A Batz-sur-Mer, pénétrez un authentique poste de commandement du mur de l'Atlantique, bâti par les Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale. Le Grand Blockhaus déroule ses 300 m2 scénographiés sur cinq niveaux…
Le Mémorial de Caen raconte l'Histoire
Grâce à son parcours retraçant l'histoire du Débarquement ainsi qu'à la visite de l'authentique Bunker de commandement du général Richter dans les souterrains, vous pourrez en apprendre un peu plus sur l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale et la bataille de Normandie.
En français, blockhaus est devenu un terme générique comme bunker ou casemate et désigne désormais tout type d'ouvrage militaire bétonné, à priori isolé ou de petite dimension. Son équivalent strict est tout simplement bloc . La casemate est appelée bunker principalement dans les pays anglo-saxons.
Ces fortifications s'étendent de la frontière hispano-française jusqu'au nord de la Norvège (Festung Norwegen). Elles sont renforcées sur les côtes françaises, belges et néerlandaises de la Manche et de la mer du Nord.
Les Alliés ont choisi la Normandie notamment car cet endroit était peu défendu. Les plages devaient aussi être longues pour pouvoir débarquer un grand nombre de soldats et d'équipements. Le commandant de cette opération est le général Eisenhower.
Un bunker situé à 1 ou 2 m sous terre et enveloppé dans 30 à 40 cm suffit pour résister au souffle d'une explosion ou à des radiations. S'ils sont construits entre 7 à 15 m et entourés d'1 m de béton, ils sont encore plus résistants à une explosion atomique.
Le bunker apparaît donc comme une solution efficace pour se protéger et mettre en sécurité sa famille en cas d'attaque nucléaire, de conflit armé mondial ou de toute situation de « rupture de la normalité », pour reprendre une expression utilisée par les survivalistes.
Et nous allons tâcher de comprendre… Un « Blockhaus est un abri en béton armé* construit par les troupes allemandes puis, par les alliés. Il s'agit d'un gros travail de fortification mis en oeuvre dans les campagnes.
Les plages du débarquement : Omaha Beach, Utah Beach, Sword Beach, Juno Beach, Gold Beach (Calvados) Ce ne sont peut-être pas les plus belles, mais ce sont certainement les plus emblématiques et les plus bouleversantes.
Comment visiter les plages du débarquement ? Pour vous faire une idée plus précise de ce qu'a été le débarquement, l'idéal est d'alterner les visites des différents lieux de mémoire : les plages, les cimetières et les musées. Afin d'être autonome dans vos déplacements, le plus simple est donc d'être véhiculé.
Après la déclaration de guerre aux États-Unis en décembre 1941, Hitler fait édifier une ligne de défense, bientôt promue par la propagande nazie sous le terme de « Mur de l'Atlantique ». Son but est d'empêcher un débarquement anglo-américain sur le continent, et donc la création d'un « second front » à l'Ouest.
Agir en cas d'alerte nucléaire
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
L'Islande. Située à plus de 1 700 kilomètres du continent européen, l'Islande se révèle être l'un des endroits les plus sûrs en cas de guerre civile ou mondiale. L'indice de paix globale établi en 2016 la place en tête du classement.
A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
La France compte aujourd'hui environ 400 bunkers privés, un chiffre loin d'égaler celui de l'Allemagne, de la Norvège ou encore de la Suisse. Et ce, malgré les 56 réacteurs nucléaires que compte aujourd'hui la France.
La Suisse compte 300 000 abris antiatomiques. Ces trous recouverts de béton sont conçus pour résister à une attaque nucléaire. Avec tous ces abris anti-atomiques répartis dans tout le pays, la Suisse est le champion du monde de la construction de bunkers.
L'abri de Katarinaberget (suédois : Katarinabergets skyddsrum) est un abri antiatomique situé sous la colline Katarina (suédois : Katarinaberget) dans le centre de Stockholm en Suède.
Aujourd'hui, le plus grand réseau connu de tunnels artificiels au monde est devenu un site touristique, saisissant dédale de 20 km de galeries. Edifiée par 60'000 soldats, la «centrale 816» est enfouie sous un pic verdoyant de la municipalité-province de Chongqing (sud-ouest de la Chine).
Une casemate, également appelée blockhaus (en allemand) ou bunker (en anglais), est un local, souvent partiellement enterré, d'un système fortifié, qui est à l'épreuve des tirs ennemis.