Les conditions météorologiques ont un impact sur la production, la libération et la dispersion des grains de pollen . La pluie, le vent et la température vont favoriser ou diminuer la dispersion des pollens dans l'air.
Les insectes pollinisateurs
Ce sont les principaux vecteurs permettant aux plantes à fleur de se reproduire. En effet, 90% des espèces de pollinisateurs sont des insectes. Parmi elles : Les hyménoptères qui rassemblent les abeilles, les guêpes, les frelons, les bourdons, ou encore… les fourmis.
La pollinisation peut être de type allogame (l'ovule est fécondé par du pollen en provenance d'une autre plante) ou autogame (le pollen féconde les organes femelles d'une même fleur ou d'autres fleurs d'une même plante).
les insectes (en particulier les Hyménoptères, Lépidoptères, Diptères et certains Coléoptères). On parle dans ce cas d'entomophilie (ou entomogamie). Les fleurs sont alors nectarifères ce qui leur permet d'attirer les insectes qui en se nourrissant de nectar se chargent de pollen.
Le lémurien noir-blanc Vari est le plus gros pollinisateur au monde ! Leurs fleurs préférées : N'importe quoi de fruité ! Ces lémuriens mangent jusqu'à 130 différentes espèces de fruits.
Une technique de récolte ultra efficace: avec sa brosse ventrale, l'abeille maçonne récolte des centaines de milliers de grains de pollen. Sur la brosse, les grains de pollen restent secs et efficaces, de sorte que 98 % des fleurs visitées sont effectivement pollinisées.
La pollinisation par le vent et l'eau
Ce sont ces pollens transportés par le vent qui causent généralement les allergies. Lors d'une pluie, l'eau permet de décrocher le pollen des étamines qui va ruisseler sur les différentes parties de la fleur pour rejoindre le pistil où aura lieu la fécondation.
La pollinisation, c'est le transfert de pollen des étamines (organes de reproduction mâles) au pistil (organe de reproduction femelle) d'une plante. Elle assure la fécondation et la production des graines et des fruits.
Ils sont attirés par des plantes aux couleurs vives ou ayant des parfums particuliers. En bonus, les pollinisateurs reçoivent du nectar dont ils se nourrissent et du pollen qui s'accroche à eux. Lorsqu'ils se déplacent, ils déposent à chaque fois un peu de pollen qui va féconder ces autres plantes visitées.
Une hausse des prix de certains aliments
De nombreux aliments comme les fruits, les légumes, les épices ou encore le cacao dépendent de la pollinisation. Une diminution de la production de ces denrées entraînerait donc une inflation des prix et certaines carences pour les populations les plus modestes.
La pollinisation anémophile est assurée par le vent. La plante produit des quantités massives de pollen pour que le vent les transporte vers l'espèce qui leur correspond.
Ombrochorie : l'ombrochorie consiste en la propagation des semences par l'intermédiaire des gouttes de l'eau de pluie, qui, en tombant sur les plantes, dispersent les graines par éclaboussures.
"Cela a l'air un peu fantaisiste, mais la bulle de savon permet une pollinisation efficace et garantit des fruits d'une qualité équivalente à celle de la pollinisation manuelle conventionnelle", souligne Eijiro Miyako.
La pollinisation hivernale pour les arbres et arbustes a généralement lieu de la mi-janvier à mai. Une seconde période de pollinisation est observée du milieu du printemps à l'été pour les plantes herbacées (graminées, plantain, oseille).
La pollinisation est nécessaire à toute production de graines et de fruits par les plantes à fleurs. Le transfert du pollen chez les fleurs à des fins reproductives est un processus fondamental du maintien de la vie sur terre.
Pourquoi ne faut-il pas tuer les guêpes ? Comme les abeilles, les guêpes sont des insectes pollinisateurs. Dans ce sens, il ne faut surtout pas chercher à les exterminer. Les frelons européens sont, également, dans ce cas de figure et ne sont pas nuisibles.
Un corps poilu. Plus l'insecte est poilu, mieux il accroche les grains de pollen en se frottant aux étamines, pour les transporter d'une fleur à l'autre.
Les insectes pollinisateurs sauvages appartiennent à quatre grands ordres qui se déclinent en de nombreuses espèces : les hyménoptères (abeilles sauvages, guêpes, bourdons, fourmis…), les lépidoptères (papillons…), les coléoptères (coccinelles, scarabées…), les diptères (mouches, syrphes …).
Des plantes sans fleurs (fougères, mousses, algues, lichens) n'ont ni fleurs, ni graines. Elles peuvent coloniser des milieux variés, terrestres ou aquatiques.
Le plus souvent, la propagation se fait par multiplication végétative, c'est-à-dire par reproduction asexuée, tandis que la dissémination se fait par l'intermédiaire d'organes spécialisés, spores, graines ou fruits, résultant de la reproduction sexuée et qualifiés globalement de semences.
Quels sont les organes mâles d'une fleur? Ce sont les étamines, formées d'un filament appelé filet, dont l'extrémité, appelée anthère, contient le pollen.
Les grains de pollen viennent des organes mâles de la fleur (les étamines). Ils contiennent les gamètes (2 par grain) qui sont les cellules reproductrices de la fleur.
La fusion du gamète mâle et du gamète femelle ou « fécondation » donnera naissance au zygote, futur embryon de la graine. La pollinisation est donc indispensable à la fécondation à l'origine des graines.
Les pratiques agricoles intensives, la monoculture, le recours aux pesticides, le changement d'affectation des terres figurent parmi les principales menaces pesant sur les abeilles et les autres pollinisateurs. La survie et le développement des abeilles est aussi menacé par le changement climatique.