Les perles sont produites par des animaux appelés «mollusques», comme les huîtres et les moules. Les mollusques ont un corps mou. Pour se protéger, ils fabriquent une coquille dont l'intérieur est fait de nacre. Parfois, un minuscule objet, comme un grain de sable, entre dans la coquille.
Une perle est une concrétion calcaire, généralement de couleur blanche, fabriquée par certains mollusques bivalves (principalement les huîtres perlières).
La perle noire
La nacre des huîtres donne des perles irisées de rose, de vert, de bleu et même de gris sombre. Ce sont les célèbres perles noires de Polynésie. Bien sûr, il existe d'autres perles, qui ne sont pas naturelles mais en plastique. Elles sont plus légères, beaucoup moins chères, mais moins jolies.
L'origine de la perle de culture
Petite bille de nacre et généralement blanche ou gris, la perle est la création de certains mollusques, comme les huîtres et aussi les moules.
Les perles naturelles d'eau salée proviennent des variétés Pinctada radiata et Pinctada margaritifera qui sont originaires du golfe Persique. Ces perles naturelles sont incroyablement rares et leur valeur peut beaucoup varier, de 500 à plus de 2 000 euros la perle, oui oui.
Les plus rares sont les perles sans nacre : la perle de conche rose, la perle de melo orange et la perle de bénitier blanc mat.
Le premier test que vous pouvez faire pour vous assurer d'avoir une vraie perle est de la frotter doucement sur la partie tranchante de votre dent. Si le contact est glissant, c'est une fausse. Avec une vraie, vous sentirez des aspérités et un léger crissement. Une vraie perle doit avoir une consistance rugueuse.
La coquille saint-jacques fait partie de la famille des pectinidae et présentent une splendide coquille en forme d'éventail. Sur la centaine d'espèces, certaines produisent des perles assez régulièrement, en particulier l'espèce nord-américaine Nodipecten subnodosus, qui vit en Basse-Californie.
Cette espèce de mollusque, la pinctada maxima produit les imposantes perles blanches et dorées d'Australie. C'est la reine des huîtres perlières.
C'est grâce à l'huître dont elle est issue que les perles sont noires. En effet, l'huître secrète un pigment sombre, proche du noir. C'est ainsi, lors des deux années de création nécessaire à une huître pour former une perle, que celle-ci va se gorger de ce pigment pour devenir un joyau des îles polynésiennes.
Introduisez un couteau de cuisine dans une extrémité de l'ouverture et exercez une légère pression vers le bas tandis que la lame de couteau se déplace le long de la fente. Ouvrez l'huitre et vérifiez si elle contient une perle. Vous pouvez toutefois profiter d'elle, même si vous ne trouvez pas une perle à l'intérieur.
Le greffage des perles de culture est un processus similaire à celui qui permet de produire une perle naturelle. Que le corps étranger soit un grain de sable, un parasite ou un noyau introduit à la main, s'il est accepté par l'huître, il finira par devenir une perle.
Quand un corps étranger s'infiltre dans la coquille d'une huître perlière, comme un grain de sable, le mollusque produit alors de la nacre afin de s'en protéger. Il l'enroule de milliers de couches de nacre qui finissent par former une bille parfaitement lisse empêchant toute blessure ou irritation.
Une huître fabrique une perle de nacre quand un corps étranger (grain de sable, larve de ver…) s'immisce entre sa coquille et son manteau. Au fil des années, l'intrus est recouvert de couches concentriques de carbonate de calcium qui cristallise sous forme d'aragonite, ce qui finit par former une perle.
On dit que les perles peuvent mourir, c'est une image, car elles ne sont pas vivantes et ne peuvent donc pas mourir. Par contre, elles sont composées d'environ 2,5 % d'eau et si elles ne sont pas entretenues, elles se déshydratent, deviennent ternes, grises et peuvent même s'écailler en perdant des couches de nacre.
La partie orange correspond à la partie femelle de la Saint-Jacques tandis que le blanc correspond à la partie mâle : le mollusque est hermaphrodite. Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise. Possédant un fort goût iodé, il ne plaît pas à tous les palais. Mais il est parfaitement comestible.
La coquille saint-jacques (Pecten maximus) est la favorite des gourmets. Elle se reconnaît à sa grande taille et à sa forme particulière : la coquille doit mesurer au moins 11 cm de large et sa valve supérieure est plate, contrairement aux pétoncles dont les deux valves sont bombées.
Le prix des coquilles Saint-Jacques
Les coquilles sont à 4,80 euros entières (avec les coquilles) le kilo.
Il est possible de dénicher pour 10 000 à 20 000 euros des colliers de perles fines, de diamètres allant de 5 à 10 millimètres. Les colliers de perles de culture de même diamètre valent eux de 5 000 à 10 000 euros. On peut même dénicher en ventes publiques des modèles de qualité moyenne pour 500 à 1 000 euros.
La valeur de ces perles peut varier de façon considérable en fonction de tous ces éléments que seul un spécialiste peut juger; pouvant aller de 1000€ à 100 000€, 150 000€ voir même 200 000 – 300 000€ pour un collier qui « pourrait vous sembler » classique.
On disait que porter les perles renforçait les amitiés et que cela permettait même de calmer sa colère à l'égard de son prochain. Elles ont aussi été élues symbole de l'amour le plus pur.
La perle de culture de Tahiti provient des huitres à lèvres noires. Ce type d'huitre présente la particularité de produire une nacre foncée. En fonction de la concentration du colorant naturel, la couleur de la perle sera grise ou noire. On obtient ainsi une perle noire ou une perle grise de Tahiti.
De la préhistoire à l'époque moderne, la perle a toujours été le symbole de la beauté parfaite et pure, de l'amour en plénitude, de l'innocence, de l'humilité et du sens de la gratitude ou de la reconnaissance.
La perle de culture absorbe le précipité d'argent qui est ensuite noircit par exposition à la lumière ou à un gaz, le sulfite d'azote. La couleur ainsi obtenue devient permanente et ne se délave pas.