Les problèmes interpersonnels peuvent être atténués avec l'aripiprazole, le valproate et le topiramate. La dysrégulation émotionnelle peut être atténuée avec l'aripiprazole, l'olanzapine, l'halopéridol, le topiramate, la lamotrigine et le valproate.
Des antipsychotiques de première génération (décanoate de flupenthixol, halopéridol, thiothixène) ; des antipsychotiques de deuxième génération (aripiprazole, olanzapine, ziprasidone), des stabilisateurs de l'humeur (carbamazépine, valproate de semi-sodium, lamotrigine, topiramate), des antidépresseurs (amitriptyline, ...
Manon Beaudoin est psychologue et vous accueille dans son cabinet situé dans le 03 ième arrondissement (Paris). Elle vous propose une prise en charge intégrative et adaptée à la prise en charge du trouble de la personnalité Borderline ou État limite.
Les personnes atteintes du trouble de la personnalité borderline ont peur de l'abandon, en partie parce qu'elles ne veulent pas être seules. Parfois, elles ont l'impression de ne pas exister du tout, souvent quand personne ne s'intéresse à elles. Elles ressentent souvent un vide intérieur.
Neurologiquement parlant, les borderlines ont un déséquilibre de la sérotonine, hormone qui régule l'humeur, et de la dopamine, qui gère le plaisir et la récompense. D'après Pierre Nantas, faute d'aide, beaucoup d'entre eux et elles finissent en hôpital psychiatrique ou en prison.
La psychothérapie est le traitement recommandé et efficace pour le trouble de la personnalité borderline. La majorité des personnes vont mieux et ont une amélioration des symptômes avec un suivi psychiatrique ou psychologique bien conduit.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Les problèmes interpersonnels peuvent être atténués avec l'aripiprazole, le valproate et le topiramate. La dysrégulation émotionnelle peut être atténuée avec l'aripiprazole, l'olanzapine, l'halopéridol, le topiramate, la lamotrigine et le valproate.
Les complications possibles du trouble borderline
Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi. Les personnalités borderline ont souvent des conduites addictives. Le taux de suicide chez les personnes borderline est particulièrement élevé.
Quand on est borderline, les médicaments peuvent aider mais ce n'est pas la panacée. Ils peuvent permettre de passer des caps difficiles. Le traitement psychothérapeutique est le traitement qu'il faut aux patients, avec un psychiatre ou un psychothérapeute qui connaît le traitement. Un borderline peut guérir.
Naît-on borderline ou le devient-on ? Pour le spécialiste, c'est un peu des deux : « Sans doute y a-t-il une origine génétique ou autre, mais cela reste à prouver. Ce qu'il y a de sûr c'est que l'adolescence est une phase critique, poursuit-il.
Souvent, on retrouve un traumatisme dans l'enfance, des parents autoritaires et peu affectueux. Rien d'original… On parle aussi d'hérédité ou, version plus moderne et plus satisfaisante, d'une sensibilité trop importante de certains cerveaux à des hormones qu'ils sécrètent.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Anxiolytique léger : exemples, quelles indications ? Il n'y a pas d'anxiolytique anodin. "Toutefois l'oxazepam (Seresta®) a une durée d'action plus courte et est souvent prescrit chez la personne âgée.
Dans la majorité des cas, le trouble de la personnalité limite se traite par la psychothérapie. Il est parfois approprié de combiner différents types de psychothérapies. Certaines personnes doivent aussi prendre des médicaments.
Dans la relation amoureuse, il va avoir tendance à changer régulièrement de partenaire pour avoir le sentiment de ne pas être abandonné, il va provoquer l'abandon, anticiper le rejet pour ne pas être quitté, il a des difficultés à faire confiance, il doute des sentiments de son partenaire, se montrant sur la défensive, ...
Le trouble de personnalité borderline (TPB) est une pathologie fréquente, sévère et encore majoritairement diagnostiquée chez l'adulte bien que sa présence à l'adolescence soit aujourd'hui attestée. En effet, plusieurs obstacles semblent s'opposer à ce diagnostic avant l'âge de 18 ans.
« Chez 30 % des personnes qui souffrent de trouble borderline, on retrouve une comorbidité avec la bipolarité », précise le psychiatre.
Ne pas se laisser déborder par le jeu relationnel. Avoir en tête que ces personnalités peuvent très bien s'investir et avoir une vie sociale et professionnelle correcte. Etre attentif et à l'écoute, car ces personnes peuvent se déprimer rapidement, voire être suicidaires en cas de choc émotionnel...
Vivre avec un proche Borderline
Etre une présence, mais aussi être discret pour lui laisser lui laisser prendre ses responsabilités. Ne pas l'infantiliser, ne pas le juger ou lui faire des remarques blessantes qu'il risque de le rabaisser.
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Ce faisant, elles ne se contentent pas d'aliéner les autres autour d'eux, elles subvertissent leur propre trajectoire de vie. Explosivement réactifs et ayant souvent du mal à se ressaisir, les borderlines ont du mal à maintenir des relations stables ou même à conserver un emploi.