Il peut transporter jusqu'à 7,7 tonnes de fret dont 4 700 kg de carburant pour le remorquage, 860 kg de carburant pompés dans les réservoirs de la station spatiale, 4 500 kg de fret dans une soute pressurisée, 100 kg d'air ou oxygène et 800 kg d'eau.
Dans les soutes de ce vaisseau-cargo ultrasophistiqué construit par Astrium (lire ci-dessous) : 860 kilos de carburant destiné aux réservoirs de l'ISS, 565 kilos d'eau, 100 kilos d'oxygène, des vivres, des vêtements, des articles de toilette, du matériel médical, des pièces de rechange.
Les panneaux solaires de la station spatiale internationale produisent environ 120 kW d'électricité. Cela ne semble peut-être pas énorme, mais cela pourrait alimenter une petite ville. Toute l'électricité est générée grâce au soleil et stockée dans des batteries pour les périodes où les panneaux ne sont pas utilisés.
Il existe plusieurs moyens de ravitailler la station spatiale internationale. La première et la plus courante est le vaisseau russe Progress. Il est utilisé pour les ravitaillements des stations Salyut et Mir depuis 1978. L'autre moyen est la navette spatiale.
Ce bras est, depuis Février 2010, piloté à partir de la coupole installée lors de la mission STS 131. Placée en orbite à 350 km d'altitude, l'ISS tourne autour de la Terre. Elle se déplace à une vitesse moyenne de 28 000 km/h. Ainsi, en une journée, plusieurs tours complets peuvent être accomplis par la station.
Alors pourquoi la station ne s'écrase-t-elle pas sur Terre ? La réponse est simple : les astronautes de l'ISS expérimentent ce qu'on appelle la microgravité. L'ISS est bel et bien en chute libre, mais elle tombe autour de la Terre et non sur la Terre.
Dans l'espace, les cheveux et les ongles poussent normalement (1 centimètre par mois pour les cheveux et 3 millimètres par mois pour les ongles des mains). Les astronautes s'entraident pour se couper les cheveux.
Les bouteilles d'oxygène et d'azote, une fois arrivées dans la station ISS, sont ouvertes pour libérer progressivement des gaz d'O2 et de diazote qui se mélangent. L'air, une fois fabriqué, est respiré par les cosmonautes qui dégagent du gaz carbonique.
L'ISS ne peut ainsi rester sur son orbite, à environ 400 km d'altitude, sans de réguliers allumages de moteurs pour compenser la petite - mais permanente - perte d'altitude due aux frottements avec l'air résiduel.
Le déploiement des panneaux solaires s'est effectué sans moteur : le « rouleau » s'est progressivement déroulé en utilisant l'énergie de déformation du cadre en fibre de carbone supportant le réseau de cellules solaires, contraint contre sa forme déployée pour le lancement.
Lors du décollage d'une navette spatiale, les moteurs consomment énormément de carburant pour donner une vitesse suffisante à la navette afin qu'elle prenne de l'altitude. 1- Quelle forme d'énergie est stockée dans le carburant de la navette ? L'énergie stockée dans le carburant est de l'énergie chimique.
Mais pourquoi les États-Unis ont-ils écarté la Chine de l'expérience de l'ISS ? Ce refus tient à un seul homme : Frank Wolf. Ce membre du Congrès américain a passé sa carrière, année après année, à faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher la Nasa de travailler avec la Chine à quelque titre que ce soit.
L'ISS circule d'ouest en est dans le ciel : elle tourne dans le même sens que la Terre, mais va 15,8 fois plus vite qu'elle. Lorsqu'on l'observe le soir, elle passe du jour à la nuit et à ce titre, est potentiellement visible dès son apparition du côté ouest de l'horizon.
Son temps orbital n'est pas synchronisé avec celui de la rotation de la Terre. Et, la station ISS possède une trajectoire inclinée par rapport à l'équateur terrestre.
En 1971, l'Union soviétique met en service la première station spatiale, Saliout-1, destinée à faire vivre de façon permanente des hommes dans l'espace.
Elle tourne autour de la Terre à la vitesse de 28 000 km/h. Ainsi, en une journée, plusieurs tours complets peuvent être accomplis par la station. En effet, l'ISS fait le tour du globe en 90 minutes seulement ! Il est possible d'apercevoir l'ISS à l'oeil nu car ses panneaux solaires sont très brillants.
Vous ne pouvez pas verser d'eau dans un verre, mais vous pouvez l'aspirer d'un sac à l'aide d'une paille. Et c'est délicieux : après tout, cette eau provient vraisemblablement de transpiration et d'urine des membres de l'équipage.
L'air provient de bouteilles d'oxygène et d'azote transportées régulièrement par les fusées à la station ISS, car il n'y a pas d'air dans l'espace. Pour respirer, il faut reconstituer l'environnement ambiant et fabriquer de l'air artificiel.
Sur Mars, l'atmosphère est très hostile pour les organismes qui ont besoin de dioxygène pour pouvoir vivre : la pression est environ 170 fois plus faible que sur Terre, car il y a très peu de molécules gazeuses présentes.
À bord de l'ISS, les astronautes font pipi dans un tuyau. Leur urine tombe ensuite dans un réservoir très spécial appelé Urine Processor Assembly. Une fois à l'intérieur, elle est “nettoyée” puis transformée… en eau potable !
Cependant, ils ne les enfournent pas dans une machine à laver avec une bonne dose d'assouplissant. Non, ils les jettent, tout simplement. Le linge sale plein de sueur est en fait déposé dans les poubelles de la station spatiale, qui sont des cargos ravitailleurs ayant achevé leur mission.
Une petite quantité d'eau recyclée
Pour se laver, Samantha Cristoforetti utilise ainsi une petit quantité d'eau qu'elle applique avec du savon sur sa peau avant de frotter.