Les fumeurs sont à peu près 20 fois plus susceptibles de développer un cancer du poumon que les non-fumeurs.
Le plus connu est le cancer du poumon, dont 80 à 90 % des cas sont liés au tabagisme actif. Mais d'autres cancers sont également causés par le tabac : gorge, bouche, lèvres, pancréas, reins, vessie, utérus. Le cancer de l'œsophage est plus fréquent en cas d'association du tabac et de l'alcool.
Le cancer du poumon atteint le plus souvent les personnes de 50 ans et plus; en 2007, 95,5 % des nouveaux cas ont été diagnostiqués chez les personnes de ce groupe d'âge (graphique 3). La principale tranche d'âge pour le diagnostic est celle de 75 ans et plus.
En résumé, fumer 3 ou 10 cigarettes ne fait pas de grandes différences au niveau de la santé. Ce qui importe particulièrement dans la consommation de tabac est la durée de tabagisme, ainsi, il est plus dangereux de fumer 1 cigarette par jour pendant 20 ans, qu'un paquet par jour pendant un an.
Les scientifiques soulignent que « arrêter la cigarette avant 45 ans réduit d'environ 90 % la surmortalité associée aux tabac ».
Par contre on peut toujours essayer de limiter la casse ensemble en faisant péter le pire de nos rendez-vous clopinage. Mais alors, lequel est-ce ? Eh bien d'après une équipe de chercheurs américains, dirigée par le Professeur Muscat, la cigarette la plus dangereuse serait celle du réveil.
Le tabagisme peut réduire l'espérance de vie d'environ 10 ans. Par conséquent, les hommes qui fument peuvent s'attendre à vivre jusqu'à 70 ans et les femmes jusqu'à 74 ans, en moyenne.
d'infections pulmonaires répétées : bronchites, pneumonies ; d'une modification de la voix (du timbre ou de l'intensité) qui devient souvent enrouée ou voilée ; de sifflements pendant la respiration.
Le risque cumulé de cancer du poumon jusqu'à l'âge de 75 ans (en éliminant les autres causes de décès) est égal à 16 % chez les fumeurs ayant continué à fumer et à 10 %, 6 %, 3 % et 2 % chez les sujets ayant arrêté à 60, 50, 40 et 30 ans.
– Des goudrons, ils se collent aux parois des voies respiratoires et causent des lésions aux poumons. Le fumeur d'un paquet par jour inhale 250 ml de goudrons par an, soit l'équivalent de deux pots de yaourt. Les goudrons sont la principale substance responsable des cancers liés au tabagisme.
2 semaines à 3 mois après la dernière cigarette, on récupère du souffle et on marche plus facilement. 1 à 9 mois après la dernière cigarette, les cils bronchiques repoussent et on est de moins en moins essoufflé. 5 ans après la dernière cigarette, le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié.
La combustion de la cigarette entraine la production de monoxyde de carbone qui vient se loger dans les artères. Résultats, l'oxygénation du sang est mise à mal et amène une perte de cartilage plus ou moins importante.
L'influence de la durée du tabagisme sur le risque de cancer serait plus élevée que celle de la réduction du nombre de cigarettes fumées chaque jour. L'arrêt du tabagisme est la meilleure méthode pour réduire le risque de cancer.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
D'autres manifestations sont liées à une extension locorégionale de la tumeur : douleurs au niveau de la paroi thoracique ou de l'épaule, maux de tête, œdème (gonflement) du visage, du cou et des creux au-dessus des clavicules, turgescence des veines jugulaires, gêne ou blocage à la déglutition, altération de la parole ...
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».
Sans compter que le risque de poursuivre un tabagisme occasionnel multiplie les (mal)chances de devenir dépendant avec toutes les conséquences qui pourraient suivre... Nous vous conseillons donc de supprimer cette consommation occasionnelle.
Bouche. Le tabagisme réduit la circulation sanguine de la gencive, modifie les bactéries qui se trouvent dans la bouche et affaiblit le système immunitaire. Toutes ces conséquences rendent les fumeurs plus vulnérables au développement d'une maladie de la gencive appelée la parodontite.
Les premiers jours après la dernière cigarette
Durant les 24 heures consécutives à l'arrêt du tabac, les symptômes de manque commencent à se faire ressentir de façon assez intense. Le pic est généralement atteint durant les 48 à 72h après la dernière cigarette.
Le premier constat est assez simple à effectuer. Le tabagisme peut en effet provoquer des difficultés respiratoires, des crachats, ainsi qu'une toux matinale chronique. Quant à la peau d'une personne qui fume beaucoup, celle-ci est généralement assez terne.
Ils ont alors distingué 3 groupes : les gros fumeurs (plus de 30 cigarettes par jour), les petits fumeurs (entre 1 et 5 cigarettes quotidiennes), et les non-fumeurs.
"1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.