Ainsi, en 2020, la culture du maïs grain et maïs semence consommait 32% des 58% du total d'eau consommée en France par l'agriculture, soit près de 18,5% de la consommation d'eau totale.
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).
Près de la moitié de l'eau utilisée en France l'est pour l'irrigation du maïs. Et cette production ne cesse d'augmenter, car le maïs ainsi produit est principalement utilisé pour nourrir le bétail.
Le raisonnement de Mme Trouvé est relativement simple : l'agriculture représente 57 % de la consommation de l'eau en France, et « la moitié des surfaces irriguées le sont pour le maïs ». Ce qui équivaut à un quart de la consommation totale.
La production agricole dépend très fortement de l'eau et se trouve de plus en plus souvent exposée à des risques liés à l'eau. C'est aussi le secteur le plus gros consommateur d'eau et l'un des plus gros pollueurs de cette ressource.
Le maïs est souvent la céréale bouc émissaire, mais elle consomme moins d'eau et c'est la plante qui peut produire et nourrir le plus d'animaux à partir d'un mètre cube d'eau."
L'agriculture : grande consommatrice d'eau
L'irrigation des cultures est, sans conteste, l'activité agricole qui utilise la plus grande quantité d'eau. Aujourd'hui, avec près de 20% de terres irriguées (310 millions d'ha) dans le monde (5% en Afrique et 35% en Asie), on produit près de 40% de l'alimentation mondiale.
Toutes les cultures tropicales ou oasiennes (avocatiers, canne à sucre, palmiers dattiers…) ainsi que les cultures estivales (arboriculture fruitière, pastèque, luzerne, maïs…) sont gourmandes en eau.
Première activité consommatrice : l'agriculture
Dans la précédente estimation, l'agriculture était déjà la première consommatrice, mais avec seulement 45% du total, tandis que les centrales comptaient pour 31% et l'eau potable pour 21%.
« Le blé consomme plus, le soja consomme plus : toutes les plantes consomment plus que le maïs, a maintenu Christian Pèes sur France Inter. Simplement, lui, il consomme l'eau en été. » Les chiffres de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) lui donnent presque raison.
Les principales cultures irriguées sont le maïs (41% des surfaces irriguées) et les céréales (17% des cultures irriguées). L'irrigation est présente sur l'ensemble du territoire, mais elle est surtout développée dans le Sud-Ouest, le Centre, l'Alsace et le Sud-Est (d'après IRSTEA, 2012).
Le soja, un aliment indispensable
Étant donné que le soja est consommé en grande quantité dans les pays européens, sa culture reste rentable pour les cultivateurs. Il existe donc plusieurs cultures très rentables que vous pouvez semer comme le maïs, le soja ou le tournesol.
Mais cette eau est peu restituée dans la nature, utilisé en grande partie pour irriguer les plantes. La quantité effectivement consommée est ainsi importante : 58%, ce qui fait du secteur agricole le premier consommateur d'eau en France.
C'est le cas de l'Afghanistan, de l'Angola, de l'Éthiopie, de Madagascar, de la Mauritanie, du Niger, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de la République démocratique du Congo, de la Somalie, du Tchad. Ainsi dans beaucoup de villes d'Afrique, l'utilisation quotidienne reste inférieure à 20 litres d'eau par personne.
La consommation d'eau pour la toilette et l'hygiène
Voici quelques chiffres de consommation d'eau : Toilettes : 6 à 12 litres d'eau par chasse d'eau. Vaisselle à la main : 10 à 30 litres d'eau (et non, on ne laisse pas couler l'eau !
Les écarts de consommation entre les sexes les plus importants se situent au Portugal (33,4 % des hommes boivent quotidiennement contre 9,7 % des femmes) et en Espagne (20,2 % contre 6,1 %).
L'agriculture en prélève 70 % (la plupart de manière sauvage, au détriment de la faune et la flore) et rend celle-ci chargée de pollutions dues à la politique de cultures et d'élevages intensifs. Pourtant c'est l'usage domestique qui assume à plus de 90 % la facture pour la sauvegarde du cycle de l'eau.
Cette année-là, les États-Unis représentaient à peu près 15,6 % de la consommation d'énergie primaire mondiale derrière le premier consommateur mondial, la Chine. En effet, en 2021, la Chine représentait 26,5 % de la consommation mondiale d'énergie primaire.
En pole position de la consommation d'eau, on trouve la salle de bain, qui comprend les toilettes, la douche/baignoire et le lavabo. Cette pièce concentre 93 % de l'eau potable utilisée chaque jour par les Français.
Selon les chiffres du gouvernement, le titre du plus grand consommateur d'eau revient à l'agriculture, qui représente 45 % de la consommation d'eau en France. Car, contrairement à l'industrie, ce secteur consomme presque toute l'eau qu'il prélève, essentiellement pour l'irrigation des cultures.
En général, il est facile d'identifier les légumes gourmands en eau. Ce sont, tout d'abord, les légumes aux nombreuses et grandes feuilles, qui perdent beaucoup d'eau par évapotranspiration. On compte parmi eux la blette, le chou, les salades, mais aussi le céleri et certains légumes-fruits (courgettes, tomates...).
Les secteurs les plus énergivores sont l'industrie chimique et la métallurgie et fabrication de produits métalliques. Alors que le premier consomme beaucoup de gaz, de produits pétroliers et d'autres énergies, le second est plutôt utilisateur de combustibles minéraux solides (CMS).
Puisée dans les eaux de surface ou les eaux souterraines, les volumes d'eau utilisés en agriculture le sont majoritairement pour l'irrigation. Les eaux usées issues des exploitations ne peuvent pas être rejetées telles quelles après utilisation : elles doivent être traitées pour protéger les milieux aquatiques.
Le blé a besoin en moyenne d'environ 350 à 600 mm d'eau pour atteindre sa maturité physiologique et son rendement potentiel. Dans de nombreuses régions, les précipitations hivernales couvrent ces besoins en quantité.