Les compléments circonstanciels de moyen répondent aux questions : comment ?, par quel moyen ?, avec quoi ? Ils indiquent donc le moyen utilisé pour réaliser l'action : J'irai en tramway.
Le COD est un complément qui se place après le verbe, sans préposition. Il répond à la question : quoi ? ou qui ?
Le complément circonstanciel de moyen (noté CCM) indique au moyen de quoi se fait une action. On le repère en se posant la question "au moyen de quoi", "à l'aide de quoi" ou "grâce à quoi". Exemple : Je travaille avec ma tablette.
Le complément circonstanciel de but répond aux questions : « pourquoi, dans quel but ? » posées après le verbe. Il indique ce qui se passe après. Nature du complément circonstanciel de but.
Les compléments circonstanciels de manière répondent aux questions : comment ?, de quelle manière ?
Le complément circonstanciel de manière répond à la question : comment ? posée après le verbe.
Un complément circonstanciel de conséquence indique le résultat, l'effet d'une action. Ex : Jean est tellement malade qu'il est absent.
La subordonnée circonstancielle de but permet d'exprimer un objectif, un résultat souhaité, une intention. Elles sont toujours suivies du subjonctif. Exemple : J'ai fermé les volets pour qu'il ne fasse pas trop chaud dans l'appartement.
Les compléments circonstanciels de but répondent aux questions : pourquoi ?, dans quel but ? Ils indiquent donc l'intention, l'objectif visé par l'action : Ils jouent pour la qualification.
Ils précisent les circonstances dans lesquelles se déroule l'action exprimée par le verbe. Une même phrase peut comporter plusieurs compléments circonstanciels : Il est arrivé à Paris (CC de lieu) ce matin (CC de temps) par le train (CC de moyen) pour affaires (CC de but).
Dans une phrase simple, le complément circonstanciel d'opposition ou de concession peut être un groupe nominal prépositionnel introduit par : "malgré", "en dépit de", "excepté", "avec", "sans". Émilie n'est pas partie en dépit des supplications de son mari.
Un groupe nominal complément circonstanciel de condition et de concession (GN CC), est avant toute chose un groupe de mots dont le noyau est un nom. Par exemple, dans l'exemple « je me concentre malgré le bruit », le GN CC est « malgré le bruit ». Le mot principal de ce groupe de mots est le mot « bruit ».
Les compléments circonstanciels de temps répondent aux questions : quand ?, combien de temps ? Ils peuvent donc préciser : une date, un moment précis ou une période précise : Je dois tout régler avant le 12 avril / avant son arrivée.
Les compléments circonstanciels de lieu répondent aux questions : où ?, vers où ?, d'où ?, par où ? Ils peuvent donc préciser : la localisation, le lieu où l'on est : Mon frère réside en Espagne.
La subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence peut être… introduite par les conjonctions : au point que, de sorte que, de façon que, si bien que ; Exemple : Bob est très intelligent [si bien qu'il réussit sans peine].
1 LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE DE CAUSE
Subordonnants : comme, du moment que, d'autant plus que, parce que, puisque, sous pré- texte que, etc. Comme il est malade, il ne s'est pas présenté à l'examen. L'élève est absent parce qu'il aurait la grippe.
Les compléments circonstanciels de moyen répondent aux questions : comment ?, par quel moyen ?, avec quoi ? Ils indiquent donc le moyen utilisé pour réaliser l'action : J'irai en tramway.
Le complément circonstanciel de concession est souvent introduit par une préposition : « malgré », « au lieu de », « en dépit de », « excepté », « avec », « sans ». Nous partirons en vacances en dépit du mauvais temps.
Le complément de moyen donne une indication sur l'instrument avec lequel un fait ou une action se réalise. C'est le plus souvent un nom concret. Le complément de manière donne une indication sur la façon dont un fait ou une action se réalise.
Notre discours est ponctué de relations logiques : on explique la cause ou la conséquence d'une action, on oppose une ou plusieurs idées tandis qu'on accepte d'en concéder certaines, on impose des conditions, on formule des comparaisons… Or, il existe différentes façons d'exprimer ces relations logiques.
→ L'opposition permet de confronter deux faits ou deux arguments indépendants, qui ne se contredisent pas ou dont l'un n'empêche pas l'autre. Exemple : Alors que tout le monde est levé, il dort encore. → La concession intervient entre deux idées étroitement liées et opposées, dont l'une devrait empêcher l'autre.
Les subordonnées exprimant l'opposition simple sont introduites par alors que, tandis que, quand, lorsque + indicatif. Alors qu'il aime la musique, Jean ne peut jamais en écouter. Attention à ne pas confondre ces subordonnées avec celles de temps introduites par les mêmes conjonctions.
Le complément circonstanciel de temps (C.C.T.) répond aux questions « quand ?», « pendant combien de temps ? » posées après le verbe.