Vous pouvez bénéficier du congé de paternité et d'accueil de l'enfant sous réserve de fournir à votre caisse d'Assurance Maladie la copie de l'acte d'enfant sans vie et un certificat médical d'accouchement d'un enfant né mort et viable.
Vous devez avertir votre employeur au moins 1 mois avant la date de début du congé. Si vous respectez ce délai, votre employeur ne peut pas vous refuser la prise du congé. En cas de naissance de votre enfant avant la date prévue de l'accouchement, vous pouvez prendre votre congé au cours du mois suivant la naissance.
Dès le début du congé de paternité et d'accueil de l'enfant de votre salarié, vous devez établir une attestation de salaire. Lorsque le salarié opte pour un fractionnement de ce congé, vous devez établir une attestation de salaire pour chaque période prise par votre salarié.
Formalités auprès de l'employeur
Le salarié qui souhaite prendre un congé paternité, doit respecter un délai de prévenance d'un mois, avant la date de début du congé paternité, pour aviser son employeur. Le salarié doit préciser la durée de son congé paternité ainsi que la date à laquelle il compte y mettre fin.
Comment transmettre le formulaire de transmission des périodes de congé paternité ? Vous devez les transmettre à son organisme d'assurance maladie de rattachement, en même temps que la ou les attestation(s) de salaire et que l'acte de naissance de l'enfant de votre salarié.
Le congé paternité (25 jours) est financé par la Sécurité sociale (CPAM) Pendant le congé de paternité et d'accueil de l'enfant (de 25 jours maximum), le "deuxième parent" perçoit des indemnités journalières de la sécurité sociale (CPAM), comme la mère pendant son congé de maternité (3).
Le congé de paternité et d'accueil de l'enfant s'ajoute aux 3 jours du congé de naissance. Il doit impérativement être pris dans les 6 mois qui suivent la naissance de l'enfant. Exemple : Un salarié dont l'enfant naît un samedi bénéficie d'un congé de naissance de 3 jours.
La réponse est NON : le chef d'entreprise ne peux pas refuser la prise d'un congé paternité ou d'accueil de l'enfant à un salarié, à partir du moment où celui-ci a informé son employeur de la date et de la durée de son congé paternité, un mois minimum avant le début du congé (de préférence par lettre recommandée avec ...
Vos indemnités journalières vous sont versées tous les 14 jours par votre caisse d'assurance maladie. Elles sont versées pendant toute la durée de votre congé de paternité et d'accueil de l'enfant, sans délai de carence et pour chaque jour de la semaine, y compris les samedis, dimanches et jours fériés.
La demande du congé de paternité doit être adressée au moins 1 mois avant son début à votre employeur (voir ici un modèle de lettre). Le nouveau décret précise qu'il s'agit d'1 mois avant la date de naissance prévisionnelle. Vous devez également préciser les dates de début et de fin du congé.
En cas d'arrêt de travail, l'employeur doit transmettre une attestation de salaire à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) du salarié. C'est à partir de cette attestation que la CPAM détermine le droit aux indemnités journalières du salarié et en calcule le montant.
L'attestation de salaire peut se télécharger sur le site de l'Assurance Maladie (ameli.fr) ou être établie en ligne via le site net-entreprises.fr. Un mode EDI est possible pour les entreprises possédant un logiciel certifié EDI.
Délai pour transmettre l'attestation de salaire
Si l'employeur transmet l'attestation de salaire par le biais de la DSN, il dispose d'un délai de 5 jours à compter de la connaissance de l'arrêt ou du congé pour le faire. Dans les autres hypothèses, aucun délai légal n'est imposé.
Une seconde période de 21 jours fractionnables à prendre dans les 6 mois suivant la naissance. Outre la période de 4 jours incompressibles, le congé de paternité et d'accueil de l'enfant est composé d'une seconde période de 21 jours calendaires, portée à 28 jours en cas de naissances multiples (C.
Ce congé est d'une durée de 3 jours ouvrables, sauf durée plus longue prévue par accord collectif. Cette période de congé commence à courir, au choix du salarié, le jour de la naissance de l'enfant ou le premier jour ouvrable qui suit.
Le salarié peut choisir librement la date de son congé de paternité, dans les 4 mois suivant la naissance de l'enfant. La seule contrainte étant d'en informer l'employeur au moins un mois à l'avance.
Pour justifier son droit à congé, le salarié remet à son employeur une attestation de l'organisme qui lui confie l'enfant, mentionnant la date d'arrivée de l'enfant dans la famille. Le salarié est dans l'obligation de prendre le congé d'adoption.
Quel que soit son statut professionnel, le père a droit à un congé de paternité. A compter du 1ᵉʳ juillet 2021, le congé de paternité sera porté à 28 jours, au lieu de 11 jours, soit 3 jours de congé de naissance qui seront indemnisés par l'employeur et 25 jours qui seront indemnisés par la Sécurité sociale.
Qui paye le congé paternité et le congé naissance ? Le congé naissance est rémunéré par l'employeur et ne peut entraîner une réduction du salaire pour le salarié. Le congé paternité est quant à lui payé par la sécurité sociale dans son entièreté.
À compter du 1er juillet 2021, le congé de paternité et d'accueil de l'enfant s'allonge, devient fractionnable pour une partie et doit être pris dans les 6 mois de la naissance de l'enfant.
Bonjour Ninie, Votre employeur est dans l'obligation légale de nous faire parvenir l'attestation de salaire nécessaire au calcul de vos indemnités journalières. Vous pouvez lui rappeler qu'il peut effectuer l'attestation en ligne, via le site net entreprises.
L'employeur a l'obligation de transmettre l'attestation de salaire à la CPAM dans les meilleurs délais. A défaut, il est possible de saisir le Conseil des Prud'hommes pour forcer l'employeur à délivrer l'attestation.
Vous devez l'envoyer par voie postale à la caisse de votre salariée. Vous trouverez ses coordonnées dans la rubrique "Adresses et contacts" sur ameli.fr.
Attestation de salaire pour le paiement des indemnités journalières (Formulaire 11135*04)
L'employeur a l'obligation de transmettre l'attestation de salaire à la CPAM. A défaut, il est possible de saisir le Conseil des Prud'hommes pour forcer l'employeur à délivrer l'attestation.