Certains cancers tels que la leucémie (cancer de la moelle osseuse) et le cancer du système lymphatique, aussi appelé maladie de Hodgkin. Une atteinte du pancréas, du foie ou du cœur.
d'une hémochromatose : un niveau sanguin très élevé de ferritine (supérieur à 1000 ng/ml) peut être causé par cette maladie génétique. d'un alcoolisme chronique.
Est-ce que c'est grave d'avoir trop de ferritine : à partir de quel taux faut-il s'inquiéter ? Des niveaux élevés de ferritine peuvent être le signe de certaines maladies, notamment des affections du foie.
La limite supérieure de la concentration de la ferritine est de l'ordre de 300-400 µg/l chez l'homme adulte et de 150-200 µg/l chez la femme. L'hyperferritinémie est souvent découverte fortuitement lors d'un bilan biologique de routine. Elle est retrouvée chez 13% des personnes dans une population donnée.
Elle peut être liée à une anomalie génétique (la principale affection étant «l'hémochromatose héréditaire») ou à certaines maladies du foie. Elle peut aussi être consécutive à des transfusions répétées chez des patients atteints d'une anémie grave.
L'augmentation de la saturation de la transferrine au dessus de 45 % nécessite un nouveau dosage sanguin : si celui-ci est toujours supérieur à 45 %, il faut rechercher une hémochromatose. Cet examen doit être réalisé tôt le matin et à jeun.
Syndrome inflammatoire et maladie systémique : la ferritine est une protéine de la phase aiguë de l'inflammation, elle joue un rôle anti-inflammatoire par la séquestration du fer limitant ainsi le stress oxydant. Sa synthèse est fortement augmentée sous l'influence d'interleukines et du TNF-< (19).
D'autres signes peuvent alerter d'une surcharge du foie comme des inconforts abdominaux, une baisse d'appétit, des difficultés à se concentrer, des changements d'humeur, une somnolence, des démangeaisons ou une coloration jaunâtre de la peau et des yeux.
Quand le taux de ferritine est très élevé, cela peut également être le signe d'une hémochromatose, une maladie génétique due à une absorption intestinale excessive de fer qui est susceptible d'affecter divers organes.
Le traitement classique de l'hémochromatose est la phlébotomie ou saignée, qui consiste à éliminer une partie du sang pour réduire la quantité de fer de l'organisme.
La ferritine se dose dans le sang. Si vous avez une surcharge en ferritine, c'est simple : il faut boire le moins possible d'alcool. Ensuite, il faut donner votre sang le plus souvent possible, voire faire des saignées. En effet, quand on prélève du sang, on fait baisser les réserves de fer donc la ferritine.
"Les effets secondaires peuvent être des troubles digestifs, certaines femmes sont constipées, d'autres ont des diarrhées, d'autres encore ont mal au ventre… C'est une des conséquences des compléments alimentaires à base de fer.
Lors de chaque saignée, on prélève environ 400 ml de sang (pour une femme) ou 500 ml (pour un homme). Ces saignées hebdomadaires sont poursuivies jusqu'à ce que le taux sanguin de ferritine redevienne inférieur à 50 µg/l.
» Ne pas méconnaître une hyperferritinémie modérée
Ainsi, chez la femme, la valeur normale est de l'ordre de 30 µg/l avant la ménopause et monte en moyenne graduellement vers 80 après la ménopause.
Limiter la consommation de produits sucrés
Dans le cadre du régime alimentaire spécial hémochromatose, on recommande d'éviter les boissons et aliments sucrés. Le sucre, le fructose et le sorbitol augmentent l'absorption du fer.
"Le fer est le fer qui circule dans le sang de façon immédiate et qui est partagé avec les cellules en permanence et la ferritine est une protéine qui stocke les réserves en fer de l'organisme. "Lorsque le fer est bas et que la ferritine est encore normale, on ne s'inquiète pas.
En cas de doute, mieux vaut donc confier à un médecin l'interprétation de ses résultats avant de s'alarmer. Si la ferritine est élevée on parle d'hyperferritinémie (pour un taux supérieur à 300 ng/l) et dans le cas inverse d'hypoferritinémie (à partir d'un taux inférieur à 30 ng/l).
Lorsque le taux sanguin de ferritine est élevé, on parle d'hyperferritinémie. Celle-ci peut disparaître d'elle-même ou nécessiter une prise en charge spécifique par un professionnel de santé.
Pour les hommes et les femmes de plus de 50 ans il est compris entre 30 et 280 mg/L.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Le dosage de l'alpha-foeto-protéine (AFP) est très important, mais il n'est pas spécifique de la maladie. Une élévation de l'alpha-foeto-protéine dans le sang, surtout si la valeur est supérieure à 500 ng/ml, est très évocatrice d'un cancer du foie chez un patient souffrant d'une cirrhose.
Il en est de même pour les sujets présentant un diabète (figure 3) où, par rapport aux sujets non diabétiques, la prévalence d'hyperferritinémie est presque trois fois plus importante chez les femmes diabétiques et deux fois plus importante chez les hommes (figure 4).
En effet, lorsque la ferritine est supérieure à 1000 ng/ml et que les aspartate amino-transférases (ASAT : enzyme du foie) sont supérieures à 50 UI/l, le diagnostic d'une cirrhose hépatique est à envisager.
Celui-ci est basé sur un fer sérique et une saturation de la transferrine abaissés et une ferritine basse. La distinction entre une anémie inflammatoire ou par déficit en fer est souvent délicate. La ferritine augmente avec l'âge et avec certaines pathologies liées à l'âge.