Les conditions pour qu'une SARL bénéficie du régime réel simplifié sont les suivantes : pour les activités de vente de biens, de restauration et d'hébergement : un chiffre d'affaires HT inférieur à 818.000€ ; pour les activités de prestation de service, un chiffre d'affaires HT inférieur à 247.000€.
Quel doit être le montant du capital social de la SARL ? Comme pour la SASU, la loi n'impose pas de montant minimum pour ce financement de départ de la société. Il est librement fixé par les statuts et peut même être d'un euro symbolique.
Par principe, le régime fiscal de la SARL est l'impôt sur les sociétés, soit l'IS, mais lors de sa création et sous certaines conditions, l'entreprise en SARL peut toutefois opter pour l'impôt sur le revenu -IR.
L'avantage principal du statut SARL est de limiter la responsabilité des associés. Ils fixent librement le montant du capital social et donc des apports qu'ils veulent faire à la constitution de la société en SARL et ne sont responsables qu'à hauteur du montant de leurs apports.
Pour résumer, les inconvénients d'une SARL sont les suivants : l'obligation du gérant personne morale, des calculs de cotisations et prélèvements complexes, un fonctionnement rigide et la difficulté de changer d'associé.
Le fonctionnement rigide de la SARL est contraignant mais il permet de sécuriser les associés. La liberté laissée aux associés de SAS est un avantage indéniable pour organiser au mieux son fonctionnement mais il peut constituer un risque pour certains associés.
La direction est assurée par une gérance qui peut être assurée par une ou plusieurs personnes physiques non frappés d'incapacité (un mineur émancipé peut être gérant) ou de déchéance. Le ou les gérants ne doivent pas être frappés d'une interdiction d'exercer une activité commerciale.
Le premier avantage de créer son activité en SARL est de pouvoir s'associer avec d'autres personnes pour porter un projet de création d'entreprise. Une SARL peut compter entre 2 et 100 associés. Elle peut même ne compter qu'un seul associé et prendre avec la forme d'une SARL unipersonnelle (ou EURL).
Le statut de la SARL est à privilégier dans le cas où les investissements de départ sont importants (nécessitant un endettement). La micro-entreprise est un « régime fiscal » et non un statut. Le « statut » est un terme qui s'applique à l'entreprise individuelle.
La SARL est une société à responsabilité limitée, il s'agit d'une forme de société commerciale qui permet aux associés de limiter leur responsabilité au montant de leurs apports.
Le bénéfice d'une entreprise, aussi appelé profit, est un résultat net positif. Il est calculé sur un exercice comptable de 12 mois, du 1er janvier au 31 décembre de chaque année. Il résulte de la différence entre les produits et les charges.
S'il souhaite un revenu de 1 500 euros, alors il devra réaliser un chiffre d'affaires de 2 314 euros et trouver 15 clients par mois en moyenne. Il paiera 514 euros de cotisations sociales par mois.
Il est impossible d'être gérant majoritaire salarié, car aucun lien de subordination ne peut être établi. ? À noter : vous pouvez toujours céder des parts afin de devenir associé minoritaire et ainsi cumuler les fonctions de gérant et de salarié.
Le capital social et les demandes de financement
En cas de demande de financement bancaire, le montant des apports personnels doit représenter au moins 25 à 30% du financement total.
Le principal avantage fiscal de la SARL de famille est qu'elle permet d'opter pour l'impôt sur le revenu (IR) sans limitation de durée. Pour rappel, une SARL classique est par défaut soumise à l'impôt sur les sociétés (IS) et peut opter à l'IR mais pour une durée limitée de 5 ans.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
La micro-entreprise : le régime préféré des français pour tester un projet solo. Dans les faits, la micro-entreprise rencontre un succès indiscutable. Selon l'INSEE, les créateurs d'entreprises choisissent, pour près de 65% d'entre eux, l'entreprise individuelle au régime micro.
Le gérant majoritaire d'une SARL relève du régime social de droit commun des indépendants. Le cumul entre ce régime et celui du micro-entrepreneur (micro-social) est impossible.
En général, n'importe quelle personne, physique ou morale, peut créer une SARL. D'ailleurs, il n'existe aucune condition d'âge, de capacité et de nationalité pour en devenir un associé fondateur.
En bref, pour créer votre SARL Unipersonnelle, vous devez passer par 3 grandes étapes : Rédiger vos statuts, Publier un avis de constitution de votre entreprise dans un journal d'annonces légales (JAL), Obtenir votre immatriculation au RCS (Registre des Commerces et des Sociétés).
La gestion d'une SAS (société par actions simplifiée) est beaucoup plus souple que celle d'une SARL. Cela s'explique par le fait qu'il existe de nombreuses dispositions législatives encadrant les statuts de la SARL et auxquelles il n'est pas possible de déroger.
Le représentant légal de la SARL est appelé gérant. Il a le pouvoir de représenter et d'agir pour la société. Le gérant d'une SARL est responsable de sa gestion et ne doit pas prendre de décisions qui ne sont pas définies dans ses fonctions.
En SARL, il est obligatoire de nommer au moins un gérant de SARL. Ce dernier peut être gérant non associé ou gérant majoritaire, minoritaire ou égalitaire de SARL . Son rôle est d'assurer une fonction de direction de la société. Il est est le représentant légal de la SARL pour tous les actes de gestion.
Les pleins pouvoirs
Le gérant peut effectuer des actes de gestion : acte d'administration, de disposition des biens de l'entreprise, etc. Le gérant peut aussi embaucher un nouveau salarié, signer des contrats, agir en justice etc.