. En 2014, 68 415 opérations ont été réalisées. Cette intervention permet à l'enfant d'entendre mieux en réalisant le drainage du liquide qui stagne dans l'oreille moyenne et qui est à l'origine de la baisse de l'audition.
Les végétations adénoïdes sont une zone de tissu lymphoïde située derrière le palais où les cavités nasales sont en contact avec la gorge. Les végétations adénoïdes ne sont pas visibles de la bouche.
BUT DE L'INTERVENTION
L'ablation des amygdales se justifie pour des infections récidivantes (angines) ou si leur volume gêne la respiration ou la déglutition, ou encore si elles sont responsables de complications infectieuses. Les végétations sont constituées d'un tissu lymphoïde normal, situé dans l'arrière-nez.
Car malgré son apparente banalité, l'amygdalectomie peut entraîner des complications peu fréquentes mais graves, notamment des hémorragies nécessitant des réinterventions. Les risques sont au plus haut dans les 6 heures qui suivent l'intervention et les patients restent sous surveillance accrue durant cette période.
Les gargarismes à l'eau salée ou les bains de bouche peuvent être essayés mais restent peu efficaces. On leur préférera l'usage d'un irrigateur buccal (jet dentaire ou hydropulseur), réglé à faible pression pour ne pas irriter les amygdales.
Et si elles repoussent ? Comme l'organe est mal limité par les tissus avoisinants, il peut rester des bribes de végétations adénoïdes après l'intervention et la repousse est possible ; elle est plus ou moins rapide, elle l'est sûrement en cas de reflux.
Comment se débarrasser du caséum ? Pour se débarrasser du caséum, les spécialistes préconisent de nettoyer les amygdales à l'aide d'un grand bâtonnet imbibé de bain de bouche ou de bleu de méthylène, une solution antiseptique qui vous laissera le fond de gorge tout bleu.
Les patients sans amygdales ne sont plus touchés par les angines. Cependant, il s'agit d'une solution radicale pour soigner les angines à répétition. À la suite de certaines études, cette pratique est devenue assez controversée en raison des complications qu'elle peut entraîner. Demandez l'avis de votre médecin.
L'angine rouge, ou érythémateuse, correspond à une infection locale du pharynx qui provoque des douleurs aiguës dans la gorge, notamment lors de la déglutition (autrement dit, lorsqu'on avale). Elle est dite "rouge" car elle entraîne une inflammation des amygdales et du pharynx qui les rend rouges vifs.
Une pharyngite est une inflammation du pharynx, organe particulièrement vulnérable pendant l'hiver. Elle peut s'accompagner d'une inflammation des muqueuses des fosses nasales : on parle alors de rhinopharyngite (ou plus communément d'un « rhume »). Il s'agit de l'affection la plus courante chez l'enfant.