À ce jour, le cancer de la thyroïde chez les personnes exposées pendant l'enfance et l'adolescence est le principal effet sanitaire démontré associé aux retombées radioactives de l'accident de Tchernobyl, dû à l'iode 131.
Tous les cancers ne sont pas provoqués par les rayonnements ionisants. Par exemple, un cancer très fréquent chez l'homme qui est le cancer de la prostate, n'est pas provoqué par des rayonnements ionisants. Par contre, le cancer du côlon par exemple, peut être secondaire à une exposition aux rayons."
une irradiation externe à très forte dose de tout l'organisme, même brève, peut être mortelle car elle détruit un grand nombre de cellules, une contamination interne peut se révéler mortelle si elle touche des organes vitaux (cœur, foie, poumon, système nerveux central).
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'augmentation des cas de cancers de la thyroïde en France n'est pas liée à l'accident de Tchernobyl et à ses retombées radioactives qui ont traversé le territoire du 30 avril au 5 mai 1986.
De sévères nausées, vomissements et une diarrhée surviennent moins d'une heure après une exposition aux rayonnements égale ou supérieure à 6 Gy. Ces symptômes peuvent entraîner une grave déshydratation, mais ils se résolvent dans les 2 jours qui suivent.
La teinture d'iode ou de fucus vesiculosis à consommer aux 2 repas principaux ou à utiliser sur la peau voir en bain de pied (quelques secondes à une minute par jour). La bétadine uniquement à appliquer sur la peau.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
L'ingestion de fortes doses de césium 137 a des effets dévastateurs : insuffisance médullaire, altération du système immunitaire et de la fonction de reproduction, affections rénales…
Effets secondaires de l'iode radioactif
Mal de gorge pouvant durer une semaine. Goût métallique dans la bouche pouvant durer quelques semaines. Nausées qui disparaissent de 1 à 2 jours après le traitement. Enflement des glandes salivaires pouvant durer quelques semaines.
Les conséquences sanitaires provoquées par cette exposition sont difficiles à évaluer avec certitude. Le nombre de cancers de la thyroïde a été multiplié par cent chez les enfants du sud de la Biélorussie ; cette épidémie est clairement reliée à l'exposition importante à l'iode 131 en 1986.
La prise d'iode stable offre une protection contre les éventuelles conséquences d'un accident nucléaire amenant un rejet d'iode radioactif, notamment contre un cancer de la glande thyroïde.
Les traitements d'alphathérapie ciblée permettent de cibler les cellules malades grâce à des vecteurs (anticorps notamment) auxquels sont attachés un isotope radioactif, dont le rayonnement détruit l'ADN des cellules cancéreuses visées.
Au-delà de 100 mSv, des effets à long terme des rayonnements ionisants ont été démontrés par des études épidémiologiques (étude des populations d'Hiroshima et de Nagasaki). 1000 mSv est une dose très élevée qui correspond à 1 Gray.
A quel seuil la radioactivité devient dangereuse ? 10 000 mSv. A ce niveau, une seule dose peut entraîner la mort dans les 48 heures ou en quelques semaines. 6 000 mSv.
Comme la chimiothérapie, ces traitements sont systémiques et touchent les cellules de l'ensemble du corps, les substances radioactives passant dans la circulation sanguine.
De ce fait, la radioactivité n'est pas contagieuse une fois que l'on s'est débarrassé de tous les éléments qui ont été mis en contact direct de particules.
Le carcinome papillaire de la thyroïde est le type histologique le plus fréquemment rencontré dans les cancers de la thyroïde. Il représente 60% des cancers thyroïdiens. Leur diffusion est essentiellement lymphatique sous forme de métastases ganglionnaires, cervicales et sus claviculaires [1–2].
enflure des ganglions du cou; elle peut se présenter sous la forme d'une masse importante ou de plusieurs ganglions enflés dans la glande thyroïde. enrouement ou autres modifications de la voix, notamment de la difficulté à parler normalement. douleur persistante dans la gorge ou le cou. diarrhée.
Il est plus fréquemment observé chez les femmes autour de l'âge de la ménopause. Dans plus de 90 % des cas, le cancer de la thyroïde se soigne bien mais, après traitement chirurgical, il impose de prendre des hormones thyroïdiennes pour le restant de sa vie.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
Le sable qui survole ou tombe sur la France contient des particules radioactives complètement inoffensives, contrairement à la pollution de l'air qu'elle engendre.
Le césium 137 n'existe pas à l'état naturel. Il est présent dans l'atmosphère sous forme d'aérosols en raison de trois sources anthropiques : les rejets des centrales nucléaires en fonctionnement normal, les rejets accidentels des centrales et les essais nucléaires atmosphériques réalisés après 1945.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur.
A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.