Signaler les impayés de loyer à la CAF si le locataire bénéficie d'une allocation logement. Envoyer un commandement de payer au locataire par acte d'huissier. Mettre en place la résiliation du bail et l'expulsion du locataire s'il ne paye pas les sommes dues dans les délais.
Le propriétaire peut donner congé (son préavis) au locataire pour vendre le logement, ou pour le reprendre (pour y habiter ou pour loger un proche), ou pour un motif légitime et sérieux (notamment en cas de faute du locataire). Il doit respecter des conditions de forme et de délais.
Face à un locataire qui ne veut pas partir en fin de bail, il est nécessaire de s'adresser au Tribunal d'instance qui peut être saisi en référé. Le référé est une procédure d'urgence qui présente l'avantage d'être rapide. Le juge peut demander des mesures provisoires afin de régler rapidement des cas litigieux.
Ainsi, en cas de sous-location non-autorisée par écrit, le bailleur pourra demander la résiliation judiciaire du bail, et engager une procédure d'expulsion. Il pourra également engager une procédure de remboursement des loyers perçus indument au titre de la sous-location (CA Paris, 21 février 2020, n°18/23633).
Si le locataire refuse de quitter les lieux après l'ordonnance d'expulsion, il conviendra de lui faire délivrer un commandement de quitter les lieux, en même temps que la signification du jugement. Ledit commandement laisse au locataire et à tous occupants de son chef un délai de 2 mois pour libérer les lieux.
Quelle est la procédure d'expulsion d'un locataire en fin de bail ? Selon la procédure classique, le délai de préavis est de 6 mois avant la date d'échéance du bail pour un logement nu. Le préavis doit être adressé au locataire par lettre recommandée, remise en main propre contre émargement ou par acte d'huissier.
Il n'y a pas d'annulation du bail possible et la signature engage le locataire irrémédiablement. La seule solution qui s'offre à lui est de résilier le bail tout de suite, de manière à ne payer le loyer que pendant le préavis légal, même si le logement reste vide.
Le délai d'expulsion du locataire
Suite à un commandement de quitter le logement prononcé par le juge du tribunal d'instance, le locataire dispose d'un délai légal de 2 mois pour quitter les lieux. Il bénéficie également d'un mois pour faire appel du jugement.
Dans le contrat de location, le locataire bénéficie du statut de locataire protégé quand il réunit cumulativement les 2 conditions suivantes: Il est âgé de plus de 65 ans; Et ses ressources annuelles ne dépassent pas les seuils fixés par la loi.
Focus sur les frais d'huissier dans une procédure d'expulsion : Vous pouvez être engagé dans une procédure d'expulsion de vos locataires en cas de loyers impayés. Hormis une action en justice et en cas de tentative d'accord amiable, c'est au propriétaire, donc au bailleur, de régler les frais d'huissier.
Lettre de résiliation de bail par le propriétaire
La notification du congé doit être adressée au locataire par une lettre recommandée avec accusé de réception. Elle peut également lui être remise par acte d'huissier ou en main propre. Les autres canaux comme le téléphone ou l'e-mail ne sont pas autorisés.
La date de signature du bail ne correspond pas forcément à la date de prise du logement par le locataire. C'est pourquoi il est obligatoire de préciser sur votre contrat de location meublée ou vide sa date de prise d'effet. Sans cette date, le bail pourra être invalidé.
Non-renouvellement pour reprise
Le bailleur peut résilier le contrat de bail et refuse son renouvellement pour occupation personnelle, c'est-à-dire reprendre le bail pour y habiter ou pour y loger l'un de ses proches, à condition que la maison soit nécessairement sa résidence principale.
Quand le locataire ne paie pas son loyer ou lorsque sa présence dans l'immeuble nuit aux autres occupants, le propriétaire peut entamer une procédure d'expulsion. Mais avant d'y avoir recours, l'intéressé doit s'assurer que la résiliation du bail a été préalablement décidée par le juge.
L'entretien de la serrure ou une porte claquée est de la responsabilité du locataire, le remplacement d'une serrure vétuste est par contre à la charge du propriétaire.
Que vous soyez locataire ou propriétaire, il y a des règles à respecter pour résilier le contrat de location. Le locataire peut mettre fin au bail à tout moment. Le propriétaire quant à lui, ne peut mettre fin au bail qu'à son échéance.
Le propriétaire ne peut pas imposer à son locataire des frais en plus du paiement du loyer et des charges. Il est interdit d'inscrire dans le contrat de location une clause qui : Impose le prélèvement automatique ou la signature par avance de traites ou de billets à ordre comme mode de paiement du loyer.
Le propriétaire ne peut pas récupérer son logement, avant la fin du bail, comme il l'entend. Il peut le faire seulement dans les 3 situations mentionnées en amont dans l'article: la vente, la reprise ainsi que le motif légitime et sérieux. Le propriétaire doit s'assurer du respect d'une durée légale de préavis.
Bail de 3 ans : quand peut-on mettre fin à un bail de location ? L'article 12 de la loi Mermaz (6 juillet 1989) notifie qu'un locataire peut rompre son bail de 3 ans, peu importe le temps restant au contrat de location.
Proposition de loi visant à protéger les logements contre l'occupation illicite. La proposition de loi vise notamment à tripler les sanctions encourues en cas de squat d'un logement (jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende). Elle entend également mieux protéger les propriétaires en cas d'impayés de loyers.
Il convient tout d'abord de porter plainte pour violation de domicile, et de prouver qu'il s'agit bien de son domicile. Il convient ensuite de faire constater cette occupation par un officier de police judiciaire. Ensuite, il faudra demander au préfet de mettre en demeure les occupants de quitter le logement.
Les locataires devront ouvrir une demande au TAL et prouver au juge que ce locataire , dit problématique , cause un préjudice sérieux envers les autres résidents de l'appartement qui jugent son expulsion nécessaire. «C'est le TAL qui a compétence pour les litiges entre colocataires.
L'aide juridictionnelle est une aide de l'Etat destinée aux personnes, mineures ou majeures, qui disposent de ressources insuffisantes pour prendre en charge les frais d'avocat, notaire ou de comissaire de justice. Cette aide peut aussi permettre de prendre en charge les frais d'expert ou de médiateur.
La raison vient du fait que l'individu, qui ne voulait pas quitter leur logement, était, en réalité, un locataire qui ne payait pas son loyer et était arrivé en fin de bail. «Au regard de la loi, un locataire mauvais payeur n'est pas un squatteur.