Les abolitionnistes se font entendre ; le poète Lamartine écrit l'ode « Contre la peine de mort ». C'est dans ce contexte que Hugo publie, en 1829, Le Dernier Jour d'un condamné et, en 1834, Claude Gueux, l'histoire d'un prisonnier condamné à mort pour avoir tué le gardien de la prison.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Il n'a ni nom , ni crime défini mais dans six semaines , il sera guillotiné .
Le Dernier Jour d'un condamné est un roman à thèse de Victor Hugo publié en 1829 chez Charles Gosselin, qui constitue un plaidoyer politique pour l'abolition de la peine de mort.
La souffrance est récurrente, omniprésente : "poignante", "tragédie", "violent", "terreurs", "angoisses", " tortures", "supplices", "douleurs". Il use d'hyperboles avec notamment la répétition "tout" qui soulignent l'émotion du condamné. C'est aussi une souffrance physique : "physiquement impossible".
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Pourquoi Amnesty International s'oppose-t-elle à la peine de mort ? La peine de mort viole un droit des plus fondamentaux, le droit à la vie. Il s'agit du châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit. La peine de mort est discriminatoire.
Pour la peine de mort
la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
La torture conduit inévitablement à une escalade de la violence. Les personnes qui ont du pouvoir sur les détenus et peuvent leur causer douleur la souffrance, sont souvent elles-mêmes brutalisées. Elles abusent de leur pouvoir pour se venger ou pour satisfaire des intentions sadiques.
La fille du condamné est âgée de trois ans. « Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle ! » Le père idolâtre son enfant, comme Victor Hugo idolâtrait Léopoldine, sa fille aînée.
5) Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l'embrasse. Elle est persuadée que son père est mort. 6) La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle.
Les personnages principaux sont le condamné -le narrateur-. Marie, la fille du narrateur. Les magistrats: Le narrateur les décrit de manière caricaturale. Les gardes-chiourmes: Geôlier sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur.
L'écriture du prisonnier peut également avoir une autre fonction : thérapeutique elle l'aide à moins s'ennuyer, didactique , elle délivre un enseignement et enfin, elle lui permet de mieux se comprendre; elle a ainsi une fonction d' expliquer ce qu'il ressent; L'écriture intime fixe ainsi les changements qui se font en ...
Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Durée : Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud.
-85% en Arabie saoudite (184 exécutions en 2019, 27 en 2020) ; -55% en Irak (100 exécutions en 2019, 45 en 2020).
Le condamné n'a pas de nom. Victor Hugo n'a pas voulu lui donner de nom pour que sa thèse ait une dimension universelle. V. Hugo a dit : « je voulais plaider la cause d'un condamné quelconque, exécuté un jour quelconque pour un crime quelconque. »
Il est le seul narrateur, et toute l'œuvre se vit à travers son regard. On ne sait pas grand-chose de lui : on ne connaît ni son nom, ni sa classe sociale, ni son crime, ni son mobile, ni sa ou ses victimes.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières.
Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Durée : Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud.
C'est l'existence de cette règle, fait social, qui délimite l'existence du crime comme autre fait social, qui conduit à la punition dernier fait social. Mais il est intéressant de voir que la punition a lieu car il y a un plaignant, une victime qui jette l'opprobre sur toute la lignée et pousse ainsi au suicide.
Punir le fautif vise donc à préserver le groupe. Il s'agit à la fois de prévenir la récidive et de réaffirmer les valeurs du groupe ou encore de neutraliser des éléments néfastes. L'intérêt de la collectivité prévaut sur le sort du criminel.
Le système de la chaîne a été utilisé entre 1665 et 1836 pour le transport des forçats depuis les prisons où ils étaient détenus jusqu'aux bagnes portuaires (Toulon, Brest, Rochefort ou Lorient).
La sanction pénale la plus importante est la perpétuité incompressible. Il s'agit d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté illimitée. Cela signifie en droit que la peine prononcée n'est pas limitée dans le temps.
Crimes passibles de la peine de mort
Bien d'autres crimes peuvent entraîner des condamnations à mort : le viol, l'enlèvement, l'atteinte à la sûreté de l'État, le terrorisme, l'espionnage, le trafic de drogues, l'incendie volontaire, l'homosexualité, l'adultère.
Il fut le dernier condamné à mort exécuté de l'histoire de France et le dernier homme guillotiné en Europe. En 1977, Hamida Djandoubi a été condamné pour "assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation".