Lecture en 1 min. Paul le dit lui-même : il n'a pas connu Jésus "selon la chair" (2 Corinthiens 5, 16). Il en fait donc, dans ses différentes lettres aux nouvelles communautés (les "épîtres"), une description fondée sur la foi : il est mort "pour nos fautes et ressuscité pour notre justification" (Romains 4, 25).
Y a-t-il eu plusieurs apôtres nommés Jean ? De l'aveu de la Bible elle-même, tous les apôtres n'ont pas connus Jésus. Ainsi l'apôtre Paul n'était-il pas avec Jésus et ses disciples ; au contraire, bien après l'ascension du Christ, il persécutait ses disciples, jusqu'à ce que Jésus lui apparaisse (Actes 9,5).
Pourtant, ni l'un ni l'autre n'est membre des Douze. Les douze apôtres ont été les premiers disciples de Jésus mais il n'existe rien à leur sujet dans aucune source séculière.
Un géant de l'évangélisation. Paul n'a pas connu Jésus vivant à Jérusalem ou sur les routes de Galilée, comme les douze apôtres.
Saint Luc n'a pas connu Jésus : c'est en rencontrant l'apôtre Paul qu'il se convertit, et décide de le suivre dans ses périples.
Parmi ceux qui ont relaté les épisodes marquants de la vie de Jésus, quatre ont été retenus par l'Eglise : Marc, Matthieu, Jean et Luc. Lecture en 2 min. Les évangiles de Matthieu, Marc et Luc présentent de nombreux points communs.
Selon les évangiles canoniques, Judas a facilité l'arrestation de Jésus par les grands prêtres de Jérusalem, qui le menèrent ensuite devant Ponce Pilate. Il figure à travers l'histoire l'archétype du traître.
Après sa mort, en 4 av. J. -C., l'empereur Auguste, tout puissant maître du monde romain, avait d'abord morcelé l'ancien royaume juif. Puis, à partir de 6 apr.
Saint Paul, disciple de Jésus-Christ, n'a jamais connu celui-ci bien qu'il fût son contemporain. Il n'en a pas moins joué un rôle primordial dans la formation et le développement de la religion chrétienne. Au point qu'il est couramment considéré comme le deuxième fondateur du christianisme après Jésus.
La date de sa naissance doit se situer au début de notre ère. Son nom était Saulos, forme grécisée de l'hébreu Shaul, auquel Paul avait joint un cognomen latin, Paulus, du fait qu'il était citoyen romain de naissance.
Paul de Tarse est considéré comme le « treizième apôtre » par la tradition chrétienne : il est qualifié d'« Apôtre des Gentils ».
L'Évangile selon saint Matthieu est le plus ancien des quatre Évangiles. Une des raisons pour lesquelles il a longtemps été le plus lu à le messe le dimanche, et le plus commenté par les biblistes. Lecture en 2 min.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
L'Évangile selon Luc est parmi les Évangile synoptiques celui qui montre le plus la miséricorde de Dieu et de Jésus. L'auteur de l'Évangile selon Luc est Luc Évangéliste, un collaborateur et ami de Paul de Tarse.
Jésus est lui-même reconnu comme fils de David. Sa conception intervient grâce à l'action du Saint-Esprit. Joseph est exclu de la conception. Le nom de « Jésus » est prescrit par le ciel, avant la naissance.
Pourtant Jésus n'est pas fils de Joseph, qui adopte le projet de Dieu et avec lui l'enfant. Des Pharisiens interrogeront Jésus sur cette question, et resteront bouche bée (Matthieu 22, 41-46). Car Jésus est plus que Fils de David, il est Fils de Dieu. Matthieu le montre tout au long de son évangile.
Siméon Niger ou Suméon dit Niger est mentionné dans les Actes des Apôtres (13, 1) comme l'un « des prophètes et des docteurs » de « l'Église établie à Antioche ».
Après deux ans de prédication à Rome, sans doute vers 58-60, la trace de l'apôtre s'évanouit, laissant ouvert le récit de son martyre et de sa mort. Publié le 11/02/2022 à 19h18, mis à jour le 11/02/2022 à 19h18 • Lecture 7 min. Paul est mort martyr.
Jacques le Mineur
11ème et avant-dernier apôtre de Jésus, il est le fils d'Alphée et de Marie, frère de l'apôtre Jude.
Simon-Pierre est l'un des premiers disciples de Jésus. Persécuté pour sa foi chrétienne, le gouverneur Agrippa le condamne à la crucifixion à Rome. Ne se jugeant pas digne d'être sur la croix de la même manière que Jésus, il demande à subir son supplice la tête en bas.
On ne voit pas, dans les Évangiles, que Jésus ait beaucoup fréquenté les bandits : il n'en eut pas l'occasion. Et voilà qu'en une demi-journée, la dernière de sa vie mortelle, son destin se trouve intimement mêlé au destin de trois brigands : Barrabas, et les deux larrons crucifiés en même temps que Jésus.
Vers 248, le théologien Origène écrivait : « Tout le monde sait que [Jésus] naquit sous l'empereur Auguste qui, ayant soumis à sa domination la plus grande partie des hommes, les avait comme ramassés en un seul corps. »
Un visage passe-partout
Le Jésus des catacombes est souvent jeune et imberbe, vêtu d'une tunique recouverte d'une toge. Il ne diffère guère d'une divinité du panthéon grec. Sa divinité n'est pas niée, mais elle n'est pas soulignée.
On sait qu'il est charpentier à Nazareth et le métier de charpentier est alors hautement estimé pour sa compétence et son utilité. Joseph doit épouser Marie, mais ils n'habitent pas ensemble au temps de la conception. C'est lui pourtant qui donne le nom de Jésus à l'enfant qui vient de naître (Matthieu 1, 18-25).