Le Rosé des prés peut également être confondu avec les Amanites blanches qui sont des champignons toxiques. Les Amanites sont également blanches avec un anneau. A la différence du Rosé des prés, elles ont une volve au pied (étui membraneux à la base du pied) et des lamelles qui restent blanches.
L'Agaric radicant (Agaricus bressadolanus) est nettement toxique : il provoque des troubles digestifs et neurologiques. On le trouve plus souvent dans les pelouses des jardins ou des parcs urbains que dans les prairies pâturées.
Comment le reconnaître ? Le rosé des prés est de couleur blanche, devenant gris-rose avec l'âge. Lorsqu'on gratte un peu la chair, elle rosit. Les lames sous le chapeau sont également roses puis elles deviennent brunes lors de la libération des spores.
Pour le reconnaître, il suffit de le couper en 2 : une couleur jaune intense apparaît, notamment au niveau du bulbe. De plus, une odeur désagréable phénolique ou d'iode se dégage de l'agaric jaunissant.
Certains espèces sont comestibles, mais d'autres sont toxiques, comme l'agaric jaunissant (Agaricus xanthodermus). L'espèce la plus consommée est Agaricus bisporus, cultivé de façon industrielle en champignonnière sous le nom de champignon de Paris.
Le Rosé des prés peut également être confondu avec les Amanites blanches qui sont des champignons toxiques. Les Amanites sont également blanches avec un anneau. A la différence du Rosé des prés, elles ont une volve au pied (étui membraneux à la base du pied) et des lamelles qui restent blanches.
Agaric jaunissant (Agaricus xanthoderma) qui est toxique mais dont la chair jaunit immédiatement surtout sur son pied bulbeux, ce qui le distingue du rosé des prés ; en outre, il ne sent pas très bon puisque c'est une odeur d'iode qui s'en dégage.
Son chapeau de 2 à 5 cm de diamètre est de couleur crème allant de la nuance ocre pâle à orangé roussâtre. Il est un peu bosselé et parfois un peu ondulé sur le bord. La chair du champignon est relativement coriace, elle dégage une odeur d'amande amère.
Le bolet à pied rouge - Boletus erythropus
À consommer bien cuit. Il est réputé pour être un des meilleurs champignons. Mois de récolte : juin à octobre. Habitat : champignon des bois de conifères (épicéas) et/ou de feuillus (hêtraies).
Comment reconnaître ce champignon ? Son chapeau globuleux puis convexe évoque une boule de neige ou encore une vesse-de-loup. Il peut atteindre 15 cm de diamètre en vieillissant. Blanc pur d'abord, il jaunit par la suite.
Communément appelé « fausse morille », le gyromitre est beaucoup plus dangereux. Consommé cru, il peut même se révéler mortel. On le distingue des morilles grâce à son chapeau ressemblant à une cervelle de couleur brune.
La consommation de champignon shiitaké cru ou insuffisamment cuit peut causer des dermatites toxiques qui se traduisent par une éruption de lésions prurigineuses sur l'ensemble du corps, met en garde la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
L'odeur peu agréable, parfois peu évidente mais souvent bien marquée au froissement, un fort jaunissement de la surface du champignon dès qu'on le frotte avec l'ongle, le sommet du champignon très souvent plat dit tronconique et la base du pied présentant un petit bulbe, permettent de le caractériser.
Responsable de plus de 90 % des empoisonnements mortels aux champignons sauvages selon la Société Mycologique de France, l'amanite phalloïde - comme d'autres espèces proches telles que l'amanite printanière et l'amanite véreuse - renferme des amatoxines.
En France, l'amanite phalloïde est le champignon qui cause le plus d'accidents mortels en France. Et le chiffre s'élève à plusieurs cas par an. Aussi appelé calice de la mort, l'amanite phalloïde, est difficilement identifiable .
Le bolet de Satan ressemble à un cèpe mais avec le pied rouge vif. Il peut atteindre jusqu'à 30 centimètres de hauteur et peut être mortel dans certains cas.
La vraie bonne méthode de récolte consiste à saisir le champignon en entier avec la base du pied, sans aller trop en profondeur pour ne pas endommager le mycélium, un réseau de filaments blanchâtres qui est en réalité la partie vivante de la «plante».
Consommer des champignons très régulièrement, c'est prendre le risque d'accumuler une grande quantité de polluants dans son organisme et donc de s'intoxiquer avec des éléments que vous ne voulez clairement pas retrouver dans votre corps.
Préserver le mycélium
Mais, pour nombre de mycologues, il vaut mieux l'arracher, et pour une raison simple. Cela permet de ne pas laisser une partie de la queue (stipe), qui pourrait pourrir et empêcher le développement d'autres champignons.
En effet, le rosé des prés ne jaunit jamais à la coupe, au toucher ou à l'oxydation plus généralement. On parlera alors plutôt d'un agaric jaunissant. Il s'agit donc d'un excellent critère pour écarter l'agaric champêtre (rosé des prés) de son cousin, l'agaric jaunissant (Agaricus xanthoderma).
Avec son chapeau blanc et ses lames roses, l'agaric jaunissant peut être confondu avec le rosé-des-prés. L'agaric jaunissant est pourtant un champignon toxique qu'il faut éviter d'ajouter dans son panier lors des cueillettes.