Les escarres sont des plaies cutanées provoquées par une mauvaise irrigation sanguine liée à une pression prolongée. Les escarres résultent souvent d'une pression associée à une traction exercée sur la peau, une friction et une humidité, en particulier, dans les régions osseuses.
Pour identifier une escarre, il faut rechercher les signes cutanés spécifiques chez le patient. Ces signes cutanés consistent en l'apparition d'une rougeur persistante sur une zone d'appui : c'est le tout premier signe de l'escarre.
Stades de l'escarre
le stade 1 : apparition d'une rougeur persistante sur le point d'appui, même après la pression appliquée par le doigt. le stade 2 : dermabrasion, cloques apparaissant au niveau de la zone d'appui. le stade 3 : nécrose tissulaire, la plaie se creuse, les tissus sous-cutanés se nécrosent.
L'immobilisation prolongée et excessive est le principal facteur de risque à l'origine des escarres. Une hospitalisation, une période d'alitement ou une immobilisation en fauteuil roulant sont des situations qui favorisent l'apparition des escarres et qui doivent donc être particulièrement surveillées.
Les escarres touchent tout particulièrement les personnes alitées (3% des hospitalisés) et les personnes âgées (22% des hospitalisés de plus de 65 ans). Les personnes âgées sont majoritairement touchées par les escarres, car leur peau est plus fragile et plus fine.
L'escarre est de bon pronostic : au stade précoce, les personnes traitées se rétablissent toujours, bien que la cicatrisation puisse prendre des semaines. Après 6 mois de traitement, plus de 70 % des escarres de stade 2, 50 % des escarres de stade 3, guérissent (source 1).
Si un patient manque de protéines, ses muscles s'affaiblissent, la peau en pâtit et aggrave l'escarre. Pour ces cas compliqués qui ne parviennent pas à cicatriser, il faut en passer par la chirurgie.
Les escarres apparaissent sur des zones de pression telles que les fesses ou les talons. Elles sont la conséquence d'une position assise ou allongée prolongée de la personne âgée. Les escarres se caractérisent par une souffrance de la peau à la suite de la pression, le cisaillement ou le frottement chez le patient.
Ces bactéries émettent des composés odorants, la putrescine et la cadverine. Des effets parfois sévères chez le patient : l'odeur de la plaie peut entraîner la perte d'appétit, des vomissements ou même l'absence de réponse à l'odeur en général. Les cellules sensorielles deviennent alors insensibles aux odeurs.
Les plaies sont nettoyées au Sérum Physiologique, en tamponnant sans agresser les bourgeons et sans sécher la plaie.
Les escarres et les ulcères sont à l'origine de nombreuses complications : des complications localisées avec de la douleur et un risque d'infection de la plaie ; des complications plus étendues (autour de la plaie) comme l'eczéma ou l'érysipèle, une infection de la peau due à un streptocoque.
L'escarre serait très douloureuse lorsque les récepteurs nociceptifs des fibres A delta et C sont intacts ou peu détruits (lésions superficielles) et peu douloureuses si les lésions sont profondes et nécrotiques (Teot, 2006).
La crème Ontex, par exemple, convient ainsi parfaitement à la prévention et au traitement des escarres liées au manque de mobilité. Quant à l'incontinence, les soins Abena et Tena à l'oxyde de zinc dédiés aux escarres en limitent la propagation microbienne et forment une barrière protectrice qui préserve la peau.
Des synergies à base d'huiles essentielles à visée cicatrisante (Lavande aspic), microcirculatoire (Ciste) et antiseptique cutanée (Laurier noble) seront utilisés pour accélérer la guérison des escarres. Utilisation: Appliquez 1 goutte pure localement, 3 fois par jour.
Les messages clés
La recherche montre qu'un matelas en mousse de haute densité (plus ferme) peut prévenir le devéloppement des plaies de lit - également connu sous le nom d'escarres de décubitus - ou leur aggravation. Les couvre-matelas en peau de mouton contribuent également à réduire le risque d'escarres.
Les pansements sont largement utilisés pour traiter les escarres et favoriser la cicatrisation, et il existe de nombreuses choix possibles, dont les pansements à base d'alginate, les pansements hydrocolloïdes et les pansements incorporant des matrices modulatrices des protéases.
Les escarres sont des ulcérations profondes, peu douloureuses qui évoluent de façon chronique. Elles siègent sur des zones de pression cutanées au contact d'un relief osseux : pavillon de l'oreille, omoplate, rachis, sacrum, coudes, hanche (trochanter), genoux, malléoles ou talons.
Le plus souvent probabiliste, elle doit être intégrée dans la prise en charge globale. Elle doit être efficace sur les pyogènes à Gram + (streptocoque, staphylocoque) : pristinamycine (3 g par jour) ou amoxicilline + acide clavulanique (3 g par jour) et parfois sur les bacilles Gram -, et/ou des germes anaérobies.
L'hémorragie par chute d'escarre post LVO chez le malade cirrhotique est une complication sévère,redoutable surtout en cas de recrutement par les urgences.La survenue de cette complication était statistiquement liée à un taux de plaquettes bas et grevé dune mortalité élevée 1/3 des patients.
Une escarre est une zone localisée d'ischémie, c'est-à-dire manquant d'oxygène, causant une souffrance de la peau et des tissus sous-cutanés, causée par : la pression ; le cisaillement ; le frottement de la peau.
Un ulcère chronique de la peau est une lésion de la peau (à la différence de l'escarre, les tissus sous-jacents ne sont pas touchés) qui forme une plaie qui n'arrive pas à cicatriser spontanément. Comme l'escarre, son origine est la diminution de la circulation sanguine locale.