Pour six personnes sur dix, boire un verre de vin est le meilleur moyen de se détendre après une dure journée de travail. C'est ce que dévoile une étude britannique menée auprès de 825 hommes et femmes.
Les gens doivent avoir en tête toutes les manières dont l'alcool affecte leurs humeurs et leurs émotions», explique Alisha Davies, co-auteure de l'étude. Les 53% de sondés qui affirment boire du vin lorsqu'ils souhaitent se détendre ne rêvent pas: le vin a bel et bien un effet apaisant.
Le vin, la bière et les spiritueux contribuent tous à un endormissement rapide (en termes plus techniques, ils "réduisent la latence d'endormissement") mais les experts sont unanimes: en buvant avant le coucher, on risque de se réveiller au milieu de la nuit et de dormir moins profondément.
Prendre une douche froide, boire du café, faire de l'exercice, prendre de l'aspirine... Certaines personnes ont recours à ces différentes méthodes pour faire rapidement baisser leur taux d'alcoolémie, après avoir bu un ou plusieurs verres d'alcool.
Une trop forte consommation d'alcool augmente le stress et les risques cardiaques. Des quantités modérées d'alcool peuvent avoir des effets sur le cerveau qui aident à se détendre, réduire le niveau de stress et l'incidence des maladies cardiovasculaires.
L'alcool augmente l'activité inhibitrice des récepteurs GABA (acide gamma-aminobutyrique). Les récepteurs GABA réduisent les activités des neurones et l'alcool exagère cet effet. Un taux élevé de GABA favorise les sentiments de relaxation et de calme, qui nous rendent plus sociables et moins stressés.
Il est coutume de considérer l'alcool comme un anxiolytique naturel. En effet, l'alcool désinhibe, il euphorise, il lève des craintes, des peurs et la personne anxieuse se sent soulagée par sa consommation alcoolique.
Son analyse suggère que sur nos angoisses, l'alcool possède un effet particulièrement traître. En ciblant nos récepteurs GABA, censés calmer le cerveau et réduire le taux d'excitation dans les neurones, il fait disparaître le moindre sentiment de stress.
Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement.
"L'alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs", ajoute le site Aide Alcool (Source 1).
Le vin blanc contient également des composés chimiques qui peuvent perturber le sommeil. Les tannins peuvent également interférer avec le sommeil en vous empêchant de vous endormir ou en provoquant des réveils nocturnes. Les sulfites du vin blanc peuvent provoquer des allergies et des difficultés respiratoires.
L'alcool entraîne la sécrétion d'endorphines dans le cerveau
Pour ceux qui ne le savent pas, les endorphines sont les hormones du bonheur. Elles viennent se stocker dans une zone du cerveau, et plus il y en a, plus la personne se sent heureuse.
La vulnérabilité chimique sous alcool et les agressions sexuelles, les non-dits. La société évolue, désinhibée, mais toujours normalisée, traumatisée, mais encore battante.
L'alcool aide-t-il à s'endormir ? À faible dose, l'alcool favorise sommeil et endormissement : La consommation d'alcool entraîne un état de somnolence qui peut sembler être le début d'une nuit de sommeil et n'a rien d'un somnifère.
Anxiolytique léger : exemples, quelles indications ? Il n'y a pas d'anxiolytique anodin. "Toutefois l'oxazepam (Seresta®) a une durée d'action plus courte et est souvent prescrit chez la personne âgée.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
L'exercice physique est l'une des façons les plus connues d'arriver à une sensation d'ivresse sans boire d'alcool. En faisant des sessions de cardiotraining régulièrement, vous libérez des endorphines, de la sérotonine et de la dopamine, des substances chimiques qui agissent sur le cerveau.
Bref, l'alcool semble agir comme une dose unique d'antidépresseur rapide, comme la kétamine, capable de soulager les symptômes dépressifs dans les heures qui suivent sa prise et même chez les personnes résistantes aux antidépresseurs traditionnels.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).