La corrida (en espagnol, « corrida de
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Les taureaux de la Feria biterroise sont en effet revendus après la corrida. Boucheries et grandes enseignes commercialisent cette viande, en dépit parfois de la pression des anti-corridas (Lire Midi Libre du 10 août 2014).
Le taureau de combat (toro de lidia ou toro bravo en espagnol) est une race bovine espagnole, principalement élevée pour les spectacles de tauromachie comme la corrida.
Les plus combatifs sont consacrés à la reproduction, d'eux naîtront les "toros bravos" qui iront dans l'arène, les autres vont à l'abattoir.
Grande oubliée de la Loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes, la corrida reste autorisée au motif d'une tradition locale ininterrompue.
En Amérique latine, les interdictions à la pratique de la corrida correspondent à la volonté politique et culturelle de se démarquer de l'occupant espagnol. Ainsi, au Chili, en Argentine, à Cuba et en Uruguay, elle est interdite et a disparu. Au Venezuela, malgré l'interdiction de 1894, elle est encore pratiquée.
Le combat se divise ensuite en trois parties, trois tercios (« tiers ») : au cours de la première partie, le tercio de pique, deux picadors affrontent le taureau et le blessent à l'aide d'une longue pique, ce qui permet à la fois de l'affaiblir et d'évaluer son comportement.
Sa femelle est la vache. Il est utilisé principalement pour la reproduction dans l'élevage laitier, de plus en plus par insémination artificielle, pour la production de viande bovine (élevage de taurillons) et pour des sports comme les courses de taureaux ou le rodéo.
Ces bovins sont en effet incapables de distinguer les couleurs, car ils ne voient seulement que des nuances de noir et de blanc. Ce sont en fait les mouvements effectués devant lui par le matador et les nombreuses attaques de celui-ci qui déclenchent la colère du taureau.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
La pique a pour but de démontrer la bravoure du taureau (ou son absence de bravoure), de réduire sa force, le calmer et l'amener à baisser sa tête pour permettre le bon déroulement du troisième tercio. La bravoure du taureau se révèle en fonction de la manière dont il charge le picador.
Après l'avoir fait charger deux ou trois fois un leurre fait de toile, Francisco Romero estoque le taureau à l'aide de son épée a recibir. Par la suite, il recommence dans d'autres arènes et devient un véritable professionnel. Francisco Romero est généralement considéré comme « l'inventeur » de la corrida moderne.
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
Sans oublier le prix des taureaux de combat, dont les meilleurs sont vendus aux alentours de 10.000 euros. « Sachant qu'un taureau de quatre ans coûte 3.500 euros à élever », insiste André Viard.
PORTRAIT - Le 6 juin, le jeune Nîmois est devenu le 69e matador de toros français.
Le taurillon : c'est un petit taureau abattu avant 2 ans; la qualité de la viande (à cause de la croissance rapide) n'est pas optimale : pas tendre, plutôt des morceaux à braiser ou bouillir. Pourtant c'est souvent cette viande que l'on retrouve dans les grandes surfaces …
Étymologie de « serpente »
( XIII e siècle) Féminin de serpent ; le papier portait à l'origine un serpent en filigrane.
Le mâle de la vache est le taureau. Le bœuf est un taureau qui a été castré (on lui a enlevé ses organes reproducteurs). Plusieurs espèces sont castrées afin d'obtenir une viande plus tendre et plus savoureuse : le mouton (bélier castré), le chapon (poulet castré) et le hongre (cheval castré).
Un combat déloyal
Avant les corridas, les taureaux sont souvent délibérément affaiblis, et ils ne s'en sortent jamais vivants. Parfois, les taureaux se font limer les cornes afin de les désorienter, des sacs de sable sont lâchés sur leur dos et leurs yeux sont enduits de vaseline pour rendre leur vision floue.
La corrida est un spectacle cruel qui consiste à torturer et tuer un taureau sous les yeux des spectateurs. La LFDA milite pour l'abolition de ce divertissement cruel d'un autre temps. La corrida consiste à infliger volontairement et sans aucune nécessité, blessures, souffrances et mort à un taureau.
La mise en cause de la corrida
Pour ses détracteurs, la corrida est un spectacle sanguinaire qui se termine inéluctablement par la mise à mort du taureau. En Espagne, celle-ci a lieu au centre de l'arène et, au Portugal, hors de l'arène.
La corrida portugaise, comme celle qui est programmée dans les arènes Palavasiennes, a deux particularités de taille, elle se fait sans picador et sans mise à mort du taureau.
Parce que tout en respectant l'espace dévolu à l'ombre dans l'arène et dans la vie – rien n'est plus clairvoyant que ce spectacle, allant parfois jusqu'au sordide – elle fait en sorte que ce soit la lumière qui ait toujours le dernier mot. Elle est par excellence une fête de transfiguration et de résurrection.
En effet, le Comité des Nations unies préconisait d'interdire l'accès aux corridas à tous les moins de 18 ans.